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statistiques, démographie - Page 50

  • Etat actionnaire et libéralisation de l’économie (1/2) (29 08 2017)

    Nous proposons sur 2 jours cette note d’analyse publiée le 9 août 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/economie/etat-actionnaire-son-adaptation-liberalisation-economie.html

    L’État actionnaire : son adaptation à la libéralisation de l’économie

    (Bercy, Ministère de l’économie et des finances © hassan bensliman - Fotolia.com)

    Le débat sur l’État actionnaire est relancé à l’été 2017 par la nationalisation des chantiers navals de Saint-Nazaire. Quel périmètre couvre réellement l’action l’État actionnaire ? Quelle est la stratégie affichée des pouvoirs publics ? Quelles sont les points faibles et les atouts de l’État actionnaire en France ?

    Sommaire

    1. Contexte et état des lieux

    2. L’ordonnance de 2014

    3. Les critiques contre l’État actionnaire

    4. L’État actionnaire, protecteur des entreprises en difficulté

    Contexte et état des lieux

    En France, l’État joue un rôle important dans un certain nombre de grandes entreprises. Cette situation résulte de l’histoire économique française au cours du XXe siècle qui a vu se succéder trois vagues de nationalisations.

    Une nationalisation est une opération juridique consistant à transférer à la collectivité la propriété d’une entreprise. La première série de nationalisations a eu lieu en 1936, après la victoire du Front populaire (SNCF, entreprises d’armement, aéronautique), la deuxième à la Libération, en 1945 (EDF, Renault, Banque de France, les grandes banques de dépôts) et la dernière, en 1982, au début du premier septennat de François Mitterrand (Saint-Gobain, Suez et Paribas, Rhône-Poulenc, Thomson, etc.).

    A partir des années 1986-1988, un mouvement inverse s’est déroulé et les entreprises publiques, qui ne remplissaient pas de missions de service public, ont toutes été privatisées. L’État a parfois gardé une partie du capital.

     

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  • Produit intérieur Brut : 2e trimestre (28 07 2017)

    Nous proposons aujourd’hui (hors tableaux et graphiques) cette note d’analyse publiée le 28 juillet 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/29086900.html

    Le PIB progresse de 0,5 % au 2e trimestre 2017

    Comptes nationaux trimestriels - première estimation (PIB) - deuxième trimestre 2017

    Au 2e trimestre 2017, le produit intérieur brut (PIB) en volume* continue de progresser : +0,5 %, pour le 3e trimestre consécutif. Les dépenses de consommation des ménages accélèrent légèrement (+0,3 % après +0,1 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) ralentit nettement (+0,5 % après +1,4 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au trimestre précédent.

    Les exportations rebondissent (+3,1 % après −0,7 %) tandis que les importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). Au total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,8 point après −0,6 point au trimestre précédent. À l'inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (−0,6 point après +0,7 point).

    Sommaire

    La production totale croît un peu plus vite

    La consommation des ménages accélère légèrement

    L'investissement des entreprises ralentit nettement

    Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB

    Les variations de stocks ralentissent

    Révisions

    Au 2e trimestre 2017, le produit intérieur brut (PIB) en volume* continue de progresser : +0,5 %, pour le 3e trimestre consécutif. Les dépenses de consommation des ménages accélèrent légèrement (+0,3 % après +0,1 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) ralentit nettement (+0,5 % après +1,4 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au trimestre précédent.

    Les exportations rebondissent (+3,1 % après −0,7 %) tandis que les importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). Au total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,8 point après −0,6 point au trimestre précédent. À l'inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (−0,6 point après +0,7 point).

    * Les volumes sont mesurés aux prix de l'année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS−CJO).

    La production totale croît un peu plus vite

    La production totale de biens et services accélère un peu au 2e trimestre 2017 (+0,8 % après +0,6 %). Elle augmente à nouveau dans les biens (+1,0 % après 0,0 %) tandis qu'elle est à peine moins dynamique qu'au trimestre précédent dans les services (+0,7 % après +0,8 %).

    La production manufacturière se redresse (+0,9 % après 0,0 %), principalement du fait du rebond dans la cokéfaction-raffinage. La production de gaz et d'électricité progresse à nouveau. Dans la construction, la production accélère (+1,0 % après +0,6 %). À l'inverse, elle ralentit très légèrement dans les services marchands (+0,8 % après +0,9 %).

    La consommation des ménages accélère légèrement

    La consommation des ménages accélère légèrement au 2e trimestre 2017 (+0,3 % après +0,1 %). Les dépenses en biens rebondissent (+0,4 % après −0,4 %), tandis qu'elles ralentissent en services (+0,2 % après +0,6 %).

