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santé - Page 31

  • Obésité : coût social (4 octobre 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 7 septembre 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

     

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/obesite-cout-social-equivalent-celui-du-tabac-ou-alcool-20160907.html

     

    Obésité : un coût social équivalent à celui du tabac ou de l’alcool

    Dans sa lettre « Trésor- Éco » du 1er septembre 2016, la direction générale du Trésor analyse les conséquences de l’obésité et du surpoids sur l’économie et propose de nouvelles mesures afin de lutter contre ce phénomène.

    D’après une enquête épidémiologique sur le surpoids et l’obésité réalisée en 2012 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 15% de la population était obèse et 32,3% en surpoids. Près d’une personne sur deux aurait donc des problèmes de surcharge pondérale. Différents facteurs peuvent expliquer ces chiffres comme des causes génétiques ou la modification des comportements alimentaires et une plus grande sédentarité ou encore l’environnement familial. La prévalence de l’obésité est moindre en France que dans les autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Néanmoins, le Trésor évalue le coût social de l’obésité et du surpoids (dépenses de santé, absentéisme, etc.) à 20,4 milliards d’euros en 2012, soit un montant comparable à celui du tabac et de l’alcool.

    Si différentes actions ont déjà été conduites pour lutter contre l’obésité, la direction générale du Trésor les considère insuffisantes compte tenu de l’augmentation prévisionnelle de l’obésité et du surpoids qui toucheraient 33 millions de personnes en 2030 (contre 24,6 en 2012). Elle propose de nouvelles pistes, notamment :

    • recourir à une nouvelle taxe sur les produits au-delà d’un certain niveau de calories ou en fonction de leur qualité nutritionnelle ou augmenter le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les produits jugés néfastes pour la santé ;
    • donner aux médecins les moyens de se consacrer davantage à la prévention de l’obésité ;
    • réaliser des campagnes de prévention plus ciblées ;
    • limiter voir interdire les publicités destinées aux enfants vantant des aliments trop sucrés, trop salés ou trop gras en sanctionnant financièrement les industriels ;
    • renforcer l’étiquetage nutritionnel.

    Le 2 septembre 2016, le ministre en charge de l’économie et des finances et le secrétaire d’État chargé du budget ont, tous deux, écarté la proposition d’une nouvelle taxe.

  • Cantines scolaires et allergies (10 09 2016)

     

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 8 septembre 2016 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10929?xtor=EPR-100.html

    Cantines scolaires et allergies alimentaires : que faire ?

    Publié le 08 septembre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    Allergies à l'arachide, aux œufs, au soja, au sésame... Les élèves dont l'état de santé nécessite un régime alimentaire particulier peuvent apporter leur panier repas à l'école et déjeuner avec les autres enfants. Pour cela, il est nécessaire néanmoins de mettre en place au sein de l'établissement un projet d'accueil individualisé (PAI).

    Cela implique pour les familles d'assurer :

    • la fourniture du repas ;
    • son conditionnement ;
    • et son transport.

    La chaîne du froid doit être respectée de la fabrication du repas par la famille jusqu'à sa présentation à l'enfant au moment du déjeuner à l'école.

      Rappel :

    Intolérances alimentaires, allergies, pathologies... Lorsque la scolarité d'un élève nécessite un aménagement scolaire en raison par exemple d'un trouble de santé invalidant, un PAI doit être élaboré, ce document devant ensuite être signé notamment par la famille, le médecin et le chef d'établissement.

    Et aussi sur service-public.fr

    Pour en savoir plus

  • Accès aux soins (08 09 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 29 août 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique) 

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/acces-aux-soins-offre-medecine-liberale-encore-inegalitaire-20160829.html?xtor=EPR-56.html

    Accès aux soins : une offre en médecine libérale encore inégalitaire

    La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a rendu publique une étude sur les inégalités de l’accès géographique aux professionnels de santé libéraux entre 2010 et 2013.

