Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Produits non alimentaires dangereux : retrait (07 04 2015)

Nous proposons cette note de synthèse parue le 23 mars 2015 sur le site VIE PUBLIQUE (cliquer ici pour accéder au site Vie Publique)

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/consommation-pres-2-500-produits-dangereux-retires-du-marche-europeen.html?xtor=EPR-140.html

 

Consommation : près de 2500 produits dangereux retirés du marché européen

 

En 2014, près de 2 500 produits (jouets, habillement, équipements électriques, véhicules à moteur, articles de puériculture, etc.) ont été soit interceptés avant d’entrer dans l’Union européenne (UE), soit retirés du marché, en raison de leur dangerosité pour les consommateurs. C’est ce qu’indiquent les chiffres 2014 du système d’alerte rapide pour les produits non alimentaires présentant un risque grave pour les consommateurs (Rapex), publiés par la Commission européenne le 23 mars 2015.

En 2014, deux catégories de produits ont été particulièrement concernées : les jouets (28%), ainsi que l’habillement, le textile et les articles de mode (23%). Ces produits présentaient le plus souvent des risques chimiques ou des risques de blessure et de suffocation. Les risques chimiques les plus courants concernaient des produits comme les chaussures et les articles en cuir (qui contenaient, par exemple, du chrome hexavalent, une substance sensibilisante pour la peau), les jouets et les articles de puériculture (contenant un plastifiant susceptible de provoquer des problèmes d’infertilité) et les bijoux fantaisie (dans lesquels avaient été décelés des métaux lourds nocifs, par exemple). La Chine reste le premier pays d’origine des produits mis en cause. En 2014, tout comme en 2013, 64% de l’ensemble des produits dangereux identifiés provenaient de ce pays.

 

Depuis 12 ans, la Commission européenne et les États membres de l’UE agissent de concert pour garantir la sécurité des produits de consommation mis sur le marché européen. À cette fin, ils utilisent le système d’alerte Rapex. Lorsqu’un pays détecte qu’un produit n’est pas sûr, il en informe les autres en le notifiant dans le Rapex. Tous les autres pays recherchent alors le produit en cause sur leurs marchés respectifs et ceux qui le trouvent indiquent dans le système la mesure de suivi adoptée (interdiction/cessation des ventes, retrait du marché, rappel du produit par le fabricant ou refus d’importation opposé par les autorités douanières). Aujourd’hui, 31 pays (États membres de l’UE ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège) prennent part au Rapex.

Les commentaires sont fermés.