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retraités : (2/3)niveau de vie (26 08 2009)

Niveau de vie des Retraités (2/3)

Extraits de Résumés d’une série d’articles publiés dans la revue de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) Retraite et Société n° 56 janvier 2009 consacrée notamment au thème « Le niveau de vie des retraités » lus le 23 août sur le site de la CNAV (cliquer ici pour accéder au site de la CNAV)

http://www.cnav.fr/4_5ret_soc/frameset.htm

 

Sommaire :

1 Evolution de la pauvreté des personnes âgées et minimum vieillesse (1/3)

2 Niveau de vie des retraités (1/3)

3 Veuvage, pension de réversion et maintien du niveau de vie suite au décès du conjoint : une analyse de cas types (2/3)

4 Quelle variation du niveau de vie suite au décès du conjoint ? (2/3)

5 Les personnes âgées face à la dépendance culinaire : entre délégation et remplacement (3/3)

 

 

 

 

 

 

 

3 Veuvage, pension de réversion et maintien du niveau de vie suite au décès du conjoint : une analyse de cas types

Résumé de l’article de Mme Carole Bonnet et M. Jean-Michel Hourriez

 

Cet article examine les règles et les paramètres en vigueur dans le système français de pensions de réversion. Il étudie sur cas types la variation du niveau de vie des retraités en couple à la suite du décès de leur conjoint.

 

Au préalable, les auteurs s’interrogent sur le concept de niveau de vie, en examinant la pertinence de l’échelle d’équivalence standard pour la population des retraités, et plus particulièrement pour les personnes veuves. En effet, dans la mesure où ces dernières conservent souvent le logement du couple, leurs besoins pourraient être jugés plus importants que ceux prédits par l’échelle d’équivalence standard, qui considère que le niveau de vie est maintenu si le survivant dispose des deux tiers des revenus du couple.


Avec l’échelle standard, les dispositifs français de réversion permettent globalement de maintenir en moyenne le niveau de vie des veuves issues des couples actuels de retraités. Seules les veuves n’ayant pas ou peu travaillé voient leur niveau de vie baisser – une situation qui devrait devenir de moins en moins fréquente au fil des générations. Pour les hommes veufs, qui disposent de droits propres élevés par rapport à leur conjointe, ils permettent d’aller au-delà du maintien du niveau de vie. On peut penser qu’il en sera de même pour certaines veuves dans les futures générations de retraités.


Enfin, cet article met en évidence le fait que si l’objectif poursuivi est de maintenir le niveau de vie quels que soient les niveaux de pension de retraite de l’homme et de la femme, il apparaît souhaitable d’aménager le dispositif de réversion du secteur privé. Le taux de réversion serait alors plus élevé que dans le système actuel mais compensé par une condition de ressources dégressive et non plus différentielle comme celle qui existe dans le régime de base des salariés du secteur privé.

 

 

 

4 Quelle variation du niveau de vie suite au décès du conjoint ?

Résumé de l’article de Mme Carole Bonnet et M. Jean-Michel Hourriez

 

L’évolution des revenus après le départ en retraite est une thématique encore peu abordée en France, ces revenus, essentiellement des pensions de retraite, étant censés connaître peu de variations. Pourtant, un certain nombre d’événements au cours de la retraite peuvent affecter le niveau de vie des individus. En particulier, le décès du conjoint s’accompagne en général d’une baisse des ressources, plus ou moins amortie par le dispositif de la pension de réversion.

 

Nous étudions dans cet article la variation du niveau de vie des retraités en couple suite au veuvage, laissant ainsi de côté la question du veuvage précoce. Deux méthodes sont utilisées pour estimer la perte moyenne ou médiane de revenus lors du décès, en utilisant les données des enquêtes « Revenus fiscaux » 1996-2001. Elles conduisent à des résultats très proches, la différence n’étant pas significative.

 

En utilisant l’échelle d’équivalence standard, on montre que pour les femmes, la variation du niveau de vie suite au décès du conjoint est faible, mais légèrement négative en moyenne comme en médiane : environ – 3 %. Cette baisse est cependant de plus de 8 % pour un quart d’entre elles. Pour les hommes, la variation moyenne ou médiane du niveau de vie est clairement positive : entre + 14 % et + 22 %. Les dispositifs français de réversion permettent donc globalement de maintenir à peu près le niveau de vie des veuves.

 

L’écart que l’on constate une année donnée entre ces dernières et les femmes mariées du même âge tient ainsi pour une part importante à des effets de structure, essentiellement liés à la mortalité différentielle. Les hommes veufs, quant à eux, disposant de droits propres élevés, ont presque toujours un niveau de vie supérieur après le décès de leur conjointe, la diminution de la taille des ménages étant à leur avantage.

 

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