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prevention - Page 16

  • Tabagisme : baisse du nombre de fumeurs (28 06 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 28 mai 2018 sur le site Santé-publique (cliquer ici pour accéder au site Santé-publique)

    http://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Tabagisme-en-France-1-million-de-fumeurs-quotidiens-en-moins.html

    Tabagisme en France : 1 million de fumeurs quotidiens en moins 

    Un million de fumeurs quotidiens en moins en 2017, révèle Santé publique France dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié à l’occasion de la Journée Mondiale sans Tabac. Cette baisse historique s’inscrit dans un contexte fort de lutte contre le tabagisme, avec la mise en place de mesures importantes du Plan national de réduction du tabagisme (PNRT) en 2016 et d’une stratégie de prévention toujours plus proche des fumeurs : lancement de Mois Sans Tabac, création de la nouvelle application de Tabac info service avec l’Assurance Maladie.

    Faire baisser le tabagisme : c’est possible

    Selon les données du Baromètre santé 2017* de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cela représente un million de fumeurs quotidiens de moins en un an. Ce constat est plus particulièrement marqué chez :

    • les hommes de 18 à 24 ans : 44% en 2016 vs 35% en 2017
    • les femmes de 55 à 64 ans: 21% vs 18% en 2017

    Par ailleurs, les données du Baromètre santé 2017, soulignent de fortes disparités régionales : l’Ile-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3% et de 23%. A l’inverse, dans quatre régions les prévalences étaient plus élevées que dans le reste de la métropole : Paca (32,1%), Hauts-de-France (30,5%), Occitanie (30,3%) et Grand-Est (30,1%).

    Autre fait marquant, le tabagisme quotidien diminue également chez les fumeurs les plus défavorisés : passant de 39% en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage. En conséquence, pour la première fois depuis le début des années 2000, les inégalités sociales en matière de tabagisme cessent de croître. C’est l’un des objectifs du Programme National de Réduction du Tabagisme initié en 2014.

    « Nous nous sommes engagés chaque année à mesurer la prévalence du tabagisme, indicateur clef pour évaluer l’efficacité des politiques de prévention. Aujourd’hui, cette baisse historique prouve à chacun qu’il est possible de lutter contre le tabagisme grâce à des actions cohérentes et intégrées.» souligne François Bourdillon, directeur général de Santé publique France.

    Tabac info service en campagne pour le 31 mai

    Pour autant, la mobilisation contre le tabagisme doit se poursuivre. Ainsi, le Ministère des Solidarités et de la Santé lance avec Santé publique France et l’Assurance Maladie une nouvelle campagne de promotion des différents services de Tabac Info Service du 31 mai au 30 juin.
    Aujourd’hui, Tabac Info Service apporte un accompagnement personnalisé et efficace pour aider chacun à en finir avec la cigarette à travers quatre services différents :

    • La ligne téléphonique gratuite 39 89, qui a reçu 50 298 appels en 2017
    • Le site internet tabac-info-service.fr, qui compte 3 145 685 visiteurs uniques en 2017
    • L’application mobile, disponible sur smartphones et tablettes, qui a été téléchargée 205 795 fois en 2017
    • La page Facebook, compte 104 805 fans au 15 mai.

    A l’occasion du 31 mai, le Ministère des Solidarités et de la Santé lance avec Santé publique France et l’Assurance Maladie une grande campagne pour promouvoir Tabac Info Service. Les spots TV donnent la parole à l’entourage de personnes ayant réussi à arrêter de fumer grâce à l’un de ses services : l’application, le site web ou le 39 89. Ils seront diffusés sur les chaines hertziennes du 11 au 24 juin. La promotion du dispositif se fera également sur les ondes du 31 mai au 26 juin,  sur le web du 31 mai au 30 juin et en affichage du 29 mai au 18 juin.

    La campagne d’affichage encourage également les fumeurs à faire appel à un professionnel de santé pour bénéficier de toute l’aide dont ils ont besoin.

