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PIB et pouvoir d’achat des ménages (3e tr. 2010) (30 12 2010)

Extraits d’une note publiée le 28 décembre 2010 sur le site de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (cliquer ici pour accéder au texte complet avec schémas et tableaux sur le site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=28&date=20101228.html

Au troisième trimestre 2010, le Produit Intérieur Brut (PIB) ralentit (+0,3 % après +0,6 %) tandis que le pouvoir d’achat des ménages accélère (+0,7 % après +0,5 %)

Comptes nationaux trimestriels - Résultats détaillés du 3e trimestre 2010

Au troisième trimestre 2010, la croissance du PIB en volume est de +0,3 %, après +0,6 % au trimestre précédent.

Les dépenses de consommation des ménages accélèrent (+0,5 % après +0,3 %), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) croît moins vivement qu’au trimestre précédent (+0,5 % après +0,9 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue de nouveau positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,5 point après +0,4 point).

Les importations restent dynamiques (+3,9 % après +3,8 %), plus encore que les exportations (+2,6 % après +2,7 %). En conséquence, le solde commercial se dégrade et contribue négativement à la croissance du PIB (-0,4 point). Cet effet est partiellement compensé par les variations des stocks qui contribuent pour +0,2 point à la croissance du PIB (après +0,5 point au deuxième trimestre).

L’estimation de la croissance du PIB est révisée à la baisse

L’estimation de la croissance du PIB au troisième trimestre est revue à la baisse de 0,1 point. Cela résulte notamment de la révision d’indicateurs de services aux entreprises et de travaux publics pour la formation brute de capital fixe (FBCF) et d’indicateurs de services aux particuliers pour la consommation. Au deuxième trimestre, la croissance du PIB est également révisée : de +0,7 % lors de la publication du 12 novembre dernier, à +0,6 %. Cette révision est essentiellement imputable à celle de la production de transport routier de marchandises.

Le pouvoir d’achat des ménages accélère légèrement

En valeur, le revenu disponible brut (RDB) des ménages accélère légèrement ce trimestre (+0,9 % après +0,8 %). La masse salariale continue de progresser quoique à un rythme moins élevé qu’au trimestre précédent (+0,3 % après +0,7 %), du fait du ralentissement du salaire moyen par tête. À l’inverse, les impôts sur le revenu et le patrimoine baissent ce trimestre (–1,3 % après +1,1 %) et compensent l’effet sur le revenu du ralentissement de la masse salariale. Notamment, l’impôt sur le revenu des personnes physiques recule, avec la prise en compte ce trimestre des déclarations sur les revenus de 2009 qui conduisent à ajuster le troisième tiers. Enfin les prestations sociales ralentissent légèrement (+0,7 % après +0,8 %).

Dans le même temps, le prix des dépenses de consommation ralentit (+0,2 % après +0,3 %), en raison, notamment, du repli du prix des produits énergétiques. Au total, le pouvoir d’achat du RDB des ménages accélère légèrement (+0,7 % après +0,5 %).

Le revenu disponible des ménages augmentant plus vite que la consommation en valeur (+0,7 %), le taux d’épargne des ménages progresse de 0,1 point et atteint 16,2 %. De même le taux d’épargne financière croît légèrement : il s’établit à 7,3 % après 7,2 %.

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) augmente légèrement

La valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF) progresse ce trimestre au même rythme qu’au trimestre précédent (+1,0 %). Les rémunérations qu’elles versent (y compris les cotisations sociales à la charge des employeurs) décélèrent au troisième trimestre (+0,6 % après +1,2 %) : leurs effectifs croissent au même rythme qu’au trimestre précédent (+0,2 %) mais le salaire moyen versé par tête ralentit (+0,3 % après +0,9 %). Au total, compte tenu d’une progression de la valeur ajoutée un peu plus forte que celle des rémunérations, le taux de marge progresse légèrement. Il s’établit à 29,7 % après 29,5 %.

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