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ecologie - Page 11

  • Transports et développement durable : brèves n°20 (09 03 2012)

    Transports et développement durable : brèves n°20

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 51 (09 12 2012) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-51.html

    1) Les chemins de fer belges (SNCB) ont lancé un appel d’offres pour équiper les parkings de leurs gares de 400 bornes de rechargement pour véhicules électriques au cours du premier semestre 2012.

    Par cette initiative, la SNCB anticipe sur le changement de comportement des usagers du train. Une étude rendue en juillet dernier, a montré que la voiture électrique et son autonomie limitée, associée au train pour les longues distances constituaient une bonne complémentarité. En attendant l’émergence d’un véritable parc de véhicules électriques pour les particuliers, la SNCB veut aussi stimuler l’usage de vélos et scooters électriques grâce à ses bornes.

    2) À Singapour, la société Griener Solutions Private Limited propose aux automobilistes un système de lavage écologique des voitures, « Grienwash Eco-garde Systems ».

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  • Transports et développement durable : brèves n°19 (09 02 2012)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 50 (21 octobre 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-50.html

    1) Airbus travaille sur un projet d’avion du futur, prévu pour 2050, qui sera conçu avec un toit transparent pour contempler le ciel et les étoiles.

    Les classes business et économique seront remplacées par des zones allant de la relaxation à l’avant de l’appareil, avec notamment des espaces de luminothérapie, au milieu de l’avion un espace divertissement avec un bar, une salle de sport et enfin à l’arrière une salle « high-tech » consacrée au travail.

    L’enregistrement des passagers s’effectuera par un système biométrique, en posant sa paume de main sur la porte.

    2) Toujours à l’horizon 2050, EADS projette la mise en service d’un avion-fusée hypersonique (plus rapide qu'un supersonique), le Zehst, « Zero Emission High Speed Transport », d’une capacité de 50 à 100 personnes. Les premiers essais s’effectueraient en 2020.

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  • Transports et développement durable : brèves n°18 (09 01 2012)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 49 (23 septembre 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-49.html

    1) De nombreux moyens de transport alternatifs à la voiture personnelle font régulièrement l’objet de test.

    En 2010 un bus amphibie, « Amfibus » a été expérimenté en Écosse par la société de transport Stagecoach. D’une capacité de 50 passagers, il était constitué d’un châssis de bus et disposait d'une coque pour flotter. Sa vitesse maximum s’élevait à 95 km/h sur route et 8 nœuds sur l’eau.

    L'objectif était que ce bus amphibie remplace un ferry reliant Renfrew à Yoker (environs de Glasgow). Son prix de vente était de 700 000 livres (801 000 euros). Mais, du fait de problèmes de suspension, les essais n’ont pas été concluants et le projet a été abandonné.

    Toutefois, l’idée a été reprise par les Pays-Bas et le « Floating Dutchman », premier bus amphibie a été inauguré en juillet à Amsterdam.

    Ce bus est destiné aux voyageurs en transit à l’aéroport de Schiphol, désirant faire une visite rapide de la ville. Le circuit de 2h45 s’effectue sur route entre l’aéroport et Amsterdam (une douzaine de kilomètres), puis croisière sur les canaux et retour à Schiphol, pour un prix de 39 euros.

    D’une capacité de 48 places assises, ce bus électrique au toit transparent fonctionne grâce à 198 batteries, qui se rechargent pendant son fonctionnement sur terre.

    2) Smart s’est lancé dans la production de vélo électrique et présente actuellement au salon de l’automobile de Francfort le « smart ebike ».

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  • Transports et développement durable : brèves n°17 (09 12 2011)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 48 (25 août 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-48

    1) Un accord vient d’être signé entre la Deutsche Bahn (DB) et le ministère allemand des transports pour formaliser le projet de réduction des nuisances sonores des trains de fret.

    D’ici fin 2012, il sera instauré un système de bonus/malus en fonction du bruit émis dans le transport ferroviaire de fret.