  • Moustique-tigre (04 06 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 3 mai 2018 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12581?xtor=EPR-100.html

    Attention au moustique tigre ! Publié le 03 mai 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Alors que le moustique tigre aedes albopictus est désormais présent dans 42 départements de métropole, le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle un certain nombre de gestes simples pour éviter la prolifération de ce petit moustique de couleur blanche et noire qui est un vecteur de certaines maladies (chikungunya, dengue, zika).

    moustique tigre.jpg

    Parmi les gestes à connaître, il est recommandé en particulier :

    • d'éliminer les endroits où l'eau peut stagner ;
    • de changer l'eau des plantes et des fleurs une fois par semaine et si possible supprimer les soucoupes des pots de fleurs ;
    • de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainage ;
    • de couvrir les réservoirs d'eau avec un voile moustiquaire ou un tissu ;
    • de traiter l'eau des piscines (eau de javel ou galet de chlore...).

      À savoir :

    Le ministère recommande également aux voyageurs à destination d'une zone où le chikungunya, la dengue et le zika sont présents (Antilles, Guyane, Réunion, Mayotte, Polynésie française, Amérique du sud, Asie du sud-est...) de se protéger au mieux contre les piqûres en appliquant sur la peau des produits anti-moustiques de jour comme de nuit mais aussi notamment en portant des vêtements longs et amples.

      À noter :

    Si vous pensez avoir observé dans votre commune un moustique tigre, vous pouvez également le signaler aux autorités sanitaires sur www.signalement-moustique.fr .

    Et aussi

    Pour en savoir plus

    Ministère chargé de la santé

  • Burnout, repérage et prise en charge (11 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 22 mai 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2754961/fr/burnout-reperage-et-prise-en-charge.html

    Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, peut toucher toutes les professions. Il frappe autant les femmes que les hommes. Il est en 2e position dans les affections d’origine professionnelle. (Explications de Karine Petitprez*, du service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS, recueillies par Arielle Fontaine – HAS)

    La HAS a publié une fiche mémo sur le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout, quels sont les objectifs de celle-ci ?

    Ces recommandations visent à définir le syndrome d’épuisement professionnel de façon à améliorer son repérage, sa prise en charge et l’accompagnement des personnes lors de leur retour à l'activité professionnelle. Ce travail se limite au volet clinique du thème : l’action sur le milieu et sur l’organisation du travail est exclue du champ de ces recommandations.

     

    Comment peut-on définir le burnout ?

    Le burnout – ou syndrome d’épuisement professionnel – désigne un état d’ « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ». Il se caractérise par un processus de dégradation du rapport subjectif au travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burnout ne parvient plus à faire face.

    Le syndrome recouvre trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail (déshumanisation, indifférence) et la diminution de l’accomplissement personnel au travail et de l’efficacité professionnelle.

     

    Quelle démarche diagnostique adopter face à une victime de ce syndrome ?

    Le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas une maladie caractérisée. Une démarche diagnostique est donc nécessaire : elle vise à évaluer la sévérité du trouble et ses liens avec les conditions de travail. Elle a aussi pour but de caractériser le syndrome en repérant d’éventuels états sous-jacents (trouble de l’adaptation, trouble anxieux, trouble dépressif ou état de stress post-traumatique). L’analyse des conditions de travail est réalisée, en priorité, avec le médecin du travail ou le centre de consultation de pathologie professionnelle (notamment pour les personnes ne disposant pas de médecin du travail).

    Lors de cette démarche diagnostique, il est essentiel d’évaluer le risque suicidaire.

     

    Quelles sont les manifestations cliniques du burnout ?

     

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  • Sédentarité et santé (08 05 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 19 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180102915.html

    Question écrite n° 02915 de M. Jean-Pierre Decool (sénateur du Nord)

    Jean-Pierre Decool attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé à propos des effets sur la santé de la non activité physique. L'observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité révèle qu'une sédentarité de 3 heures par jour est déjà responsable de 3,8 % des décès. Ces chiffres sont confirmés par d'autres études et témoignages selon lesquels, la sédentarité est reconnue à partir de 7 heures en position assise dans la journée et que pour en compenser les effets, il faudrait de 1H30 à 2 heures d'activités pas jour. La situation assise est donc synonyme d'accélérateur d'augmentation de la mortalité.

     

    Or, d'autres études révèlent l'aggravation du phénomène de sédentarisation auprès des adolescents. Selon l'organisation mondiale de la santé, seul un tiers des adolescents de 11 à 17 ans pratique une heure par jour d'activité physique. Le phénomène est identique pour les adultes de plus de 65 ans vers lesquels il est conseillé de passer une heure par jour d'activités physiques. 

