Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

prevention - Page 14

  • Alcool : impact sur la santé (26 04 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 26 mars 2019 sur le site du Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (cliquer ici pour accéder au site du BEH n° 10-11)

    http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/10-11/2019_10-11_0.html

    Alcool : un impact sur la santé, même à faibles doses

    Pr Mickaël Naassila
    Président de la Société française d’alcoologie et directeur de l’Unité INSERM UMR 1247 Groupe de recherche sur l’alcool & les pharmacodépendances de l’Université de Picardie Jules Verne

    Si la consommation d’alcool procure du plaisir et permet de se conformer à la norme sociale qui fait de l’alcool un vrai ″lubrifiant social″ et un acteur essentiel de notre culture et de notre économie, les dommages engendrés pour notre santé et in fine notre société sont considérables. Les travaux les plus récents ont ouvert une nouvelle ère dans la compréhension et l’estimation de l’impact de l’alcool sur la santé humaine, notamment les maladies cardiovasculaires, les démences, les hépatopathies et les cancers. Par ailleurs, les dernières données scientifiques ont mis en lumière un impact sur la santé dès les faibles niveaux de consommation.

    Les études les plus récentes, même si elles aussi ne sont pas exemptes de biais méthodologiques, ne rapportent globalement pas de bénéfices à consommer des faibles quantités d’alcool et révèlent qu’au-delà de 10 verres d’alcool par semaine (100 g d’éthanol pur) la mortalité attribuable à l’alcool devient significative et augmente de manière exponentielle. Plus de 50% de la mortalité liée à une maladie touchant le foie est attribuable à l’alcool et ce dernier est un contributeur important du fardeau du virus de l’hépatite C. Soixante maladies et deux cents items de la classification internationale des maladies sont liés à la consommation d’alcool, ce qui explique sûrement pourquoi l’alcool a été identifié comme une des toutes premières causes d’hospitalisation grâce aux données PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d’information) de 2012 en France. Les dommages attribuables à l’alcool sont sans commune mesure avec les éventuels effets ″bénéfiques ou protecteurs″ de l’alcool. Lorsque l’on regarde dans les détails les derniers chiffres de mortalité attribuable à l’alcool, la mortalité ″évitable″ (si la consommation d’alcool avait des effets protecteurs) est plus de 210 fois inférieure à la mortalité attribuable à l’alcool (la mortalité ″évitable″ est inférieure à 5 pour mille).

     

    Lire la suite

  • Piles bouton : risques (03 04 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 27 septembre 2018 sur le site de la DGCCRF (cliquer ici pour accéder au texte du communiqué de presse)

    https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/presse/communique/2018/cp-piles-bouton.pdf

     

    DGCCRF / Direction générale de la santé / ANSES

    Paris, le 27 septembre 2018

    Communiqué de presse

    Piles boutons et jeunes enfants : des conséquences graves en cas d’ingestion

    De nombreux produits, tels que les télécommandes ou certains jouets, contiennent des piles bouton. Des accidents graves, parfois mortels, liés à l’ingestion de ces piles bouton par de jeunes enfants sont régulièrement signalés par les centres antipoison.

    Même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires ou d’autres signes, l’ingestion d’une pile bouton représente un danger grave pour un enfant, En effet, une pile avalée peut entraîner très rapidement la formation de lésions potentiellement mortelles.

    Il est important que l’entourage des jeunes enfants adopte les bons réflexes afin de prévenir les risques et de réagir en cas d’ingestion, même supposée, de piles boutons.

    Afin d’éviter tout risque, il faut respecter les consignes suivantes :

    Lire la suite

  • Cancer de l’utérus : prévention (21 03 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 21 février 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190208840.html 

    Question écrite n° 08840 de M. Yves Détraigne (sénateur de la Marne)

    Yves Détraigne appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la couverture vaccinale contre les infections liées au papillomavirus humain (HPV).

     
    À l'occasion de la journée mondiale contre le cancer le 4 février 2019, les autorités sanitaires ont toutes réaffirmé que la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) était ″sûre et indispensable″ pour éliminer le cancer du col de l'utérus et ont dénoncé les ″rumeurs″ sur une prétendue nocivité des vaccins.


    L'organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi rappelé qu'aucune étude scientifique ne donne raison à la méfiance envers la vaccination contre les papillomavirus humains. Outre la vaccination des filles âgées de 9 à 14 ans que préconise l'OMS, une vingtaine de pays dans le monde recommande que les garçons soient également vaccinés pour réduire la circulation des virus.

     
    Considérant que le cancer de l'utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme et que 570 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2018, il convient de faire de la prévention un axe majeur dans la lutte contre le cancer. En conséquence, il lui demande si elle entend étendre la recommandation de vaccination aux garçons.

