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alcool - Page 3

  • Alcool et jeunes (21 05 2015)

    Nous proposons cet article publié dans le dernier numéro d’Equilibres (n° 114 avril-mai 2015), la revue de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/equilibre/numeros/114/ivresse-chez-les-jeunes.asp

    Les ivresses de plus en plus fréquentes chez les jeunes

    Les résultats du Baromètre santé Inpes 2014 indiquent qu’un nombre croissant de jeunes pratiquent l'alcoolisation massive. La hausse des consommations excessives d’alcool chez les 18-25 ans est une tendance relevée par les Baromètres santé depuis dix ans. Cette recherche d'ivresse, qui s'apparente aubinge drinking (alcoolisation massive rapide) des Anglo-saxons, est étudiée pour la première fois en France.

    Le Baromètre santé permet d’analyser l’évolution des comportements des Français vis-à-vis de l’alcool et de la représentation qu’ils s’en font. Les premiers résultats analysés concernent la manière de s'alcooliser des 18-25 ans : les jeunes ne boivent pas tous les jours (moins de 2 % ont une consommation quotidienne), mais « s'offrent » régulièrement une « cuite », prenant des risques inconsidérés à cette occasion. Cette alcoolisation ponctuelle importante (API) aussi nommée binge drinking correspond à plus de six verres d'alcool en une seule fois.

    Un phénomène générationnel qui touche de plus en plus les filles

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  • Consommation d’alcool : prévention, repères (31 03 2014)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 13 mars 2014 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130607115.html

    Question écrite n° 07115 de M. Roland Courteau (sénateur de l’Aude)

    M. Roland Courteau appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question de la mise en place d'une vaste campagne d'information sur les repères de consommation d'alcool. 

    En effet, cette campagne apparaît essentielle: au-delà des actions de la filière vin, une campagne nationale, menée par l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), permettrait d'assurer une meilleure connaissance de ces repères issus des recommandations de l'organisation mondiale pour la santé (OMS) et rappelés dans le programme national nutrition santé 2011-2015 (3 verres maximum par jour pour un homme, 2 verres maximum par jour pour une femme).

     

    C'est pourquoi il aimerait savoir si le Gouvernement envisage de mettre en place une telle campagne.

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 13/03/2014 p. 693

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  • Mineurs et alcool (21 12 2013)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 décembre 2013 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ130506397.html

     

    Question écrite n° 06397 de M. Roland Povinelli (sénateur socialiste des Bouches-du-Rhône)

    M. Roland Povinelli attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les statistiques relatives à la consommation d'alcool par les mineurs.

     
    Pour la première fois, une enquête montre la continuité de la consommation d'alcool du collège au lycée. Fondés sur deux enquêtes scolaires internationales, les résultats sont clairs : « Les premières consommations régulières comme les premières ivresses se développent fortement pendant les années collège pour s'intensifier tout au long du lycée. » 
    En classe de 6e, 59 % des élèves déclarent avoir déjà bu de l'alcool au moins une fois. Un taux qui s'élève à 83 % en 3e, jusqu'à culminer à 93 % en terminale. Le rythme d'absorption progresse également : 3 % des élèves de 4e en consomment au moins dix fois par mois, contre 27 % en terminale. 
    Le secondaire devient le lieu des premiers excès. Environ un collégien sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir été ivres.

     
    La consommation des 18-25 ans révèle un accroissement des consommations dites excessives depuis 2005, date de la dernière enquête. Si la consommation quotidienne ne concerne que 2,6 % des jeunes, à l'inverse, ils connaissent des pics d'alcoolisation de plus en plus fréquents. Trois sur dix déclarent être ivres au moins une fois par mois. Les étudiants sont les premiers concernés : ils avouent être ivres deux fois plus souvent qu'en 2005.

     

    Chez les jeunes femmes, la consommation d'alcool a plus que doublé depuis 2005, 17,6 % des femmes concèdent au moins une ivresse par mois.

    Il lui demande de préciser la position du Gouvernement.