    Les wagons équipés des nouvelles semelles de freins composites, matériel développé par la DB, bénéficieront d’un bonus, tandis que les autres seront taxés d’un malus. Ces récompenses et pénalités seront imputées directement au propriétaire du wagon. Ce système sera financé par une subvention de l’État fédéral pendant huit ans, puis il sera alimenté à parts égales par le secteur ferroviaire et les pouvoirs publics.

    Le niveau sonore au freinage se situe à 98 décibels et ce matériel permettrait de le réduire d’environ 10 décibels.

    Dans la période 2012-2020, le ministère estime que 180 000 wagons pourraient ainsi être rénovés, pour un coût total de plus de 300 millions d’euros.

     

    2) En juin 2012, grâce au double tunnel du Diabolo et à la construction d’une ligne nouvelle, l’aéroport de Bruxelles sera désenclavé et deviendra une gare traversante. Il sera relié au nord du pays, ainsi qu’aux grandes villes européennes.

    Les chemins de fer belges (SNCB) et Thalys devraient faire circuler des trains sur cette nouvelle liaison. L’opérateur allemand Deutsche Bahn est également intéressé avec ses ICE. Par contre Eurostar ne répondrait pas à certains critères techniques.

    Ce projet relève d’une double prouesse technique puisque le tunnel a été creusé sous l’aéroport et ses pistes d’atterrissage et de décollage, tout en permettant qu’il reste intégralement opérationnel pendant les cinq ans de travaux. La deuxième prouesse du chantier est l’installation d’une ligne ferroviaire au milieu de l’autoroute. Cette ligne nouvelle de dix kilomètres entre Schaerbeek et Malines a nécessité la construction de 2 viaducs et l’adaptation de 7 ponts. Les trains pourront y circuler à 160 km/h.

    L’ensemble du projet, ligne nouvelle et tunnel représentent un investissement de 540 millions d’euros et bénéficie d’une aide européenne. La ligne nouvelle est financée par le gestionnaire d’infrastructure belge, Infrabel et le tunnel par le consortium Northern Diabolo SA, via un partenariat public-privé.

    Après l’achèvement des travaux, Northern Diabolo obtiendra la concession de l’infrastructure pour une durée de 35 ans et la mettra à la disposition d’Infrabel pendant cette période. Le consortium percevra un supplément par billet vendu pour couvrir son investissement financier. Au terme des 35 ans, l’infrastructure deviendra automatiquement la propriété d’Infrabel.

     

    3) Les chemins de fer belges (SNCB) ont expérimenté pendant trois mois, sur huit personnes (deux disposant habituellement d’une voiture de société et six navetteurs), une solution groupée de mobilité : une voiture électrique, un abonnement de train et un abonnement d’autopartage (Cambio) de 200 euros par mois. Ces huit personnes ont donc bénéficié de trois mois de déplacements gratuits.

    Ce test s’est avéré instructif, mais conforme aux idées perçues. La voiture électrique a été utilisée sur des petites distances en zones urbaines, car elle suscite des craintes quant à l’autonomie des batteries, pour des parcours sur autoroutes, de nuit avec les phares, utilisation de la climatisation… Le temps de rechargement pose également un problème. Certaines personnes se sont montrées intéressées par une solution plus légère comme le vélo électrique. Pour l’autopartage, les critiques ont porté sur l’obligation de réserver et de ramener la voiture au point de départ. Quant au train, ses avantages résident dans la liberté de repos, de travail et de loisir qu’il offre, mais avec des contraintes de fréquences limitées et d’heure du dernier train.
    Mais le constat global porte sur le fait que les utilisateurs ont effectué plus de km que d’habitude, même si le bilan énergétique total se révèle inférieur. Ainsi, plus l’offre s’accroît, plus la consommation augmente.

    4) Selon des calculs de l’Union internationale des transports publics, les Suisses ont conservé en 2010 leur titre de champion du monde de voyages en train, avec en moyenne 2 248 kilomètres par an et par habitant.

