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transports et dév. durable a (09 08 2010)

Transports et développement durable (a)

Extraits d’un relevé de brèves réalisé par Christine Raynard, chargée de mission au Département Recherche, Technologies et Développement Durable (DRTDD) et publiées le 5 mai et le 18 juin 2010 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_31-050510.pdf

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_32-180610.pdf

 

 

1) La ligne n° 1 du métro de Milan fonctionne désormais à l’énergie solaire, grâce à 23 000 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le toit d’un dépôt de la société de gestion du métro milanais ATM (Azienda Transporti Milanesi).

Malgré des investissements importants, le prix du billet n’a pas augmenté du fait des économies attendues.

 

2) ProRail, gestionnaire de l’infrastructure néerlandaise qui avait annoncé fin 2009 l’installation de panneaux solaires au-dessus des voies ferrées revient sur ce projet. En effet, la société estime qu’il faudrait 60 ans pour rentabiliser de tels aménagements, sans compter les risques liés à la sécurité.

Par contre, l’équipement en panneaux solaires sur de nouvelles voies ramènerait ce délai à 10 ans.

 

 

 

3) L’opérateur privé américain, Iowa Interstate Railroad, fait circuler des trains de marchandises, chargés par une quinzaine de clients, de produits complètement différents (produits agricoles, alcool, papier, éthanol…). Ces trains sont constitués de wagons isolés regroupés en un seul convoi d’environ 3 kilomètres de long, 6 700 tonnes et tracté par deux locomotives.

La société possède une ligne de 500 kilomètres entre Omaha (Nebraska) et Chicago (Illinois). Environ 10 trains d’une centaine de wagons circulent chaque semaine par sens. Ils sont équipés de cellules GPS permettant de les localiser et de les suivre 24h sur 24h. L’entreprise dispose de 3 000 wagons loués, 30 locomotives et compte aujourd’hui 200 salariés.

Aux États-Unis, ce genre d’opérateurs représente une vraie concurrence face aux transporteurs routiers. Iowa Interstate Railroad propose depuis l’année dernière de se développer en France, en partenariat avec la SNCF.

 

4) Afin de résoudre les questions d’installation de bornes de recharge des véhicules électriques, Telekom Austria propose une solution innovante : utiliser le réseau de cabines téléphoniques existant et y installer des stations de recharge. Une première phase de tests a débuté et 30 cabines devraient ainsi être transformées d’ici la fin de l’année. Le temps de recharge d’une batterie de voiture s’élève à 6h30 et 1h20 pour un scooter.

L’intérêt de coupler les cabines aux bornes réside dans le fait que les cabines sont largement implantées et qu’elles sont déjà reliées au réseau électrique. L’investissement pour assurer un maillage satisfaisant du territoire se trouve donc très limité : environ 2 000 euros par cabine.

Après la période de test gratuite, Telekom Austria prévoit un système de paiement via SMS ou puce RFID. Ce système pourrait être exporté : en France, nous disposons d’un parc de 150 000 cabines téléphoniques, qui permettrait d’assurer un maillage serré, même dans des zones moins urbanisées.

 

5) L’Université technologique de Delft aux Pays-Bas met en place un projet de « Superbus », qui a reçu le soutien du ministère des transports hollandais en 2006, avec une contribution de 7 millions d’euros, ayant permis de lancer le développement de l’engin. La première version du système de «Superbus » sera opérationnelle en 2015 et reliera l’aéroport Schipol d’Amsterdam à Groningen, au nord des Pays-Bas, pour un coût estimé à 70 millions d’euros.

A mi-chemin entre le covoiturage et le taxi, « Superbus » est conçu pour offrir la souplesse et le confort de la voiture particulière, le maillage du réseau des transports en commun et une tarification proche d’un ticket de bus. Pouvant atteindre une vitesse de 250 km/h, ce véhicule électrique ayant la longueur d’un bus et la hauteur d’une voiture, offre une capacité de 30 places assises et bénéficie des dernières avancées en terme de technologies.

Le véhicule pourra, soit être dirigé par un conducteur aidé d’outils de navigation sur route normale, soit en conduite automatisée sur des routes dédiées.

L’innovation majeure du concept consiste à rendre les utilisateurs maîtres de ce véhicule collectif. Les voyageurs n’auront qu’à envoyer un SMS ou un mail pour demander au « Superbus » de venir les prendre et les emmener là où ils souhaitent se rendre. Afin d’optimiser les trajets, le système rassemblera les demandes de passagers ayant des points de départ rapprochés et la même destination.

 

6) La Chine imagine un nouveau concept de train qui ne s’arrête pas.

En dehors de tous nos repères habituels dans le domaine, ce nouveau train a pour but de favoriser le gain de temps, que ce soit pour les voyageurs ou pour le personnel navigant.

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