SIDA : 6600 nouveaux séro-positifs en 2014
Nous proposons aujourd’hui une note d’information publiée le 1er avril 2016 sur le site Vie Publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)
http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/sida-6-600-personnes-ont-appris-leur-seropositivite-2014.html?xtor=EPR-56.html
Le 1er avril 2016, à la veille du lancement du "Sidaction", l’Institut national de veille sanitaire (InVS) publie un point épidémiologique sur les découvertes de séropositivité au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et de sida en 2014.
En 2014, près de 6 600 personnes ont découvert leur séropositivité VIH. Ce nombre est stable depuis 2007. Parmi les personnes qui ont découvert leur séropositivité, plus de 60% sont des hommes. L’âge médian au diagnostic est de 38 ans. Les rapports hétérosexuels restent le mode de contamination prépondérant des personnes diagnostiquées en 2014 (56%). Viennent ensuite les contaminations par rapports sexuels entre hommes (42%). L’usage de drogues injectables ne représente qu’un pour cent des contaminations. Les hommes homosexuels et les hétérosexuels nés à l’étranger restent les deux groupes les plus touchés. Les découvertes de séropositivité VIH semblent stables dans tous les groupes sauf chez les hommes homosexuels. Chez ces derniers, le nombre de personnes diagnostiquées augmente de façon significative entre 2011 et 2014. En 2014, près de 2 800 hommes homosexuels ont ainsi découvert leur séropositivité.
Les estimations d’incidence laissent penser que le nombre annuel de contaminations est toujours très élevé et supérieur à celui des découvertes de séropositivité. Le recours au dépistage reste donc insuffisant. Pour l’InVS, ces données tendent aussi à montrer que les comportements à risque augmentent dans cette population. Il convient donc de mobiliser tous les outils de prévention.
En 2014, 1 200 personnes ont développé une pathologie indicatrice de sida. Depuis 2010, plus de la moitié des nouveaux cas de sida (55%) sont diagnostiqués chez des personnes qui ignoraient leur infection VIH. Près de 80% des cas n’avaient pas reçu de traitement antirétroviral avant le diagnostic de sida.