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 05/12/2013 p. 3485

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  • Alcool : savoir dire non (06 12 2013)

    Note publiée sur la brochure mensuelle Equilibres (n°99 décembre 2013) de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/numeros/99/alcool_une_campagne_pour_dire_non.asp

    Alcool : Une campagne pour dire non

    Synonyme de convivialité, l'alcool se boit entre amis, en famille, à l'occasion d'un repas, d'un apéritif, d'une fête... Refuser un verre n'est pas toujours facile. C'est pourquoi la nouvelle campagne de communication en promotion de la santé lancée le 18 novembre par l'Inpes ne pointe pas les dangers liés à la consommation d'alcool, mais valorise les moyens d'agir au quotidien pour refuser le verre de trop.

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  • Bieres : hausse des droits d’accises (19 04 2013)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 14 février 2013 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ121002543.html

     

    Question écrite n° 02543 de M. Jean-Marie Bockel (sénateur UCR du Haut-Rhin)

    Monsieur Jean-Marie Bockel attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, sur les conséquences de l'augmentation des droits d'accises sur la bière.

    En effet, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 prévoit une augmentation du droit d'accise sur la bière, qui aura des conséquences néfastes à l'encontre de la filière brassicole française. Ce secteur fortement contributeur tant par les recettes fiscales et sociales générées directement, qu'indirectement par la place qu'occupe la bière dans la distribution alimentaire et le secteur des cafés-hôtels-restaurants ne pourrait supporter une augmentation de droits d'accises, au-delà de l'indexation annuelle sur l'inflation déjà appliquée. Cette augmentation toucherait non seulement les brasseurs, mais l'ensemble de la filière des agriculteurs aux distributeurs.

    Aussi, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement envisage d'adopter afin de préserver la production brassicole française et ainsi permettre aux brasseurs de maintenir leurs engagements tant à l'égard de la filière, que de l'environnement et de la politique de santé.

    Réponse du Ministère chargé du Budget publiée le 14 février sur le JO Sénat p. 511

     

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  • Adolescents : alcool, tabac, stupéfiants (08 04 2013)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 21 mars 2013 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120801421.html

    Question écrite n° 01421 de M. Louis Nègre (sénateur UMP des Alpes-Maritimes)

    M. Louis Nègre attire l'attention de Mme la ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative sur l'usage d'alcool, de tabac et de cannabis chez les adolescents. 
    Menée dans 41 pays sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'enquête HBSC (Health behaviour in school-aged children) concerne des élèves de 11, 13 et 15 ans. 
    Elle permet de décrire et d'étudier les contextes de l'ensemble de leurs comportements de santé, dont leurs consommations éventuelles de produits psychoactifs. En France, cette enquête est coordonnée par le service médical du rectorat de Toulouse sous la responsabilité des docteurs Godeau et Navarro ; elle est réalisée avec la collaboration et le soutien de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Les résultats 2010 en France métropolitaine portent sur plus de 11 500 élèves scolarisés du CM2 à la classe de seconde.

    Les premières données présentées concernent les usages de produits psychoactifs (alcool, tabac et cannabis) chez les collégiens et leurs évolutions depuis 2006. L'ensemble de ces résultats sont détaillés dans un numéro de la publication Tendances de l'OFDT, paru fin avril 2012.

    Il est à noter que les niveaux d'expérimentation d'alcool sont élevés dès l'âge de 11 ans : près de 6 élèves sur 10 sont concernés (57,7 %), ces niveaux augmentent à 13 ans (71,7 %) et 15 ans (85,8 %).

    Légèrement en hausse parmi les 15 ans, les expérimentations d'alcool sont, sinon, stables depuis 2006. Les premières ivresses, également stables, concernent 5,8 % des 11 ans, 13,6 % des 13 ans et 38,1 % des 15 ans. L'usage régulier d'alcool est déclaré en 2010, comme en 2006, par 8,5 % des adolescents de 15 ans.

    Pour ce qui est du tabac, l'expérimentation concerne 8,8 % des élèves de 11 ans. À 13 ans, un quart d'entre eux sont concernés (25,4 %) et plus de la moitié à 15 ans (55,5 %). Ces niveaux ont baissé pour les jeunes de 13 ans par rapport à 2006 (ils étaient de 29,3 %) mais sont stables pour les autres âges. L'usage quotidien concerne 18,9 % des jeunes de 15 ans, sans évolution significative depuis 2006.