    Ils sont suivis par les Japonais (1 910 km par an), puis loin derrière par les Danois (1 322 km), les Français (1 320 km) et les Autrichiens (1 227 km).

    Par contre les Japonais sont en tête en nombre d’utilisation, puisqu’ils ont pris 69 fois le train par an, soit nettement plus qu’une fois par semaine, les Suisses 50 fois, les Luxembourgeois 36 fois, les Danois 35 fois, tandis que les Français arrivent en neuvième position avec seulement 17 déplacements en train ; les Lithuaniens étant les derniers du classement avec un voyage par an.

  • Transports et développement durable : brèves n°16 (09 11 2011)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis août 2010)

    Panorama inédit n° 47 (28 juillet 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-47.html

    1) La compagnie aérienne allemande Lufthansa a lancé le premier vol régulier avec des passagers sur des Airbus A321 utilisant du biocarburant.

    Cette expérience s’étalera sur six mois minimum, à raison de 4 vols aller-retour quotidiens entre Hambourg et Francfort. Elle permettra d’économiser l’émission de 1 500 tonnes de CO2 sur cette période. Parallèlement, l’impact à long terme d’un biocarburant sur les performances d’un avion est analysé et des études sur la viabilité d’une production à long terme ont été réalisées.

    Le biocarburant à base de jatropha, de cameline et de graisse animale a été certifié pour un usage commercial le 1er juillet dernier, par les autorités de l’aviation européenne. Pour un vol avec passagers, le taux maximum ne peut excéder plus de 50 % de la part totale de carburant.

    Lufthansa a estimé que le biocarburant coûtait 2 fois le prix du kérosène, mais la compagnie aérienne pense que cet effort évalué à 6,6 M€ est nécessaire sur un plan environnemental. De plus, Lufthansa mise sur le fait que le kérosène est une matière première qui s’épuisera et que son prix, à terme, sera plus élevé que celui du biocarburant, qui lui-même diminuera.

     

    2) Virgin Australia, 2ème compagnie aérienne australienne pense remplacer d’ici 2014, le kérosène par du biocarburant à base d’eucalyptus, arbre très répandu en Australie puisqu’il occupe 95 % des forêts avec plus de six cents espèces.

    Une usine de démonstration, basée en Australie occidentale, devrait ouvrir en 2012.

    La compagnie mise ainsi sur l’écologie, mais aussi sur le développement durable. En effet, l’agriculture australienne doit faire face à 2 défis importants depuis quelques années : gestion durable des ressources en eau et lutte contre la salinisation des terres. Or, l’eucalyptus a pour propriété de diminuer l’érosion des sols ainsi que sa salinité.

    Par rapport à l’utilisation de la plante de jatropha par ses concurrentes (Lufthansa, Air New Zealand, Japan Airlines et TAM Brazilian), Virgin Australia devrait ainsi éviter les reproches des associations qui dénoncent la culture intensive du jatropha dans les zones arides d’Amérique latine, d’Egypte, d’Inde ou encore de Madagascar, car elles estiment qu’elle pourrait être à l’origine de ravages identiques à ceux causés par la production à grande échelle d’huile de palme.

     

    3) Les étudiants de l’école des Mines d’Alès ont mis au point une voiture propre ne produisant aucune émission de CO2. Ce prototype fonctionne grâce à un biocarburant à base d’algues, dont la propriété est de capter le gaz carbonique nécessaire à leur croissance.

     

    4) La communauté urbaine de Lille fait désormais rouler sa flotte de bus au biométhane.

    Les déchets verts, épluchures, feuilles mortes et reste de nourritures sont compostés à grande échelle et leur fermentation dégage du méthane. Celui-ci est récupéré et envoyé vers le dépôt de Transpole, exploitant du réseau de transport en commun.

    Dans le futur, il est prévu d’obtenir 4 millions de m3 par an de méthane.

