https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/commissariat-general-au-developpement-durable-cgdd.html
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Jean-Pierre Decool attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, à propos de l'existence de statistiques relatives aux accidents mettant en cause les cyclistes. Si l'usage des deux-roues est à encourager, grâce au développement de certains services proposés par certaines villes, il entraîne des situations nouvelles de circulation en perturbant les habitudes des piétons, des cyclistes et des automobilistes.
Il lui demande si des statistiques relatives aux accidents mettant en cause les cyclistes sont en cours au même titre que les statistiques des accidents de la route et, dans l'affirmative, s'il serait possible d'accéder à ces statistiques.
Pour accéder au texte complet sous pdf (texte, tableaux, diagrammes), cliquer sur le lien ci-dessous :
Bilan énergétique de la France en 2016 (Données définitives Décembre 2017)
Même s’il reste à un niveau historiquement élevé, le taux d’indépendance énergétique de la France métropolitaine baisse de deux points en 2016. En effet, la production primaire baisse de 4,8 % en raison d’arrêts prolongés de centrales nucléaires, tandis que la consommation primaire décroît plus modérément de 1,6 %.
Compte tenu des températures moins douces en 2016 qu’en 2015, la baisse de la consommation primaire corrigée des variations climatiques atteint même 3,2 %. Elle trouve son origine à la fois dans la diminution des pertes de transformation (liée à celle de la production nucléaire) et dans celle de la consommation finale.
Ainsi, si la consommation se stabilise dans les transports, elle baisse légèrement dans le résidentiel et, de manière plus marquée, dans l’industrie et le tertiaire à climat constant. La facture énergétique des ménages, malgré la hausse de leur consommation réelle, reste stable grâce à la baisse des prix du gaz et des produits pétroliers et au ralentissement de celui de l’électricité. La consommation d’énergie primaire des départements d’outre-mer (DOM) s’élève à 3,6 Mtep, en hausse de 0,5 %.
MENAGES ET ENVIRONNEMENT : Chiffres-clés (octobre 2017)
Sommaire
Dépenses des ménages
Empreinte Carbone des ménages
Empreinte Eau des Ménages
Habitat et consommation d’espace
Habitat et usage de l’eau
Habitat et consommation d’énergie
Habitat et émission de gaz à effet de serre
Les Français et la rénovation énergétique de leur logement
Répartition modale du transport intérieur de passagers
Émissions de CO2 liées à la circulation des voitures particulières
Utilisation des transports en commun
Dépenses alimentaires des ménages
Gaspillage alimentaire
Entretien et réparation des produits
Recyclage des déchets ménagers et assimilés
Émissions de CO2 liées à la circulation des voitures particulières
Les voitures particulières émettent plus de la moitié des émissions de CO2 des transports. Après avoir augmenté dans les années 1990 (+ 11 % entre 1990 et 2000), les émissions des voitures particulières sont en baisse depuis 2003 (- 10 % entre 2003 et 2014), sans pour autant retrouver le niveau de 1990 (64,8 millions de tonnes). En 2014, elles repartent à la hausse (+ 0,5 % par rapport à 2013), atteignant 66,8 millions de tonnes. Leur rythme suit celui du parcours annuel moyen des voitures particulières, en baisse progressive depuis 2000. En 2014, il atteint 12 753 km par véhicule.
À l’inverse, alors que la distance annuelle par véhicule diminue, la circulation des voitures particulières augmente avec le parc roulant, atteignant 405 milliards de km-véhicules en 2014 pour 31,7 millions de véhicules immatriculés en France. Depuis 2000, le parc roulant de voitures particulières progresse moins vite que le nombre de ménages (+ 14 % contre + 16 % entre 2000 et 2014), marquant une rupture avec la dynamique des années 1990 où la tendance était inversée.
L’augmentation de la taille de la population (+ 13 %) associée à celle de la distance parcourue par personne (+ 2 %) explique cette hausse des émissions de CO2 . A contrario, la consommation moyenne de carburant exprimée en voyageur-km ainsi que le contenu en CO2 moyen des carburants, en baisse sur la période observée (- 5 % chacun), ont contribué à limiter la hausse de ces émissions.