    La consommation d'énergie se redresse (+0,5 % après −3,2 %). Les achats de biens fabriqués accélèrent légèrement (+0,2 % après +0,1 %), de même que la consommation alimentaire (+0,6 % après +0,4 %). Dans les services, le ralentissement de la consommation provient notamment de l'hébergement-restauration.

    L'investissement des entreprises ralentit nettement

    Au 2e trimestre 2017, la FBCF totale ralentit nettement (+0,5 % après +1,4 %) avec l'investissement des entreprises (+0,5 % après +2,1 %). L'investissement des ménages demeure soutenu (+1,0 % après +1,2 %). La FBCF en construction accélère légèrement (+0,8 % après +0,6 %), grâce à un regain de vigueur dans le génie civil. En revanche, l'investissement en biens manufacturés se replie nettement (−0,8 % après +2,0 %), surtout du fait d'un recul en biens d'équipement et, dans une moindre mesure, d'une baisse accentuée en matériels de transport. La FBCF en services marchands ralentit de façon notable (+1,0 % après +2,0 %) en raison notamment d'un repli en services aux entreprises.

    Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB

    Les exportations rebondissent au 2e trimestre 2017 (+3,1 % après −0,7 %), notamment en matériels de transport et en autres produits industriels. Dans le même temps, les importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). En particulier, les achats de produits pétroliers raffinés et de matériels de transport sont en repli. Au total, les échanges extérieurs contribuent à la croissance à hauteur de +0,8 point (après −0,6 point).

    Les variations de stocks ralentissent

    Au 2e trimestre 2017, les variations de stocks contribuent négativement à la croissance du PIB, pour −0,6 point (après +0,7 point début 2017). En particulier, elles diminuent fortement dans les matériels de transport (automobile et aéronautique).

    Révisions

    L'estimation de la croissance du PIB au 1er trimestre 2017 est confirmée à +0,5 %. De légères révisions des différents agrégats se compensent ; elles tiennent principalement à la révision des indicateurs et à l'actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.

  • Baccalauréat : résultats juin 2017 (26 08 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 31 juillet 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/baccalaureat-87-9-admis-session-juin-2017.html?xtor=EPR-56.html

    Baccalauréat : 87,9% d’admis à la session de juin 2017

    Le ministère de l’Éducation nationale a publié les chiffres du baccalauréat 2017 (session de juin). Avec 87,9% d’admis, le taux de réussite global de la session de juin 2017 est en légère baisse par rapport à celui de la session de juin 2016 (88,5%).

    729 600 candidats se sont présentés aux épreuves du baccalauréat en juin 2017, 641 700 ont été reçus.

    Dans les séries générales, le taux de réussite global est en baisse par rapport à 2016 et s’établit à 90,7%. La baisse la plus marquée est celle de la série ES qui passe sous la barre des 90% (89% de réussite).

    Dans les séries technologiques, le taux de réussite atteint 90,5% soit un niveau quasi identique à 2016 (-0,2 point). Le taux de réussite est de 91,2% dans le secteur de la production (STI2D, STL, STAV), de 89,9% dans le secteur des services (ST2S, STMG, Hôtellerie) et de 96,7% dans le secteur "disciplinaire" (STD2A et TMD).

    Dans les séries professionnelles, le taux de réussite global baisse légèrement (-0,7 point) rapport à 2016 pour s’établir à 81,5%. Le taux de réussite est de 79,4% dans le secteur de la production et de 83,4% dans le secteur des services.

    A l’issue de la session de juin 2017, 47,5% des candidats ont obtenu une mention. Au baccalauréat général, 53,4% des candidats sont admis avec mention (13% mention très bien, 16,9% mention bien, 23,5% mention assez bien).

    En 2017, la part des bacheliers dans une génération atteint 78,9% (+0,1 point par rapport à 2016).

    Mots clés : Enseignement

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    Sur la toile publique

  • Prix agricoles : point mensuel et annuel (21 08 2017)

    Nous proposons aujourd’hui (hors tableaux et graphiques) cette note d’analyse publiée le 27 juillet 2017 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2908281.html

     

    En juin 2017, hausse des prix des produits agricoles de 3,2 % sur un an

    En juin 2017, les prix des produits agricoles (Indices des prix agricoles IPPAP, IPAMPA) continuent de ralentir sur un an (+3,2 % après +5,3 % en mai et +6,6 % en avril). Hors fruits et légumes, ils diminuent de 0,2 % sur un mois et croissent de 4,0 % sur un an.