    Enfin, pour le cannabis, quasi nulle à 11 ans (0,8 %), l'expérimentation concerne 6,4 % des jeunes de 13 ans et 28 % de ceux de 15 ans. Un peu moins de 3 % de ces adolescents de 15 ans déclarent des usages réguliers de cannabis, sans qu'on note d'évolution significative par rapport à 2006. 
    Au total, les résultats de l'enquête HBSC font apparaître la précocité et la prédominance de l'alcool dans les usages des plus jeunes. Une analyse non plus par âge mais par classe (de la 6ème à la 3ème) montre combien la diffusion des produits se développe pendant les « années collège ». 
    Ce constat s'observe pour le tabac, les ivresses et, dans une moindre mesure, le cannabis. Les hausses sont particulièrement sensibles à partir des niveaux de 4ème et de 3ème. 
    Ainsi, 12,7 % des élèves de 6ème ont expérimenté le tabac et 51,8 % l'ont fait à la fin du collège. 
    Pendant la période, l'usage dans la vie a donc quadruplé. Les usages quotidiens passent pour leur part de 1,0 % parmi les élèves de 6ème à 15,6 % parmi ceux de 3ème.

    L'ivresse dans la vie concerne 6,8 % des élèves de 6ème et 17,2 % de ceux de 4ème. Cette expérimentation double quasiment en 3ème pour atteindre 34,0 %. 
    Pour le cannabis, les niveaux d'expérimentation inférieurs à 4 % en 6ème et 5ème, passent à 11,4 % en 4ème. Ils doublent en 3ème (23,9 %).

    Il souhaite savoir quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour lutter contre ces fléaux

    Réponse du Ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative publiée dans le JO Sénat du 21/03/2013 - p. 962


     

    Dans le cadre du plan «santé des jeunes» lancé en février 2008, la mission confiée aux consultations de repérage et d'orientation pour jeunes consommateurs de substances psychoactives et leur entourage avait été élargie à la prise en charge des alcoolisations intenses.

     

    Dans le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies, le ministère a élaboré un guide intitulé « prévention des conduites addictives et animation » à l'usage des organismes de formation au diplôme d'État non professionnel de l'animation BAFA et BAFAD, disponible en ligne sur :  http ://www. jeunes. gouv. fr/guide-prevention-des-conduites.html

     

    Ce travail de lutte contre les addictions est décliné par des associations de jeunesse et d'éducation populaire qui sont soutenues, par le ministère, dans le cadre de conventions d'objectifs. Par ailleurs, les points accueil écoute jeunes (PAEJ) et les espaces santé jeunes (ESJ) proposent un accompagnement adapté et des moments d'échange privilégiés qui permettent aux jeunes de faire le point sur les dangers de la consommation des différents produits (tabac, alcool, drogues).

     

    L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) apporte, quant à lui, un soutien important aux jeunes et à leurs parents par le biais de services d'écoute téléphonique dédiés, tels qu'«Adalis» ou «Fil Santé jeunes», et de sites internet interactifs. Ces modes d'information se modernisent aujourd'hui pour être accessibles sur les smartphones via les réseaux sociaux et les applications.

     

    Enfin, deux projets portés par le réseau Information jeunesse pour la lutte contre l'usage des drogues ont été retenus en 2012 pour un financement sur le fonds de concours de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Toxicomanies (MILDT) avec l'objectif d'amener les jeunes à être acteurs de leur santé. Cet effort de prévention sera poursuivi au vu des résultats de l'enquête européenne « Health behaviour in school-aged children » (HBSC) 2010, qui met en évidence la nécessité de poursuivre les politiques de prévention afin d'inverser les tendances en matière de consommation et de drogues.

     

    Le ministère de la jeunesse renforcera son action en proposant des mesures adaptées dans le futur plan de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2013-2015, au regard des enseignements tirés par le fonds d'expérimentation pour la jeunesse (FEJ).

     

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