    L’étude dresse un état des lieux de la possibilité d’un accès aux médecins généralistes, chirurgiens-dentistes et aux quatre spécialités en accès direct (ophtalmologie, gynécologie, pédiatrie et psychiatrie). Les inégalités ont peu augmenté mais se maintiennent. Ainsi, les médecins généralistes représentent la profession la mieux répartie sur le territoire et les 10% d’habitants les mieux lotis ont trois fois plus de possibilités d’avoir accès à un médecin généraliste que les 10% les moins bien lotis. En revanche, la répartition de l’accès aux chirurgiens-dentistes, aux gynécologues et aux ophtalmologues installés à proximité est plus déséquilibrée. Les 10% des habitants les mieux lotis ont un accès de six à huit fois supérieur à celui des 10% les moins lotis. Les disparités sont encore plus marquées pour la pédiatrie et la psychiatrie.

    Plus que la région d’appartenance, c’est le type de la commune qui est déterminant dans l’accès aux soins. Les communes des pôles urbains sont privilégiées à la seule exception de l’unité urbaine de Paris (faible accessibilité aux médecins généralistes mais bonne accessibilité aux spécialistes en accès direct).

    Les inégalités d’accès aux soins dépendent également des conditions tarifaires : plus l’accessibilité aux médecins spécialistes est faible, plus elle correspond à des professionnels pratiquant des tarifs conventionnés sans dépassement d’honoraires. Sur le plan national, les professionnels du secteur 2 ont plus tendance que les médecins du secteur 1 à s’installer dans des zones où la densité médicale est élevée.

    Sur la toile publique

  • Grippe aviaire (25 01 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 8 juillet 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16070932G.html

     

    Question écrite n° 0932G de Mme Françoise Laborde (sénateur de Haute-Garonne)

     

    Mme Françoise Laborde. Ma question s'adresse à M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement.

     
    Monsieur le ministre, la filière de l'élevage de palmipèdes et de volailles a été frappée par la grippe aviaire, ce qui a conduit à la mise en œuvre d'un vide sanitaire. 

    Depuis le 16 mai, les éleveurs peuvent réintroduire des animaux sur leurs exploitations. Cependant, en prévention d'une nouvelle épizootie, ils doivent suivre de nouvelles recommandations sanitaires qui, sans doute adaptées aux élevages industriels, sont, en revanche, pour la plupart inapplicables aux petites structures.

     
    En outre, la multiplication de ces mesures stigmatise les fermes d'élevage de canards comme des sites à fort risque sanitaire. Pourtant, on sait que les souches d'influenza ont émergé dans des couvoirs et en raison d'un confinement d'animaux, comme on en observe dans les élevages à forte concentration, très favorable aux mutations et recombinaisons du virus.

     
    La production fermière, par sa qualité et sa valeur ajoutée, pèse dans l'économie agroalimentaire, particulièrement dans le Sud-Ouest, qui me tient à cœur.

     
    J'ajouterai que l'activité de ces petites exploitations contribue au développement du tourisme rural et suscite des projets pédagogiques mis en œuvre par des enseignants. Or, eu égard à la lourdeur actuelle du dispositif de prévention, l'accueil à la ferme est devenu pratiquement impossible. 

    Il s'agit non pas de remettre en question la gravité de l'épizootie d'influenza aviaire, mais de demander la mise en place de mesures proportionnées au risque.

     
    Lors de votre déplacement dans le Gers, le 13 mai, vous avez promis qu'aucun éleveur ne serait laissé pour compte. Cette filière attend toujours la transcription officielle de mesures d'assouplissement pour les petits producteurs.

     
    Êtes-vous en mesure, monsieur le ministre, de déclarer un moratoire sur l'arrêté de biosécurité applicable depuis le 1er juillet et de lancer dès à présent une réflexion sur l'élaboration de nouvelles fiches techniques adaptées aux exploitations fermières de petite taille ?

