https://www.insee.fr/fr/statistiques/4208956.html
Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente
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Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente
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En 2017, les niveaux de vie progressent légèrement, les inégalités sont quasi stables
Julien Blasco, Jorick Guillaneuf (division Revenus et patrimoine des ménages, Insee)
En 2017, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s’élève à 20 820 euros annuels, soit 0,4 % de plus qu’en 2016 en euros constants. Il augmente à un rythme modéré depuis quatre ans, après avoir diminué à la suite de la crise économique de 2008. Les 10 % de personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 11 190 euros. Les 10 % les plus aisées ont un niveau de vie au moins 3,4 fois supérieur, au-delà de 38 210 euros.
En 2017, les ménages d’actifs bénéficient de l’amélioration de la conjoncture du marché du travail : les niveaux de vie avant redistribution sont en légère hausse, sauf pour les ménages les plus modestes. Ces derniers ont néanmoins bénéficié de la montée en charge de la prime d’activité.
Au total, les niveaux de vie augmentent légèrement pour toute la distribution. Les inégalités de niveau de vie sont quasi stables : l’indice de Gini est de 0,289 en 2017, après 0,288 en 2016.
En 2017, 8,9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire, qui s’élève à 1 041 euros par mois. Le taux de pauvreté varie peu depuis 4 ans : il s’établit à 14,1 % de la population en 2017. L’intensité de la pauvreté est quasi stable, à 19,6 %.
La situation vis-à-vis de la pauvreté reste très liée au statut d’activité. En 2017, 37,6 % des chômeurs sont en situation de pauvreté, contre 7,1 % des salariés ; cet écart se réduit légèrement.
INSEE PREMIÈRE No 1772 Paru le : 10/09/2019
Sommaire
Le niveau de vie médian poursuit sa lente progression en 2017
La hausse du niveau de vie en 2017 est relativement homogène au sein de la distribution
Les inégalités de niveau de vie sont quasi stables en 2017
Le taux de pauvreté est de 14,1 % en 2017, l’intensité de la pauvreté est stable
Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente
Encadré : Revenu disponible, revenu avant redistribution et niveau de vie
Le niveau de vie médian poursuit sa lente progression en 2017
En 2017, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux (sources), le niveau de vie annuel médian des personnes vivant dans un ménage de France métropolitaine est de 20 820 euros, soit 1 735 euros par mois. Ce montant partage la population en deux, la première moitié ayant un niveau de vie inférieur et la seconde un niveau de vie supérieur. À titre d’illustration, cela correspond à un revenu disponible de 1 735 euros par mois pour une personne seule, et 3 644 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans (encadré).
En 2017, le niveau de vie médian augmente de 0,4 % en euros constants, c’est-à-dire en corrigeant de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. Il est supérieur de 0,7 % à celui de 2008 (figure 1). Depuis la crise économique de 2008, il connaît une période de quasi-stagnation d’une durée inédite : le niveau de vie médian a légèrement baissé entre 2008 et 2013 (– 0,3 % par an en moyenne), puis augmente lentement depuis (+ 0,5 % par an). Cette progression modérée depuis quatre ans reste très en deçà de celle observée avant 2008 (+ 1,4 % par an en moyenne entre 1996 et 2008).
Ces évolutions traduisent généralement celles du niveau de vie médian avant redistribution, c’est-à-dire avant paiement des prélèvements directs et réception des prestations sociales. Ces indicateurs ont suivi des hausses similaires entre 1996 et 2008, mais ont divergé après la crise : entre 2008 et 2013, la médiane du niveau de vie avant redistribution s’est stabilisée tandis que celle du niveau de vie après redistribution a diminué, notamment du fait d’une hausse des prélèvements. Depuis 4 ans, les deux indicateurs augmentent de nouveau au même rythme, dans un contexte d’amélioration de la conjoncture du marché du travail.
