http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1385.html
Bilan démographique 2011
Résumé
Au 1er janvier 2012, 65,35 millions d’habitants peuplent la métropole et les départements d’outre-mer, hors Mayotte. En 2011, grâce à l’excédent des naissances sur les décès plus qu’au solde migratoire, la population a augmenté de 0,5 % (349 000 personnes), au même rythme que les années précédentes. Le nombre de naissances, estimé à 827 000, se maintient à un niveau élevé, mais est en léger repli par rapport au point haut de 2010. L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 2,01 enfants par femme. L’âge moyen à l’accouchement continue de s’élever (30,1 ans). À la naissance, les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 84,8 ans en moyenne et les hommes 78,2 ans. L’espérance de vie s’allonge au même rythme que lors des années récentes, mais le nombre de décès augmente aussi (555 000 en 2011), du fait du vieillissement de la population.
Sommaire
· La population s'accroît au même rythme que ces dernières années
· Déjà élevée, la fécondité continue d’augmenter au-delà de 30 ans
· L’âge moyen à l’accouchement dépasse 30 ans
· L’espérance de vie s’allonge, le nombre de décès augmente
· Le nombre des mariages recule
Publication
La population s'accroît au même rythme que ces dernières années
Démographie France 2011 : bilan (1/2)
Extraits d’une note de Mmes Anne Pla, Catherine Beaumel, division Enquêtes et études démographiques, publiée le 17 janvier 2012 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1385.html
Bilan démographique 2011
Résumé
Au 1er janvier 2012, 65,35 millions d’habitants peuplent la métropole et les départements d’outre-mer, hors Mayotte. En 2011, grâce à l’excédent des naissances sur les décès plus qu’au solde migratoire, la population a augmenté de 0,5 % (349 000 personnes), au même rythme que les années précédentes. Le nombre de naissances, estimé à 827 000, se maintient à un niveau élevé, mais est en léger repli par rapport au point haut de 2010. L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 2,01 enfants par femme. L’âge moyen à l’accouchement continue de s’élever (30,1 ans). À la naissance, les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 84,8 ans en moyenne et les hommes 78,2 ans. L’espérance de vie s’allonge au même rythme que lors des années récentes, mais le nombre de décès augmente aussi (555 000 en 2011), du fait du vieillissement de la population.
Sommaire
· La population s'accroît au même rythme que ces dernières années
· Déjà élevée, la fécondité continue d’augmenter au-delà de 30 ans
· L’âge moyen à l’accouchement dépasse 30 ans
· L’espérance de vie s’allonge, le nombre de décès augmente
· Le nombre des mariages recule
Publication
La population s'accroît au même rythme que ces dernières années
Au 1er janvier 2012, 65,35 millions d’habitants résident en France, dont 63,46 millions en France métropolitaine et 1,89 million dans les départements d’outre-mer hors Mayotte. La population s’accroît en 2011 au même rythme que ces dernières années (+ 0,5 %), rythme légèrement moindre qu’au début des années 2000 (+ 0,7 % par an entre 2001 et 2006).
Comme les années précédentes, le dynamisme démographique repose principalement sur des naissances nombreuses et un nombre de décès encore relativement faible. Il repose également, dans une moindre mesure, sur le solde migratoire.
Dans l’Union européenne à 27 (UE27), ces trois dernières années, seul le Royaume-Uni est dans une situation comparable à celle de la France : croissance démographique élevée tirée par le solde naturel plutôt que par le solde migratoire. La Belgique et la Suède ont un taux d’accroissement de leur population supérieur à celui de la France depuis 2006 (+ 1,0 % et + 0,8 %), mais il repose sur la composante migratoire plus que sur l’accroissement naturel.
Au 1er janvier 2011, 12,9 % des 502 millions d’Européens résidaient en France, deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne derrière l’Allemagne (16,3 %) et devant le Royaume-Uni et l’Italie (12,4 % et 12,1 %).
Déjà élevée, la fécondité continue d’augmenter au-delà de 30 ans
En 2011, le nombre de naissances est estimé à 827 000 dont 797 000 en France métropolitaine. Il se maintient à un niveau élevé, même s’il est en léger repli par rapport à 2010 (− 0,7 %). En 2010 en effet, 832 800 naissances avaient été enregistrées en France, dont 802 200 en France métropolitaine. C’était le point le plus haut depuis la fin du baby-boom en 1974, à l’exception des 805 000 naissances de l’année 1981.
L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) est de 2,01 enfants par femme en 2011. Supérieur à deux pour la quatrième année consécutive, il est toutefois en léger repli en 2011 par rapport à 2010. Cette année-là en effet, l’indicateur avait atteint son plus haut niveau depuis la fin du baby-boom (à 2,03). Ainsi, l’ICF se maintient en 2011 à un niveau nettement plus élevé qu’il y a 10 ans (1,89 enfant par femme) : si la fécondité était restée la même depuis dix ans, seuls 775 000 bébés seraient nés en 2011, soit 52 000 de moins que les naissances constatées.
Dans l’UE à 27, seule l’Irlande a un taux de fécondité plus élevé que celui de la France avec 2,07 enfants par femme depuis 2008. Hors Union européenne, l’Islande avec 2,2 enfants par femme en 2009 et 2010 a une fécondité encore plus élevée. La moyenne de l’UE à 27 se maintient en 2010 à 1,59 enfant par femme, comme en 2009. L’ICF est très faible dans les pays du sud et du centre de l’Europe tels l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou la Pologne (autour de 1,4 enfant par femme). Il est nettement plus élevé (1,9 environ) dans les pays nordiques et en Grande-Bretagne.
La baisse du nombre de naissances entre 2010 et 2011 résulte pour partie d’une baisse du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants dans la population française (pour 1/4 environ de la baisse). Pour le reste, le recul des naissances de 2011 provient de la baisse de la fécondité. Cependant, cette baisse globale ne reflète pas l’évolution des taux de fécondité à tous les âges. Au-dessus de 33 ans, les taux de fécondité progressent continûment depuis 1978. Cette progression avait d’ailleurs commencé bien avant la remontée de l’ICF depuis son point bas de 1993-1994, mais elle était alors contrebalancée par la forte chute des taux de fécondité entre 20 et 24 ans. Cette chute, amorcée dès la fin des années 1960, ne s’est achevée qu’à la fin des années 1990. Depuis, ces taux restent relativement stables, de même que les taux de fécondité entre 25 et 29 ans, ce qui a permis à l’ICF de remonter, entraîné par la fécondité des femmes de plus de 30 ans.
NDLR : suite et fin demain 20 janvier 2012 sur ce blog