Afin de répondre aux enjeux climatiques, la France s’est engagée, avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et à diviser par quatre ses émissions entre 1990 et 2050. Dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone, elle vise également une réduction de 29 % des émissions dans le secteur des transports sur la période 2015-2028.
Utilisation des transports en commun
MENAGES ET ENVIRONNEMENT : Chiffres-clés (octobre 2017)
Sommaire
Dépenses des ménages
Empreinte Carbone des ménages
Empreinte Eau des Ménages
Habitat et consommation d’espace
Habitat et usage de l’eau
Habitat et consommation d’énergie
Habitat et émission de gaz à effet de serre
Les Français et la rénovation énergétique de leur logement
Répartition modale du transport intérieur de passagers
Émissions de CO2 liées à la circulation des voitures particulières
Utilisation des transports en commun
Dépenses alimentaires des ménages
Gaspillage alimentaire
Entretien et réparation des produits
Recyclage des déchets ménagers et assimilés
Habitat et consommation d’énergie
En 2015, la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel atteint 472 térawatt-heure (TWh), soit une hausse de 10 % par rapport à 1985. Après une croissance soutenue dans les années 1990 (+ 22 % entre 1985 et 2001), elle diminue progressivement depuis le début des années 2000 (- 9 % entre 2002 et 2015), tandis que le nombre de résidences principales continue d’augmenter.
En trente ans, la consommation liée au chauffage, premier usage énergétique, a baissé de 2 %, passant de 330 TWh en 1985 (77 % de la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel), à 323 TWh en 2015 (68 %).
Dans le même temps, la consommation finale d’énergie liée aux autres usages augmente (respectivement + 18 % et + 17 % pour les usages eau chaude sanitaire et cuisson). La consommation liée à l’usage spécifique électricité connaît la plus forte augmentation (+ 111 % sur la période observée). En passant de 8 % de la consommation finale d’énergie en 1985 à 16 % en 2015, elle devient le deuxième facteur de consommation finale d’énergie du secteur résidentiel. L’essor des technologies de l’information et de la communication contribue à cette évolution. À titre d’exemple, d’après l’Insee, la part des ménages équipés en ordinateur est passée de 45 % en 2004 à 77 % en 2013.
Afin de répondre à l’enjeu d’efficacité énergétique, la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe pour objectif de rénover énergétiquement 500 000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes. Elle vise ainsi une baisse de 15 % de la précarité énergétique d’ici 2020. Elle prévoit également qu’avant 2025, tous les bâtiments privés résidentiels dont la consommation en énergie primaire est supérieure à 330 kWh/m² et par an d’énergie primaire (ce qui correspond aux étiquettes DPE « F » et « G ») devront avoir fait l’objet d’une rénovation énergétique.
Habitat et émission de gaz à effet de serre
Datalab essentiel n° 117 - Aout 2017
Au deuxième trimestre 2017, la production d’énergie primaire recule de 1,9 % en glissement annuel, pour un total de 26,4 Mtep.
Cette baisse est avant tout celle de la production hydraulique, qui pâtit d’une pluviométrie globalement déficitaire, tout particulièrement en avril. Le nucléaire se replie légèrement tandis que l’éolien et le solaire photovoltaïque progressent, à des rythmes toutefois différenciés. La consommation d’énergie primaire, à 53 Mtep, recule également de 1,9 % en l’espace d’un an, à la faveur d’un printemps relativement chaud.
Le taux d’indépendance énergétique est stable en glissement annuel au deuxième trimestre et frôle les 50 %. En cumul sur une année, entre juillet 2016 et juin 2017, il s’élève à 47 %, contre 50,6 % un an auparavant.
Alors qu’elle était orientée à la baisse sur les trois mois précédents, passant de 4 à 3 Md€ entre janvier et avril, la facture énergétique de la France rebondit de 12 % en mai pour s’établir à 3,4 Md€. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre juin 2016 et mai 2017, elle s’élève à 38,1 Md€, en hausse de 11 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Mis à jour le 11/08/2017