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retraités (3/3) : niveau de vie (27 08 2009)

Niveau de vie des Retraités (3/3)

Extraits de Résumés d’une série d’articles publiés dans la revue de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) Retraite et Société n° 56 janvier 2009 consacrée notamment au thème « Le niveau de vie des retraités » lus le 23 août sur le site de la CNAV (cliquer ici pour accéder au site de la CNAV)

http://www.cnav.fr/4_5ret_soc/frameset.htm

 

Sommaire :

1 Evolution de la pauvreté des personnes âgées et minimum vieillesse (1/3)

2 Niveau de vie des retraités (1/3)

3 Veuvage, pension de réversion et maintien du niveau de vie suite au décès du conjoint : une analyse de cas types (2/3)

4 Quelle variation du niveau de vie suite au décès du conjoint ? (2/3)

5 Les personnes âgées face à la dépendance culinaire : entre délégation et remplacement (3/3)

 

5 Les personnes âgées face à la dépendance culinaire : entre délégation et remplacement

Résumé de l’article de M. Philippe Cardon et Mme Séverine Gojard

 

Les pratiques alimentaires se modifient au fil du vieillissement. Parmi les nombreux facteurs qui peuvent rendre compte de ces modifications (transformations physiologiques, dégradation de l’état de santé, etc.) nous insistons ici sur les effets de la dépendance culinaire conduisant des personnes âgées ne pouvant plus assurer approvisionnement et/ou préparation des repas à les déléguer à un tiers.

On distingue différentes configurations selon les liens entre aidé et aidant : conjoint, enfant, professionnel. L’analyse se base sur une enquête effectuée en 2001 par questionnaire auprès de personnes âgées de 60 ans et plus (N=800) et sur une cinquantaine d’entretiens effectués en 2006 auprès de personnes de 70 à 90 ans vivant à domicile. Les résultats statistiques montrent que la délégation du ravitaillement, totale ou partielle, augmente avec l’âge et s’exerce de plus en plus hors du cercle du ménage et de la parenté.

Il s’ensuit une moindre maîtrise du choix des produits par les personnes concernées, et leur alimentation s’en trouve modifiée. Ce constat nous amène à approfondir, via des études de cas, l’impact de l’organisation domestique sur l’alimentation et à examiner de plus près la délégation de tout ou partie de la chaîne culinaire.

L’analyse montre notamment que la dépendance culinaire conduit à une redéfinition des rôles conjugaux (variable selon le type d’incapacité et le sexe du dépendant) et à la nécessité dans certaines situations du recours à un tiers non conjugal (enfant, professionnel).

Le sexe et le statut de l’aidant (mari/épouse ; fils/fille ; professionnel) et la relation entre l’aidant et la personne âgée dépendante jouent de manière centrale dans le maintien ou non des habitudes alimentaires, au regard notamment du rôle crucial de la décision féminine en matière de contenu des approvisionnements et des menus.

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