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charbon

  • Charbon, Forêts : chiffres 2011-2015 (09 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 31 janvier 2018 dans la Brochure Savoirs pour l’Action d’Avril 2018 du Commissariat général au Développement Durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2764/1415/bilan-physique-monetaire-charbon-2011-2015.html

     

    https://webmail1e.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94173&check=&SORTBY=1.html

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab/2018/datalab-32-comptes-foret-2017-2014-mars2018-b.pdf

    Empreinte Matières

    L'empreinte matières est un indicateur qui permet de rendre compte de l’ensemble des matières premières utilisées pour satisfaire la consommation finale d’un pays. 

    Les résultats reflètent l'impact réel de l'utilisation des ressources, tant celles extraites du territoire national que celles mobilisées indirectement hors de nos frontières pour produire et transporter les produits importés. Avec 13,2 tonnes par habitant en 2014, l'empreinte matières de la France est composée de 44% de minéraux non métalliques, 28% de biomasse essentiellement agricole,  21% de combustibles fossiles, 7% de minerais métalliques. La moyenne européenne est de 14,2 tonnes par habitant.

    Les comptes de la forêt : un outil de suivi de la forêt française

    Les comptes de la forêt sont un outil européen décliné en France pour répondre aux besoins spécifiques nationaux et notamment fournir des bilans comptables et économiques. Ils permettent de situer la France en termes de ressource forestière et d’économie liée à la forêt et aux filières qui en découlent. L’important travail de mise en cohérence et de structuration de l’information permet également aux décideurs publics de disposer d’un outil de suivi annuel et transversal sur la forêt et la filière bois.

    Zoom sur : La dynamique forestière en Europe

    La compilation par Eurostat des comptes de la forêt souligne la place de la France parmi les grands pays forestiers européens avec la Suède, l’Allemagne, la Finlande et la Pologne. En 2013, la France se place au troisième rang des surfaces forestières (11 % des surfaces totales et 10 % des forêts de production) et du stock de bois sur pied (11 %) de l’Union européenne.

     

    Si les forêts françaises sont davantage dédiées à la production du bois que la moyenne européenne des forêts (à 95 % en France contre 80 % en moyenne en Europe), le taux de prélèvement y est en revanche plus faible (56 % de la production biologique nette contre 72 % en moyenne européenne).

     

    Le poids de la branche sylviculture/exploitation forestière dans l’économie nationale est faible : 0,15 % du PIB en France en 2014. Si ce chiffre est comparable à celui de l’Allemagne (0,13 %), il est nettement inférieur à celui de la Suède (0,89 %) ou de la Finlande (1,61 %).

     

    La forêt française présente un fort potentiel, mais les difficultés observées sur le plan économique peuvent être liées à certaines de ses caractéristiques :

    • la forêt française est beaucoup plus hétérogène en matière d’essences que celle des pays voisins : seuls 9 % des peuplements forestiers sont mono-spécifiques contre 32 % à l’échelle européenne (Forest Europe 2015) ;
    • la forêt française est majoritairement constituée de feuillus, a contrario des autres grands pays forestiers européens (qui comprennent 57 % de résineux en moyenne), ce qui ne semble pas correspondre à la demande de l’économie (part des résineux dans la récolte : 37 % en France contre 68 % en moyenne dans l’Union européenne) ;

    • la forêt française, détenue à 75 % par des entités privées, est aussi très morcelée : deux tiers des propriétaires privés possèdent moins d’un hectare (Maaf & IGN, 2015).

     

  • Charbon : chiffres 2011-2015 (02 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 31 janvier 2018 sur le site de du Commissariat Général au Développement Durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)  

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2764/1415/bilan-physique-monetaire-charbon-2011-2015.html

    Bilan physique et monétaire du charbon 2011-2015

    La consommation de charbon s’élève à 9,2 Mtep (TEP = tonne équivalent pétrole) en 2015, en baisse de 11 % par rapport à 2011 et représente 3,7 % de la consommation d’énergie primaire de la France. La filière fonte (cokeries et hauts-fourneaux) et la production d’électricité et de chaleur sont les deux principaux secteurs consommateurs.

     

    Totalement importé depuis l’arrêt de la production en France fin 2014, le charbon pèse 1,3 Md€ dans le déficit extérieur en 2015. Cette facture a toutefois été presque divisée par deux depuis 2011. Cette diminution s’explique, au-delà de la baisse de la consommation, par la chute des prix du charbon sur le marché international, liée elle-même au ralentissement de la croissance chinoise et à la concurrence accrue du gaz.

     

    La dépense totale en charbon, qui, outre la valeur des importations, inclut certaines marges de transformation et d’intermédiation, s’élève à 1,7 Md€ en 2015. Les hauts-fourneaux, qui consomment majoritairement du coke, en concentrent à eux seuls 60 %