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Grand-parentalité active (2/2) (17 01 2011)

Fiche en 2 parties (publiées les 16 et 17 janvier 2011)

Extraits (introduction, enjeux, propositions, conclusion) du Rapport de Mme Vanessa Wisnia-Weill du Département Questions sociales publié le 19 novembre 2010 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS ou au texte complet du rapport)

 

http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1272

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NA199-Qsociales-Grandparentalite.pdf

Synthèse / Enjeux 

Plan / Propositions / Conclusion (17 01 2011)

 

PLAN

LA GRAND-PARENTALITÉ ACTIVE : UN RENOUVEAU DES SOLIDARITÉS INTERGÉNÉRATIONNELLES COMPLÉMENTAIRE DE LA SOLIDARITÉ PUBLIQUE

-       L’aide grand-parentale s’affirme comme la solidarité intergénérationnelle la plus régulière

-       Démocratisation de l’aide grand-parentale en Europe 

-       Complémentarité entre grand-parentalité active et développement des modes de garde

 

LES SENIORS : UN NOUVEL ACTEUR À PRENDRE EN COMPTE POUR LA CONCILIATION VIE FAMILIALE/ VIE PROFESSIONNELLE

Des enjeux multiples

3 PROPOSITIONS

Conclusion 

 

PROPOSITION 1

En s’appuyant sur une analyse fine de l’aide grand-parentale fournie par les seniors en emploi et des aspirations à la grand-parentalité active en fin de carrière, mettre en place des services d’accueil innovants : par exemple, développer l’accès aux crèches d’entreprise des petits-enfants des salariés.

-       Un phénomène à examiner au prisme des problématiques d’emploi des seniors

-       Le potentiel encore inexploité des aménagements horaires au travail

 

 

PROPOSITION 2

Valoriser l’image de la grand-parentalité active (l’extension de dispositifs comme la carte famille-enfants aux grands-parents permettrait, par exemple, de reconnaître leur implication) et faire connaître les dispositifs mobilisables dans les plans seniors.

L’ANACT, la DGEFP ou les caisses de retraite pourraient communiquer sur ceux-ci (notamment les dispositions de la loi de 2003, permettant à l’employé de cotiser sur une base taux plein quand il est à temps partiel et à l’employeur de compenser cet écart de cotisation retraite.

 

PROPOSITION 3

Étendre les dispositions de la loi de 2003 sur la retraite et le temps partiel à un “congé” grand-parental limité dans le temps, utilisable sous forme de temps partiel annualisé supérieur à 80 % ou de vacances fractionnées (pour la garde lors des vacances scolaires).

Permettre des abondements du compte-épargne-temps (CET) pour financer l’écart de rémunération éventuellement induit par la mesure.

 

CONCLUSION :

UN ANGLE PORTEUR POUR REPOSER LA QUESTION DES AMÉNAGEMENTS HORAIRES

Aujourd’hui, les dispositifs de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, centrés sur les parents, peuvent parfois stigmatiser leurs bénéficiaires.

La promotion de la grand-parentalité active permettrait de poser la question plus générale de l’aménagement des temps de travail dans l’entreprise.

Finalement, la grand-parentalité active est un élément important des solidarités intergénérationnelles, complémentaire du développement des modes de garde collectifs. Elle constitue un angle porteur pour développer la conciliation vie familiale / vie professionnelle tout au long du cycle de vie, du point de vue des entreprises et des salariés. Elle mériterait d’être soutenue, tant la question intergénérationnelle se doit d’imprégner la réforme des retraites mais aussi son corollaire, le champ de l’emploi des seniors, sur fond de sollicitation croissante de la “génération pivot”.

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