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Alcool : savoir dire non (06 12 2013)

Note publiée sur la brochure mensuelle Equilibres (n°99 décembre 2013) de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/numeros/99/alcool_une_campagne_pour_dire_non.asp

Alcool : Une campagne pour dire non

Synonyme de convivialité, l'alcool se boit entre amis, en famille, à l'occasion d'un repas, d'un apéritif, d'une fête... Refuser un verre n'est pas toujours facile. C'est pourquoi la nouvelle campagne de communication en promotion de la santé lancée le 18 novembre par l'Inpes ne pointe pas les dangers liés à la consommation d'alcool, mais valorise les moyens d'agir au quotidien pour refuser le verre de trop.

Au niveau mondial, la France figure parmi les pays les plus consommateurs d'alcool. Si la consommation globale a considérablement diminué depuis les années 50, la fréquence des consommations ponctuelles excessives est en hausse. Selon le "Baromètre santé Inpes 2010", 21 % des 31-45 ans ont connu au moins une ivresse au cours de l'année et 18 % déclarent un épisode mensuel d'alcoolisation importante (six verres ou plus en une même occasion). Par ailleurs, les données françaises de l'enquête française Health Behaviour in School-aged Children 2010 montrent que l'initiation commence assez tôt : 59 % des élèves de 6e ont en effet déjà expérimenté l'alcool, bien souvent dans le cadre familial avec, par exemple, du cidre ou du champagne.

Rabat-joie, moi ?

Doit-on se sentir obligé de boire de l'alcool pour profiter d'un moment convivial avec ses proches ? La campagne lancée par l'Inpes le 18 novembre entend débanaliser la consommation d'alcool et surtout valoriser ceux qui refusent de prendre un verre de plus (ou de trop) : ils ne gâcheront pas la fête et ne feront pas figure de rabat-joie. Il ne s'agit pas d'alerter ou d'informer, mais de renforcer les compétences personnelles et sociales (appelées "psycho-sociales" selon l'OMS) de la population, afin que chacun puisse s'affirmer de manière appropriée et positive dans ses relations avec les autres.

Oser dire non

La campagne prévoit la diffusion de deux spots TV illustrant respectivement une soirée entre amis et un repas en famille. Autant de moments propices à la consommation d'alcool. L'ambiance est festive et la bonne humeur au rendez-vous. Dans chacun des films, l'un des protagonistes refuse un verre – un choix finalement accepté par le groupe avec humour et légèreté, sans stigmatisation. Dire non paraît alors simple, possible et naturel.
Les spots renvoient vers le dispositif Alcool Info Service, qui a fait peau neuve à l'occasion du lancement de la campagne. Leur signature – Réduire sa consommation d'alcool, c'est réduire les risques pour santé – s'inscrit dans la lignée des recommandations de l'OMS, qui prône le "Less is better" ("moins c'est mieux").

Libérer la parole

Deux affiches à apposer en salle d'attente ont également été envoyées aux professionnels de santé. Objectif ? Encourager les patients à parler de leur consommation d'alcool avec leur médecin, une démarche parfois difficile. La première a été diffusée aux généralistes ; la deuxième, plus particulièrement destinée aux femmes enceintes, a été adressée aux gynécologues et aux sages-femmes.
Une troisième affiche grand public oriente vers le dispositif Alcool Info Service. Elle sera diffusée aux différents partenaires de l'Inpes et, notamment, auprès des structures qui accueillent les jeunes (collèges, lycées, mutuelles étudiantes, maisons des jeunes et de la culture – MJC, auberges de jeunesse, etc.).

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