    Sommaire

    1. Les prix des céréales se redressent tandis que ceux des oléagineux continuent de diminuer
    2. Les prix des fruits frais chutent ; ceux des légumes frais augmentent légèrement
    3. Prix des animaux en baisse, prix du lait en hausse
    4. Baisse des prix d'achat des moyens de production
    5. Révision

     

    En juin 2017, les prix des produits agricoles continuent de ralentir sur un an (+3,2 % après +5,3 % en mai et +6,6 % en avril). Hors fruits et légumes, ils diminuent de 0,2 % sur un mois et croissent de 4,0 % sur un an.

    1.Les prix des céréales se redressent tandis que ceux des oléagineux continuent de diminuer

    En juin 2017, les prix des céréales rebondissent (+2,8 %). Les canicules en Europe de l'Ouest et aux États-Unis ont suscité des craintes de baisse de rendement pour le blé et le maïs. Les prix des oléagineux décroissent de nouveau (−11,5 % sur trois mois) : la baisse du prix du pétrole limite l'attrait des agro-carburants tandis que le marché des huiles est saturé en raison d'une demande atone de l'industrie agro-alimentaire.

    2.Les prix des fruits frais chutent ; ceux des légumes frais augmentent légèrement

    En juin 2017, les prix des fruits frais se replient nettement sur un an (−12,4 %). Le prix de l'abricot plonge d'un tiers sous l'effet d'une offre abondante. Les températures élevées en juin ont accéléré les récoltes en France ; celles-ci sont de plus concurrencées par les arrivages espagnols saisonniers. Le prix de la cerise chute aussi, de près de 20 %. Sa production est revenue à la normale par rapport aux faibles volumes de l'an dernier. À l'inverse, les prix des légumes frais se redressent un peu (+1,1 %). Celui de la tomate est en hausse, le temps précocement estival ayant précipité la demande. Les prix des vins diminuent globalement de 0,5 % sur un an : ceux des vins d'appellation augmentent de 1,9 % tandis que les prix des vins sans appellation, concurrencés par les vins espagnols, baissent de 10,8 %.

    3.Prix des animaux en baisse, prix du lait en hausse

    En juin, les prix des animaux continuent de baisser dans l'ensemble (−1,3 % après −0,6 %). Le prix du porc recule depuis deux mois (−5,9 % en juin après −2,7 %) avec le repli de la demande chinoise. Le prix des ovins augmente franchement (+6,2 %) avec, côté demande, la fin du ramadan et, côté offre, un recul des exportations néo-zélandaises.

    4.Baisse des prix d'achat des moyens de production

    En juin 2017, les prix des consommations intermédiaires diminuent de nouveau (−0,7 %, comme en mai) du fait de la baisse des prix des engrais (−4,3 %) et de l'énergie (−2,3 %). Sur un an, ils se replient de 0,3 %, freinés notamment par la baisse du prix des engrais (−4,9 %). Les prix des biens d'investissement sont stables sur le mois et en hausse de 1,7 % sur un an.

    5.Révision

    L'évolution sur un an de l'IPPAP a été abaissée de 0,1 point en mai ; celle de l'IPAMPA est inchangée.

  • Consommation des ménages : juin (16 08 2017)

    Nous proposons aujourd’hui (hors tableaux et graphiques) cette note d’analyse publiée le 28 juillet 2017 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2908290.html

    La consommation des ménages en biens se replie en juin 2017 (−0,8 %) mais rebondit sur l'ensemble du 2e trimestre (+0,4 %).

    En juin 2017, les dépenses de consommation des ménages en biens diminuent de 0,8 % en volume*, après deux mois consécutifs de hausse. Cependant, elles rebondissent sur l'ensemble du 2e trimestre (+0,4 % après −0,4 %).

    (*Les volumes sont mesurés aux prix de l'année précédente chaînés (en milliards d'euros 2010) et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).

     

    Sommaire

    1.Biens fabriqués : net repli en juin, légère hausse sur le trimestre

    2.Biens durables : repli en juin, accélération sur le trimestre

    3.Habillement-textile : baisse en juin et sur le trimestre

    4.Autres biens fabriqués : légère hausse en juin, repli sur le trimestre

    5.Alimentaire : nouvelle baisse en juin, légère accélération sur le trimestre

    6.Énergie : légère baisse en juin, léger rebond sur le trimestre

    7.L'évolution de mai 2017 est légèrement abaissée

     

    1.Biens fabriqués : net repli en juin, légère hausse sur le trimestre.

    En juin 2017, les achats de biens fabriqués se contractent (−1,0 % après +1,2 %). Sur l'ensemble du trimestre, ils augmentent très légèrement (+0,2 %) : le recul des dépenses en textile-habillement atténue le rebond des achats de véhicules et le dynamisme des achats de biens d'équipement du logement.

    2.Biens durables : repli en juin, accélération sur le trimestre

    En juin, la consommation en biens d'équipement du logement, notamment en produits électroniques grand public, baisse pour le troisième mois consécutif. Elle ralentit sur l'ensemble du trimestre (+0,9 % après +1,8 %).