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 21/02/2019 p.1032

     

    Lire la suite

  • Prévention routière (14 03 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 7 mars 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170700032.html

    Question écrite n° 00032 de M. Antoine Lefèvre (sénateur de l’Aisne)

    Antoine Lefèvre attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur le récent libre blanc « Zéro enfant tué sur nos routes », publié par l'association Prévention Routière. Arguant de plus de 20 000 signatures, l'association y présente cinq propositions concrètes sur lesquelles elle souhaite que le Gouvernement se penche, à savoir : un taux de TVA à 5,5 % pour les sièges auto - contre 20 % - aujourd'hui, la mise en place des systèmes anticollision piéton sur tous les véhicules neufs, la limitation de vitesse à 30 km/h généralisée à l'ensemble des zones de vie des enfants (écoles, gymnases, conservatoires, parcs et jardins publics, lotissements, etc..), l'aménagement sécurisé de la totalité des passages piétons (ligne d'arrêt cinq mètres avant le passage) et enfin l'obligation d'inclure des bandes réfléchissantes sur tous les cartables et sacs à dos scolaires.

     

    Alors que chaque jour douze enfants sont victimes de la route, et que ce lourd bilan reste inchangé depuis dix ans, il lui demande donc ses intentions en la matière. 

     

    Réponse du Ministère de l'intérieur publiée dans le JO Sénat du 07/03/2019 p. 1284

     

    Lire la suite

  • Sucre caché : céréales enfants (08 02 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 7 février 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180404668.html

    Question écrite n° 04668 de M. François Bonhomme (sénateur du Tarn-et-Garonne)

    François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la présence de sucres cachés dans les aliments de l'industrie agroalimentaire et plus spécifiquement dans les poudres chocolatées et les céréales pour enfants.

     
    Selon le magazine 60 millions de consommateurs, 70 % des sucres présents dans les aliments de l'industrie agroalimentaire seraient ajoutés et cachés. Une étude récemment publiée par 60 millions de consommateurs pointait ainsi du doigt la présence de « bombes de graisses » dans les céréales pour enfants. De nombreuses poudres chocolatées affichent ainsi des logos mettant en évidence la présence de fer, de vitamine D et de zinc alors que ces dernières, qui contiennent pourtant entre 76 et 86 % de sucres, ne mentionnent pas la présence de sucres.

     
    À l'heure où l'obésité et le surpoids ne cessent de gagner du terrain chez les enfants, il lui demande de bien vouloir lui spécifier les mesures envisagées par le Gouvernement afin de limiter la présence de sucres cachés dans les poudres chocolatées et les céréales pour enfants et ainsi protéger la santé des enfants.

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 07/02/2019 p. 700

     

    Lire la suite

  • Prestations sociales : fraudes et réforme (02 01 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 13 décembre 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180605585.html

    Question écrite n° 05585 de Mme Dominique Estrosi Sassone (sénatrice des Alpes-Maritimes)

     

    Mme Dominique Estrosi Sassone interroge M. le ministre de l'action et des comptes publics sur la volonté du Gouvernement de réaliser des économies budgétaires dans le volet des prestations sociales. 

    Alors que le Gouvernement est à la recherche d'économies budgétaires pour la prochaine loi de finances et à la suite de ses déclarations de mai 2018 sur les aides sociales, lorsqu'il a évoqué « le champ social qui représente 50 % de la sphère publique et qui doit être audité », la question de la réforme des prestations sociales est donc ouverte.

     
    En outre, le président de la République, alors en campagne présidentielle, avait proposé de fusionne les aides actuelles en une prestation unique dénommée « versement social unique ». 
    De plus, le fonds monétaire international a récemment appelé la France à réduire ses dépenses sociales pour pérenniser sa trajectoire budgétaire.

     
    En parallèle, l'observatoire national de l'action sociale souligne dans son rapport de mai 2018 que les dépenses d'action sociale des départements ont augmenté en 2017, pour la seconde année consécutive, pour un montant métropolitain de 37,43 milliards d'euros.

     
    De leur côté, les caisses d'allocations familiales (CAF) ont détecté 45 100 cas de fraude aux prestations en 2017, soit une hausse de 5 % par rapport à 2016, pour un montant total de 291 millions d'euros, un montant équivalent au budget annuel des amendes majorées au code de la route, constatées par les forces de l'ordre.

     
    Elle lui demande ce que le Gouvernement prévoit de faire contre la fraude aux prestations sociales et s'il compte mettre en place de nouveaux moyens de vérification. Elle voudrait également savoir si le Gouvernement mettra en œuvre cette réforme des prestations sociales lors de la prochaine loi de finances et comment il envisage de traduire dans le budget la volonté de « simplification et d'harmonisation » sans seulement réaliser des coupes budgétaires pour nos concitoyens les plus fragiles mais bien refondre un nouveau système.

     

    Réponse du Ministère de l'action et des comptes publics publiée dans le JO Sénat du 13/12/2018 p. 6394

     

    Lire la suite