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crise - Page 18

  • aides anti-crise (12 05 2010)

    Aides anti-crise

    Extraits d’un article publié le 10 mai 2010 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder au site du Monde)

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/10/nicolas-sarkozy-annonce-la-fin-des-exonerations-de-charges-pour-les-petites-entreprises_1349368_3234.html

    A l'occasion d'un sommet social, organisé lundi 10 mai à l'Elysée avec syndicats et patronat, Nicolas Sarkozy a annoncé un grand tri dans les différentes aides mises en place en 2009 pour lutter contre la crise. Aucune nouvelle aide n'a été annoncée, plusieurs vont être supprimées, d'autres seront prolongées au moins jusqu'à la fin de l'année.

     

    Fin des exonérations de charges pour les très petites entreprises. L'exonération des charges sociales pour les embauches dans les entreprises de moins de dix salariés ne serait pas reconduite après le 30 juin. Selon l'Elysée, le nombre de demandes d'embauches au titre de cette mesure introduite début 2009 a atteint le million début avril, pour un coût total qui approche les 800 millions d'euros pour le budget de l'Etat…./…

    Aides à l'emploi des jeunes, au chômage partiel et aux licenciés économiques prolongées. Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour le prolongement jusqu'à la fin de l'année des aides en faveur de la formation des jeunes en alternance. Evoquant les mesures de soutien au chômage partiel et à la reconversion des licenciés économiques, le chef de l'Etat a estimé que "nous devons les maintenir"…./…

    Fin des aides au pouvoir d'achat des ménages. Le président s'est prononcé contre la reconduction des mesures exceptionnelles de soutien au pouvoir d'achat des ménages décidées en 2009…/…"Après l'effort considérable que nous avons fourni pendant la crise, nous devons engager maintenant engager le redressement de nos finances publiques"…/…

    Les hauts revenus mis à contribution pour les retraites. Nicolas Sarkozy a par ailleurs confirmé que les hauts revenus et les revenus du capital seraient mis à contribution pour le financement des retraites, dans le cadre d'une réforme qu'il souhaite boucler cet automne…./… "Il y a (...) deux solutions qui ne paraissent pas souhaitables: toucher aux pensions des retraités et croire, comme trop souvent dans le passé, que la hausse des prélèvements obligatoires pourrait être la réponse à toutes nos difficultés"…/…

  • emploi et crise : ajustement ? (12 11 2009)

    L’ajustement de l’emploi dans la crise : la flexibilité sans la mobilité ?

    Synthèse d’un rapport publié sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au texte du rapport du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille156.pdf

     

    site du CAS : http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1074

     

    L’évolution de l’emploi jusqu’au second trimestre 2009 met en lumière avec une force inégalée la dualité du marché du travail français, qui se traduit par un double phénomène de rétention de la main-d’œuvre sur le cœur de l’emploi et d’ajustement rapide sur la frange périphérique de l’emploi.

     

    Cette dualisation résulte dans une large mesure des restructurations du tissu productif intervenues dans la seconde moitié des années 1990, autour de l’émergence de nouveaux modèles de gestion visant à minimiser le besoin en fonds de roulement et d’optimiser la réactivité des entreprises en cas de choc conjoncturel.

     

    Toutefois, les transformations structurelles à l’œuvre dans le contexte de la crise actuelle appellent d’autres types d’ajustement. Si elle stabilise la profitabilité du capital à court terme, la flexibilité quantitative du volume de travail qui résulte de la dualisation du marché du travail ne garantit pas nécessairement les réallocations d’emplois inhérentes au redéploiement de l’offre vers de nouveaux marchés, notamment ceux liés à la croissance verte. En maintenant les emplois stables dans des secteurs matures, ce type d’ajustement nécessite d’autant plus des politiques actives de reconversion ou de formation des personnes.

     

    Bien au-delà de la question de la réactivité cyclique de l’emploi, l’émergence de nouveaux modes de croissance plus respectueux de l’environnement pose la question de la transversalité des compétences et de la recomposition des métiers à l’intérieur des branches et entre branches.