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alcool - Page 2

  • Voyages en Europe : douanes pour tabac et alcool (09 07 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 28 juin 2019 sur le site du Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

     

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13475?xtor=EPR-100.html

    Voyage en Europe : quelles franchises sur le tabac et l'alcool ?

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  • Alcool : impact sur la santé (26 04 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 26 mars 2019 sur le site du Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (cliquer ici pour accéder au site du BEH n° 10-11)

    http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/10-11/2019_10-11_0.html

    Alcool : un impact sur la santé, même à faibles doses

    Pr Mickaël Naassila
    Président de la Société française d’alcoologie et directeur de l’Unité INSERM UMR 1247 Groupe de recherche sur l’alcool & les pharmacodépendances de l’Université de Picardie Jules Verne

    Si la consommation d’alcool procure du plaisir et permet de se conformer à la norme sociale qui fait de l’alcool un vrai ″lubrifiant social″ et un acteur essentiel de notre culture et de notre économie, les dommages engendrés pour notre santé et in fine notre société sont considérables. Les travaux les plus récents ont ouvert une nouvelle ère dans la compréhension et l’estimation de l’impact de l’alcool sur la santé humaine, notamment les maladies cardiovasculaires, les démences, les hépatopathies et les cancers. Par ailleurs, les dernières données scientifiques ont mis en lumière un impact sur la santé dès les faibles niveaux de consommation.

    Les études les plus récentes, même si elles aussi ne sont pas exemptes de biais méthodologiques, ne rapportent globalement pas de bénéfices à consommer des faibles quantités d’alcool et révèlent qu’au-delà de 10 verres d’alcool par semaine (100 g d’éthanol pur) la mortalité attribuable à l’alcool devient significative et augmente de manière exponentielle. Plus de 50% de la mortalité liée à une maladie touchant le foie est attribuable à l’alcool et ce dernier est un contributeur important du fardeau du virus de l’hépatite C. Soixante maladies et deux cents items de la classification internationale des maladies sont liés à la consommation d’alcool, ce qui explique sûrement pourquoi l’alcool a été identifié comme une des toutes premières causes d’hospitalisation grâce aux données PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d’information) de 2012 en France. Les dommages attribuables à l’alcool sont sans commune mesure avec les éventuels effets ″bénéfiques ou protecteurs″ de l’alcool. Lorsque l’on regarde dans les détails les derniers chiffres de mortalité attribuable à l’alcool, la mortalité ″évitable″ (si la consommation d’alcool avait des effets protecteurs) est plus de 210 fois inférieure à la mortalité attribuable à l’alcool (la mortalité ″évitable″ est inférieure à 5 pour mille).

     

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  • Consommations nocives d’alcool : plan de lutte (30 11 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 10 novembre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160722655.html

    Question écrite n° 22655 de M. Alain Dufaut (sénateur du Vaucluse)

    Alain Dufaut attire l'attention de M. le Premier ministre sur le rapport que vient de publier la Cour des comptes sur les politiques de lutte contre les consommations nocives d'alcool.

    Ce rapport semble remettre en cause les fondements des politiques de santé publique qui reposent jusqu'à maintenant sur la lutte contre les consommations excessives. Le rapport recommande de mettre en œuvre des actions ciblant l'ensemble de la population en souhaitant non plus lutter contre les excès de consommation d'alcool mais en faisant baisser la consommation moyenne. Une telle approche remet ainsi en cause toute idée de consommation modérée. La disparition annoncée des repères de consommation soulève par ailleurs des interrogations quant à la diffusion d'une information utile et efficace pour les consommateurs. L'éventail des mesures proposées par la Cour des comptes, sans priorisation ni ciblage des populations à risque, est source de profondes préoccupations, notamment en termes de fiscalité et d'encadrement de la publicité.

     
    Les seules politiques publiques en matière de lutte contre l'alcoolisme qui sont efficaces sont celles qui sont basées sur la lutte contre les excès et dont les moyens sont orientés vers la prévention et la protection des publics à risque dont les jeunes. 


    À la différence, les politiques qui visent à faire diminuer la consommation globale, y compris des consommateurs modérés, ont démontré leur inefficacité. Il souligne d'ailleurs que la consommation de vin a baissé de 66 % en cinquante ans et de 20 % ces dix dernières années. 

    Il souhaite connaitre la vision du Premier ministre sur les fondements des politiques publiques en matière de lutte contre l'alcoolisme et savoir quelles suites le Gouvernement entend donner à ce rapport et aux propositions qui sont faites.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 10/11/2016 p. 4932

     

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  • Alcool : lutte contre consommations nocives (11 11 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 6 octobre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160722706.html

     

    Question écrite n° 22706 de M. Alain Milon (sénateur du Vaucluse)

    Alain Milon attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le rapport publié en juin 2016 par la Cour des comptes sur les politiques de lutte contre les consommations nocives d'alcool. Ce rapport semble remettre en cause les fondements des politiques de santé publique qui reposent jusqu'à maintenant sur la lutte contre les consommations excessives. Le rapport recommande de mettre en œuvre des actions ciblant l'ensemble de la population en souhaitant non plus lutter contre les excès de consommation d'alcool mais en faisant baisser la consommation moyenne. Une telle approche remet ainsi en cause toute idée de consommation modérée. La disparition annoncée des repères de consommation soulève par ailleurs des interrogations quant à la diffusion d'une information utile et efficace pour les consommateurs. L'éventail des mesures proposées par la Cour des comptes, sans priorisation ni ciblage des populations à risque, est source de profondes préoccupations notamment en termes de fiscalité et d'encadrement de la publicité.