     

    5) En Allemagne, RWE, groupe énergétique et Deutsche Bahn (DB), compagnie ferroviaire signent un contrat de 1,3 milliard d’euros sur 15 ans, pour la fourniture d’hydro-électricité.

    RWE va fournir 900 millions de kilowatt/heure par an entre 2014 et 2028 à la DB. Ainsi, un tiers des trains longue distance sera alimenté par du courant écologique et la part d’énergie verte utilisée par la DB passera de 19,8 % à 28 %.

  • Transports et développement durable : brèves n°15 (10 10 2011)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 ou le 10 de chaque mois depuis août 2010)

    Panorama inédit n° 46 (8 juillet 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-46.html

    1) Infrabel, gestionnaire d’infrastructure belge a mis en service un train fonctionnant grâce à l’énergie solaire. Plus de 16 000 panneaux solaires, soit 50 000 m2 ont été installés sur le toit d’un tunnel ferroviaire de 3,4 kilomètres situé sur la ligne à grande vitesse reliant Anvers à Amsterdam.

    Ce projet, pionnier en Europe, est basé sur un partenariat entre Infrabel, l’entreprise de production d’énergie renouvelable Enfinity, les communes de Brasschat et Schoten, ainsi que Solar Power Systems, spécialiste de l’énergie photovoltaïque. Le coût total du projet est estimé à 15,7 millions d’euros.

    Selon Infrabel, chaque année près de 4 000 trains pourraient circuler intégralement grâce à l’énergie solaire générée par cette installation. La production annuelle totale d’électricité issue de ces panneaux solaire est estimée à 3,5 mégawatts, ce qui correspond à une économie annuelle de 2 400 tonnes d’émission de CO2.

     

    2) En France, la SNCF expérimente depuis 2010 un train express régional (TER) équipé de panneaux solaires dans la région Poitou-Charentes. Mais l'énergie collectée sert à alimenter l'éclairage des rames ainsi que la climatisation, et non à tracter le train.

     

    3) En Espagne, l’opérateur ferroviaire régional FEVE (Ferrocarriles de Vía Estrecha), exploitant dans le nord de l’Espagne un réseau d’environ 1 200 kilomètres, s’intéresse également à ce sujet. FEVE a signé un accord de coopération avec l’université de León (Communauté autonome de Castille et León), pour la conception d’un prototype de véhicule ferroviaire électrique, alimenté par de l’énergie photovoltaïque.

    Celle-ci sera fournie par des batteries intégrées à des panneaux solaires qui seront posés en partie supérieure du train. Parallèlement, ce moteur récupèrera l’énergie de la décélération et du freinage pour recharger les batteries. Ce projet de R&D, baptisé « RoblaSolar » est un projet pionnier d’ingénierie et d’intégration des dernières technologies dans le domaine de l’énergie photovoltaïque et de l’utilisation des méthodes de propulsion optimisant la consommation.

    L’investissement prévu de 350 000 euros permettra la mise en service d’un prototype qui circulera sur le tronçon León-Matallana en 2013. Il s’agira d’un véhicule léger (15 tonnes) pouvant transporter jusqu’à 8 personnes.

     

    4) Afin de développer ses ventes sans augmenter le nombre de ses magasins, Tesco, deuxième chaîne coréenne de supermarchés, a installé des présentoirs virtuels dans les stations de métro. Ainsi, sous réserve que les stations de métro soient connectées à Internet, les murs sont tapissés d’affiches reproduisant à l’identique les présentoirs des supermarchés. A chaque produit est associé un QR-code. Lorsque le passager, en attente de son métro, scanne un code, il ouvre une page de commande sur son « smartphone », choisit la quantité, paie en ligne et les produits seront directement livrés à son domicile. Cette initiative simple et économique, a permis à Tesco d’améliorer ses ventes en ligne de 130 % et de prendre ainsi la première place en commerce mobile.