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 08/07/2016 p. 12445

     

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  • Radio-fréquences et enfants (21 07 2016)

    Nous proposons cette note d’information publiée le 12 juillet 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/radiofrequences-enfants-plus-plus-exposes-aux-technologies-sans-fil-20160712.html?xtor=EPR-56.html

     

    Radiofréquences : les enfants de plus en plus exposés aux technologies sans fil

    le 12 07 2016

    Le 8 juillet 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié une expertise sur l’exposition des enfants aux radiofréquences et les effets potentiels sur leur santé. Cette expertise fait suite à une saisine des ministères en charge de la santé, de l’écologie et de la consommation afin de savoir si les règles actuelles pour la mise sur le marché des appareils radioélectriques destinés aux enfants sont suffisamment protectrices de la santé et de la sécurité des enfants de moins de 6 ans.

    L’Anses constate, d’après les données disponibles sur l’exposition, une forte expansion de l’usage des technologies sans fil chez les enfants. Les enfants sont exposés de plus en plus jeunes à de multiples sources électromagnétiques : babyphones, jouets radiocommandés ou connectés, tablettes tactiles, talkies-walkies, téléphones mobiles, etc. De nombreux produits arrivent sur le marché. En outre, la multiplicité et la diversité des lieux fréquentés par les enfants, la maison, l’école, les lieux publics, engendrent des situations d’exposition très variables.

    D’après les experts, en l’état actuel des données scientifiques, il n’est pas démontré que l’exposition des enfants aux radiofréquences a des effets ou non sur leur comportement et leur santé (audition, développement, système reproducteur et immunitaire, risque de cancer, etc.). En revanche, il est possible qu’elle influe sur leur bien-être et leurs fonctions cognitives (mémoire, attention, fonctions exécutives).

    Dans ses conclusions, l’Anses considère que les enfants sont plus exposés aux radiofréquences que les adultes en raison de leur petite taille et des caractéristiques de certains de leurs tissus, en particulier les zones périphériques de leur cerveau. Elle recommande en conséquence aux pouvoirs publics une série de mesures visant à adapter les valeurs limites réglementaires afin de réduire l’exposition des enfants. Elle invite également les parents à limiter l’utilisation par les enfants des technologies de communication sans fil et préconise, comme en 2013, un usage raisonnable du téléphone mobile (notamment limiter la fréquence et la durée des appels et privilégier le recours au kit mains-libres).

    Texte complet du rapport d’expertise de l’ANSES

    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2012SA0091Ra.pdf

  • Chimiothérapie et Hospitalisation à domicile (17 05 2016)

    Note d’analyse publiée le 26 février 2016 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2611406/fr/chimiotherapie-en-hospitalisation-a-domicile-une-pratique-a-developper.hml

    Chimiothérapie en hospitalisation à domicile : une pratique à développer

    ORGANISATION DES SOINS

    La chimiothérapie en hospitalisation à domicile (HAD) est une pratique encore peu développée. Pourtant, il serait essentiel qu’elle se répande. En effet, les patients sont nombreux à la plébisciter et cette pratique permet aussi de désaturer les plateaux techniques. La HAS a édité des recommandations en santé publique sur ce sujet en janvier 2015.

     

    La chimiothérapie anticancéreuse est le plus souvent réalisée dans les pôles d’hospitalisation de jour (HDJ) des établissements de santé. Mais l’augmentation de l’incidence des cancers et leur chronicisation accroissent les besoins. Aussi, le transfert d’une partie des activités de chimiothérapie au domicile semble pertinent.


    Une activité appréciée par les patients mais trop peu répandue


    En 2014, la chimiothérapie en hospitalisation à domicile (HAD) a été peu développée, voire totalement absente dans certaines régions.

    Peu d’études fiables permettent de mesurer la satisfaction des patients par mode de prise en charge. Toutefois, la majorité des structures d'HAD interrogées par les experts de la HAS lors d’enquêtes de terrain ont souligné la satisfaction et le confort des patients. Ceci est d’autant plus vrai que la population est fragile – personnes âgées, enfants, personnes atteintes de cancers métastasiques – ou que les injections de chimiothérapie sont fréquentes.

    Les chimiothérapies sont réalisées dans les mêmes conditions de qualité et de sécurité qu’en HDJ, notamment pour la préparation des solutions médicamenteuses.


    Le point sur certaines des recommandations :

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