     
    Il soutient que les seules politiques publiques en matière de lutte contre l'alcoolisme qui sont efficaces sont celles qui sont basées sur la lutte contre les excès et dont les moyens sont orientés vers la prévention et la protection des publics à risque dont les jeunes. En revanche, les politiques qui visent à faire diminuer la consommation globale, y compris des consommateurs modérés, ont démontré leur inefficacité.

     
    Il souligne d'ailleurs que la consommation de vin a baissé de 66 % en 50 ans et de 20 % ces dix dernières années.

     
    Il souhaite connaitre sa vision sur les fondements des politiques publiques en matière de lutte contre l'alcoolisme et savoir quelles suites le Gouvernement entend donner à ce rapport et aux propositions qui sont faites.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 06/10/2016 p. 4280

     

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  • Alcoolisation fœtale (23 10 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 15 octobre 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506514.html

    Question écrite n° 06514 de M. Jean-Claude Lenoir (sénateur de l’Orne)

     

    M. Jean-Claude Lenoir attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'intérêt qu'il y aurait à diagnostiquer très tôt les enfants atteints de syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF), à l'instar de ce qui se pratique au Canada. En effet, l'association « Vivre avec le SAF » estime que l'alcoolisation fœtale touche plus de 7 000 enfants par an en France et que 500 000 personnes de toutes classes sociales vivraient avec ce handicap sans le savoir.

     

    L'association rappelle en outre que le SAF provoque des lésions cérébrales entraînant de graves séquelles et qu'il est, dans sa forme grave, la première cause de déficience mentale non-génétique. Elle souligne également que 80 % des séquelles ne sont pas visibles mais sont à l'origine de troubles de l'apprentissage ou du comportement qui se traduisent souvent par l'échec scolaire, voire la délinquance. Sans diagnostic précoce, les enfants atteints du SAF risquent ainsi de développer des troubles secondaires graves. L'association « Vivre avec le SAF » estime à neuf milliards d'euros le coût du non-diagnostic des personnes atteintes de troubles consécutifs à l'alcoolisation fœtale (TCAF) dans notre pays.

     

    C'est la raison pour laquelle elle plaide pour la reconnaissance de ce fléau et pour le développement de centres de diagnostics. Il souhaiterait connaître les mesures que les pouvoirs publics envisagent de prendre pour limiter les conséquences du syndrome d'alcoolisation fœtale et pour lutter contre ses causes.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée dans le JO Sénat du 15/10/2015 p. 2429

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  • Adolescents : Cannabis, tabac, alcool en hausse (30 04 2015)

    Note de synthèse publiée le 22 avril 2015 sur le site Vie Publique (cliquer ici pour accéder au site Vie Publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/cannabis-tabac-alcool-consommation-adolescents-hausse-20150422.html

    Cannabis, tabac, alcool : la consommation des adolescents en hausse

    La consommation de cannabis est repartie à la hausse chez les adolescents de 17 ans entre 2011 et 2014, après plusieurs années de baisse. Dans le même temps, les usages réguliers de tabac et d’alcool progressent légèrement. C’est ce que révèlent les premiers résultats de l’enquête menée lors des journées Défense et citoyenneté de mars 2014, publiés par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en avril 2015.

    Entre 2011 et 2014, l’expérimentation du cannabis augmente, dans des proportions comparables pour les garçons et les filles (elle passe de 44% à 49,8% des garçons, de 38,9% à 45,8% des filles). Les niveaux de consommation augmentent également. En 2014, 38,2% des jeunes de 17 ans ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année et 9,2% sont des consommateurs réguliers (plus de 10 fois dans le mois). Parmi ceux ayant consommé dans l’année, 25,7% des garçons et 17,3% des filles présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance au cannabis. Au total, cela représente 8% des adolescents de 17 ans en 2014 (contre 5,3% en 2011).

    Sur la même période, l’expérimentation du tabac se stabilise (68,4%) et celle de l’alcool baisse (91% en 2011, 89,3% en 2014). L’usage quotidien du tabac progresse légèrement, passant de 31,5% à 32,4%. La consommation régulière d’alcool (au moins dix consommations au cours du mois) passe de 10,5% à 12,3%, mais les ivresses diminuent. En 2014, 58,9% des jeunes de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres, 25,3% (contre 27,8% en 2011) ont connu au moins trois ivresses alcooliques dans l’année. Il en est de même des alcoolisations ponctuelles importantes (au moins 5 verres en une occasion), qui régressent sensiblement entre 2011 et 2014.

     

    Parallèlement à ces évolutions, la part des adolescents de 17 ans n’ayant expérimenté aucun de ces trois produits poursuit sa progression : 8% en 2014, contre 6,6% en 2011 et 5,1% en 2008.