La hausse du niveau de vie en 2017 est relativement homogène au sein de la distribution
https://lekiosque.finances.gouv.fr.html
Analyse mensuelle - juillet 2019 |
En tendance, le solde du commerce extérieur se dégrade en juillet, après avoir connu trois mois de stabilité. C’est le résultat d’un repli des exportations, alors que les importations restent stables.
Cette dégradation du solde concerne les biens d’investissement et de consommation, la tendance restant stable pour les produits énergétiques et les biens intermédiaires.
SOLDE COMMERCIAL DE LA France (Biens)
LE SOLDE FLÉCHIT EN MOYENNE SUR TROIS MOIS
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/09/10/tresor-eco-n-243-perspectives-mondiales-a-l-automne-2019-ralentissement-et-incertitudes.html
Rédigé par DG Trésor • Publié le 10 septembre 2019
Après avoir diminué en 2018, la croissance mondiale baisserait sensiblement en 2019 (à +3,1 %), puis augmenterait légèrement (à +3,3 %) en 2020, portée par une accélération de l'activité dans certains pays émergents. Dans les grands pays avancés, la croissance reculerait, dans le sillage des États-Unis. Cependant, les aléas se sont accrus autour de ce scénario : aggravation du protectionnisme, risque renforcé d’un Brexit sans accord et incertitudes sur l’orientation des politiques économiques.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4196949#encadre1.html
En 2015, en France hors Mayotte, selon une définition large englobant domicile et établissement, 2,5 millions de seniors sont en perte d’autonomie, soit 15,3 % des 60 ans ou plus. Parmi eux, 700 000 peuvent être considérés en perte d’autonomie sévère. Les taux de prévalence de la perte d’autonomie sont plus élevés dans les départements du Massif central, alors qu’ils sont plus faibles dans la région francilienne et à l’Ouest. Les seniors des DOM sont plus fréquemment en perte d’autonomie que ceux du reste de la France, alors qu’ils sont en moyenne plus jeunes.
Parmi les seniors de 75 ans ou plus, 8,8 % vivent en institution. Ceux des DOM, de Paris et de la Corse vivent plus souvent à domicile que ceux des départements de l’Ouest ou du Massif central.
Si les tendances démographiques et l’amélioration de l’état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050, soit 16,4 % des seniors. Les taux de prévalence de la perte d’autonomie augmenteraient fortement dans les DOM et dans le Sud-Est de la France, en raison des effets de structure démographique, alors qu’ils resteraient stables dans les Hauts-de-Seine ou dans la Creuse.
Pour maintenir constant le pourcentage de personnes en établissement par département, sexe, tranche d’âge et degré de perte d’autonomie, il faudrait que le nombre de places en hébergement permanent en établissements pour personnes âgées augmente de 20 % d’ici à 2030 et de plus de 50 % à l’horizon 2050.
(Khaled Larbi _pôle Emploi-population, Insee_, Delphine Roy _Drees_ INSEE PREMIÈRE No 1767 Paru le : 25/07/2019)
Sommaire
2,5 millions de personnes âgées en perte d’autonomie
Les seniors sont plus souvent en perte d’autonomie dans le Massif central
Des seniors majoritairement à domicile
4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050
À politique publique de maintien à domicile inchangée, des besoins massifs en hébergement
Encadré : méthode de projection du nombre de personnes âgées en perte d’autonomie
2,5 millions de personnes âgées en perte d’autonomie
https://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/quelles-perspectives-pour-retraites-france-2070-previsions-du-cor.html#xtor=EPR-56.html
le 1er juillet 2019
Le système de retraite est-il à même de remplir les objectifs qui lui sont assignés (niveau de vie satisfaisant pour les retraités, équité entre les assurés, pérennité financière) ?
Dans son rapport annuel rendu public le 20 juin 2019, le Conseil d’orientation des retraites (COR) présente des perspectives à l’horizon 2070 en s’appuyant sur quatre scénarios. Les projections sont réalisées à législation constante.
Part des dépenses de retraite dans le PIB.