    Les achats d'automobiles sont quasi stables en juin : le repli en véhicules neufs est compensé par une accélération des achats de véhicules d'occasion et de deux-roues. Sur l'ensemble du trimestre, les achats d'automobiles rebondissent (+1,0 % après −0,9 %).

    3.Habillement-textile : baisse en juin et sur le trimestre

    En juin, les dépenses en habillement-textile se replient fortement (−4,7 %). La baisse est moins marquée sur l'ensemble du trimestre (−0,4 %).

    4.Autres biens fabriqués : légère hausse en juin, repli sur le trimestre

    En juin, les achats en « autres biens fabriqués » se redressent légèrement (+0,3 % après −0,1 %), principalement grâce au rebond des dépenses en quincaillerie-bricolage. Sur l'ensemble du trimestre, ces achats se replient (−0,4 % après une stabilité au premier trimestre).

    5.Alimentaire : nouvelle baisse en juin, légère accélération sur le trimestre

    En juin 2017, la consommation totale de produits alimentaires diminue nettement (−0,8 % après −0,1 % en mai). Toutefois, la consommation de tabac est en hausse. Sur l'ensemble du deuxième trimestre, les dépenses alimentaires accélèrent légèrement (+0,6 % après +0,4 %).

    6.Énergie : légère baisse en juin, léger rebond sur le trimestre

    En juin 2017, la consommation d'énergie se replie légèrement (−0,2 %), après deux mois de hausse soutenue. Les dépenses en gaz et électricité diminuent ; celles en produits raffinés augmentent (+0,7 %) du fait de la très forte hausse des achats de fioul tandis que la consommation de tous les autres carburants recule. Sur l'ensemble du trimestre, les dépenses d'énergie rebondissent légèrement (+0,5 %), après une forte baisse au premier trimestre (−3,2 %).

    7.L'évolution de mai 2017 est légèrement abaissée

    Par rapport à l'estimation précédente, l'évolution des dépenses de consommation des ménages en biens en mai 2017 est abaissée de 0,1 point, à +0,9 %. Depuis la précédente publication, de nouvelles informations ont été intégrées et les coefficients de correction des variations saisonnières ont été actualisés.

  • Tourisme France : bilan hiver 2016 (14 08 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 6 juillet 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/hiver-2016-2017-bilan-touristique-positif.html?xtor=EPR-56.html

    Hiver 2016-2017 : un bilan touristique positif

    La saison touristique de décembre 2016 à mars 2017 est marquée par un rebond du nombre des nuitées dans les hébergements collectifs touristiques métropolitains (+1,6% par rapport à l’hiver précédent). Dans une étude publiée fin juin 2017, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dresse un bilan positif de l’hiver 2016-2017 surtout dans les espaces urbains.

    Retour des touristes en Ile-de-France

    La région Ile-de-France héberge plus du quart (28,5%) des nuitées hivernales, dont la moitié dans Paris. Par rapport à l’hiver 2015-2016, la fréquentation y progresse nettement (+12,4%) et enraye la chute constatée à la suite des attentats de novembre 2015 (–8,3%). Le retour de la clientèle étrangère dans la région parisienne est massif (+14,9%) mais il ne permet pas de rattraper le niveau d’il y a deux ans (baisse de 2% sur deux ans).

    Fréquentation en baisse dans les stations de ski

    Affectée par un manque d’enneigement, la fréquentation des stations de ski est en baisse. Les hébergements touristiques ont vu leur nombre de nuitées diminuer de 8,9% par rapport à l’hiver 2015-2016. La baisse est inégalement répartie selon les massifs : relativement modérée (–3,9% à –5,8%) dans les vallées de la Tarentaise, de la Maurienne et du Mont-Blanc, elle est plus élevée ailleurs.

    Situation contrastée en province

    La province, qui pâtit de la moindre fréquentation des stations de ski, connaît une diminution de 2,1%. Dans les espaces urbains de province, l’activité progresse de 3,1% (après +4,5% à l’hiver 2015–2016). A l’inverse, elle se contracte dans l’espace rural (–0,8%) et sur le littoral (–2,2%).

    L’activité se contracte dans les régions Hauts-de-France (-4,0%), Centre-Val de Loire (-2,3%), Bourgogne-Franche-Comté (-1,6%), Pays de la Loire (-0,1%). En revanche, le nombre de nuitées croît dans cinq régions, en particulier, en Nouvelle-Aquitaine (+6%) et en Corse (+5,9%). Tirée par le tourisme urbain, trois autres régions, la Bretagne, le Grand Est et la Normandie connaissent une modeste augmentation de 2,5%, 1,5% et 0,5%.