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Ménages et environnement (1/3) (16 11 2017)

Nous vous proposons sur trois jours cette fiche pratique publiée en octobre 2017 sur le site du Ministère du Développement Durable (cliquer ici pour accéder au texte complet du Rapport)

http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab/2017/Datalab-25-menages-environnement-cc-ed-2017-oct2017.pdf

 

MENAGES ET ENVIRONNEMENT : Chiffres-clés (octobre 2017)

Sommaire

Dépenses des ménages

Empreinte Carbone des ménages

Empreinte Eau des Ménages

Habitat et consommation d’espace

Habitat et usage de l’eau

Habitat et consommation d’énergie

Habitat et émission de gaz à effet de serre

Les Français et la rénovation énergétique de leur logement

Répartition modale du transport intérieur de passagers

Émissions de CO2 liées à la circulation des voitures particulières

Utilisation des transports en commun

Dépenses alimentaires des ménages

Gaspillage alimentaire

Entretien et réparation des produits

Recyclage des déchets ménagers et assimilés

 

Dépenses des ménages

En France, la dépense de consommation finale des ménages augmente régulièrement depuis cinquante ans. En volume, elle a triplé depuis 1960, passant de 5 281 euros par habitant à 17 074 euros par habitant en 2016. En 2015, ce montant était légèrement supérieur à la moyenne européenne (UE-28) – (16 820 euros par habitant contre 14 504 euros).

En 2016, le logement (incluant les dépenses « contraintes » : loyer, consommation d’énergie…) constitue ainsi le premier poste de dépenses des ménages français, suivi de l’alimentation dont la part dans le total des dépenses de consommation des ménages a nettement diminué sur la période observée (28 % en 1960 contre 16 % en 2016), puis des dépenses consacrées aux loisirs, et de celles dédiées aux transports.

Avec l’apparition dans les années 1990 de la téléphonie mobile et d’internet, la part des produits des technologies de l’information et de la communication est passée de 0,1 % en 1960 à 5 % en 2016. Cette hausse n’a pas d’équivalent parmi les autres catégories de dépenses. Elle illustre l’impact des évolutions sociétales sur les modes de consommation des ménages.

Empreinte Carbone des ménages

 

 

En 2016, l’empreinte carbone de la demande nationale est estimée à 689 millions de tonnes de CO2 e (Mt CO2 e), soit 10,7 tonnes par habitant. En volume, elle a augmenté de 13 % entre 1995 et 2016, tandis qu’elle reste relativement stable rapportée au nombre d’habitants.

Les émissions associées aux importations représentent plus de la moitié de l’empreinte carbone des ménages. Entre 1995 et 2012, ces dernières ont augmenté de 85 %. À l’inverse, les émissions associées à la production intérieure ont diminué d’un quart sur la période observée. Les émissions directes des ménages générées par l’usage des voitures particulières et le chauffage des logements sont restées relativement stables (- 3 %).

Les émissions associées au logement, au transport et à l’alimentation constituent 70 % de l’empreinte carbone des ménages en 2012. Les émissions générées par les autres biens et services (activités culturelles et de loisirs, télécommunications, services financiers et assurances…), les services publics, ainsi que l’équipement et l’habillement des ménages, forment le tiers restant.

Définition : L’empreinte carbone induite par la consommation des ménages inclut les GES directement émis par les ménages (voiture, chauffage) et les émissions générées lors de la fabrication et le transport des produits consommés par ces derniers, que ces produits soient fabriqués en France ou à l’étranger.

Empreinte Eau des Ménages

L’empreinte eau de la France permet d’estimer le niveau de pression exercée par les ménages sur la ressource en eau à l’échelle mondiale en fonction de leurs modes de consommation (biens et services, y compris services publics, et investissements : infrastructures, logement, équipements).

 L’empreinte eau induite par la consommation en France inclut l’eau directement consommée par les ménages (eau du robinet) et celle utilisée lors de la production des biens et services consommés par ces mêmes ménages, qu’ils soient produits en France ou à l’étranger. Elle est égale à la somme de l’eau prélevée sur le territoire français et de celle prélevée à l’étranger pour la production des biens et services importés en France. À ce volume est retranché celui de l’eau prélevée en France pour la production des biens et services exportés.

En 2007, la composante bleue de l’empreinte eau varie de 270 à 650 m3 / habitant, selon la prise en compte ou non des prélèvements destinés au refroidissement des installations de production d’électricité.

L’empreinte est systématiquement supérieure aux prélèvements d’eau effectués sur le territoire (de 215 à 520 m3 par an par habitant, selon la prise en compte ou non des prélèvements destinés au refroidissement des installations de production d’électricité). Cela s’explique par la différence entre le volume d’eau associé aux exportations de la France et celui liée à ses importations. La France est donc importatrice nette d’eau virtuellement associée à ses échanges extérieurs. Selon le périmètre, la part de l’empreinte eau associée aux importations représente de l’ordre de 35 % à 45 % de l’empreinte.

Habitat et consommation d’espace

En 2014, l’habitat individuel et collectif occupe 4 % du territoire national avec 2,4 millions d’hectares et représente près de la moitié des sols artificialisés. L’autre moitié comprend les zones industrielles et commerciales, les routes, les chantiers, les parkings, les espaces verts, etc.

La surface occupée par l’habitat a augmenté presque 5 fois plus vite que la population au cours des deux dernières décennies. Cette pression accrue sur les sols s’explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : l’augmentation du nombre de ménages (plus rapide que celle de la population) et la diminution du nombre de personnes par logement, l’agrandissement des logements et des espaces attenants, ainsi que l’essor de l’habitat individuel, en particulier dans les zones rurales. Ainsi, entre 1984 et 2013, la surface moyenne des logements a augmenté de 11 %, passant de 82 m² à 90,9 m² par logement, tandis que le nombre moyen d’occupants a diminué (2,3 en 2013 contre 2,7 en 1984). Dans le même temps, la surface moyenne occupée par personne a également progressé de 31 %, passant de 30,7 m² à 40,3 m² (source : Insee, enquêtes Logement).

Ce phénomène d’artificialisation est particulièrement marqué dans les départements ayant une croissance démographique élevée tels que les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, mais également la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine et l’Aquitaine.

Habitat et usage de l’eau

Depuis 2004, la consommation domestique journalière d’eau potable diminue en France (- 13 % entre 2004 et 2013). Cette évolution suit celle des prélèvements pour l’alimentation en eau potable (- 18 % entre 2002 et 2013). L’augmentation du prix de l’eau, ainsi que le développement de l’offre d’équipements ménagers économiseurs d’eau, contribuent notamment à expliquer cette diminution progressive.

En 2013, un Français consomme en moyenne 143 litres d’eau par jour, contre 165 litres en 2004 et 151 litres en 2008. Cette moyenne masque cependant de fortes disparités territoriales, le niveau de consommation étant notamment lié au climat, à la pression touristique et à la présence de piscines privées et de jardins.

Ainsi, les consommations moyennes domestiques d’eau potable par habitant sont supérieures à la moyenne nationale dans des départements tels que les Bouches-du-Rhône (181 litres par jour), la Vendée (173 l. par jour) ou le Gard (159 l. par jour), tandis qu’elles sont plus faibles dans d’autres départements, notamment le Nord (97 l. par jour), le Pas-de-Calais (112 l. par jour) ou la Gironde (132 l. par jour).

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