    Il lui demande si face, à l'aggravation de ce phénomène qui deviendrait selon certains scientifiques, un facteur de risque collectif dépassant le tabagisme, il ne serait pas opportun de sensibiliser la population par une campagne publique. 

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 19/04/2018 p. 1963

     

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  • Abus de faiblesse : prévention (07 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 18 avril 2018 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12549?xtor=EPR-100.html

    Abus de faiblesse : comment le prévenir ?

    Publié le 18 avril 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Souscription d'un abonnement Internet par une personne qui ne possède pas d'ordinateur, échange de pièces prétendument usées sur une voiture, remplacement d'un réfrigérateur alors qu'il suffisait de changer une ampoule... L'institut national de la consommation (INC) répond aux questions que vous pouvez vous poser en cas d'abus de faiblesse.

    L'INC publie en ligne un dossier pratique de questions/réponses : qu'est-ce que l'abus de faiblesse ? Comment le reconnaître ? Quelles sont les précautions à prendre pour éviter cette situation ?

    • Méfiez-vous des fausses qualités de votre interlocuteur (n'hésitez pas à demander la présentation de la carte professionnelle attestant de cette qualité) ;
    • En cas de visite sollicitée d'un démarcheur, faites-vous accompagner et ne signez rien (faites-vous accompagner par un membre de votre famille, un ami, un voisin, etc. qui sera témoin des échanges) ;
    • Si une panne survient à votre domicile, faites appel à un professionnel de votre quartier qui a pignon sur rue, un artisan conseillé par le bouche-à-oreille, par votre gardien d'immeuble, votre syndic de copropriété, par votre assureur ou son assistance ;
    • Si vous êtes sollicité par téléphone et que vous ne connaissez pas votre interlocuteur, ne donnez aucune information personnelle du type date de naissance, situation de propriétaire ou locataire, numéro de compte bancaire ou de carte bancaire...) ;
    • Si vous souhaitez limiter les sollicitations par téléphone, vous pouvez vous inscrire sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique Bloctel. Cette démarche est gratuite. Elle vous permettra de recevoir moins d'appels ;
    • Si vous êtes aidant ou si vous souhaitez aider un proche, vous pouvez leur rappeler les précautions à prendre concernant les visites de démarcheurs ou lors d'appels téléphoniques.

      À noter :

    Le délit d'abus de faiblesse du code de la consommation est constitué chaque fois qu'une personne profite de la faiblesse physique ou psychique d'une autre, ou de son ignorance, pour lui faire souscrire un engagement généralement inadapté à ses besoins.

    Pour en savoir plus

    Institut national de la consommation (INC)

  • Mélanome cutané : détection précoce (20 04 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 2 mars 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1524070/fr/melanome-cutane-la-detection-precoce-est-essentielle.html

     

    Le mélanome cutané est le plus grave des cancers de la peau étant donné sa forte capacité à métastaser. Aucune catégorie d’âge n’est épargnée. Il est observé de l’enfance à un âge avancé. Le pic d’incidence se situe entre 50 et 64 ans chez l’homme et entre 15 et 64 ans chez la femme. Une détection précoce offre de meilleures chances de guérison. Explications du Dr Roselyne Delaveyne*, du service évaluation économique et santé publique à la HAS.

    Quels sont les acteurs du diagnostic précoce du mélanome cutané ?

    Les acteurs du diagnostic précoce du mélanome cutané sont multiples : le patient, le médecin traitant ou tout autre spécialiste, l’infirmier, le kinésithérapeute.

    Toute lésion mélanocytaire suspecte doit amener à consulter son médecin traitant. Lors de la consultation, ce dernier orientera si besoin vers le dermatologue qui confirmera ou non la suspicion de mélanome cutané et pratiquera l’exérèse complète de la lésion suspecte. Le pathologiste confirmera ou infirmera le diagnostic. Tous ces intervenants concourent au diagnostic et à la prise en charge précoce des mélanomes cutanés.

    Les médecins traitants, mais également les infirmiers et kinésithérapeutes, de par leur pratique, sont amenés à examiner la peau de leurs patients et peuvent aisément identifier une lésion mélanocytaire qu'ils suspectent d'être un mélanome cutané. Le recours au dermatologue sur conseil de ces professionnels de santé permet d’intervenir avant la phase d’extension métastasique (sur les formes in situ et les mélanomes cutanés de faible épaisseur).

     

    Quel est le rôle des différents professionnels de santé dans la détection précoce d’un mélanome cutané ?

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