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forêt

  • Forêts et changement climatique (06 09 2023)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 4 aout 2023 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/290567-forets-francaises-1-milliard-darbres-planter-en-10-ans.html

    Forêts : 10 milliards d'euros sur 10 ans pour agir face au changement climatique

    Publié le 4 août 2023

    Le Conseil supérieur de la forêt et du bois a remis son rapport pour préparer le plan national de renouvellement forestier. Au moins 2,6 millions d'hectares (15% de la forêt métropolitaine) seront touchés par le changement climatique dans la prochaine décennie. Pour adapter les forêts, le document propose un plan de 10 milliards d'euros sur 10 ans.

    Augmentation du nombre d'incendies, ralentissement de la croissance des arbres du à la sécheresse... L'effet du changement climatique sur la forêt s'accélère. Plus d'un million d'hectares devrait dépérir au cours de la prochaine décennie, souligne le rapport "Objectif forêt" remis le 26 juillet 2023. Le renouvellement "habituel" ne suffit pas. Le document évalue à 10% de la superficie forestière qui pourrait être renouvelée grâce à des investissements répartis sur dix ans. Le plan se situe dans la continuité de la volonté présidentielle de planter un milliard d’arbres d'ici la prochaine décennie. Dans le cadre de la "stratégie nationale pour la biodiversité 2030", le rapport a notamment pour objectif de :

    • stocker le carbone (engagements des Accords de Paris sur le climat) ;
    • sauvegarder la biodiversité ;
    • produire des matériaux et énergies renouvelables.

    Des financements publics et privés

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  • Météo des Forêts : risques d’incendies (09 05 2023)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 3 mai 2023 sur le site Service public (cliquer ici pour accéder au site Service public)

    https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2023/point-epidemiologique-covid-19-du-22-mars-2023-poursuite-de-l-augmentation-des-indicateurs-virologiques-a-des-niveaux-faibles.html

    La « météo des forêts », un nouvel outil pour prévenir les incendies

    Publié le 03 mai 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

     

    À partir du 1er juin 2023, et jusqu'au mois d'octobre, Météo France publiera un bulletin quotidien pour informer les Français sur les risques d'incendies. Service-Public.fr vous présente les fonctionnalités de ce nouvel outil.

    4 niveaux de vigilance

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  • Forêt : surfaces en progression régulière (25 09 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 19 avril 2018 sur le site du Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/foret-surfaces-progression-reguliere.html?xtor=EPR-56.html

    Forêt : des surfaces en progression régulière

    Les surfaces occupées par la forêt française croissent chaque année de 0,6%, d’après une étude publiée le 29 mars 2018 par le Commissariat général au développement durable(CGDD). L’ensemble des espaces boisés couvre 17,4 millions d’hectares (Mha) soit 32% de l’ensemble du territoire métropolitain.

    La valeur financière des forêts (y compris le bois mort) est estimée à 103 milliards d’euros. Cependant, la filière bois éprouve des difficultés à retrouver son niveau d’avant-crise de 2008.

    Une forêt étendue, diversifiée et morcelée

    Malgré l’extension des zones urbaines et un défrichement annuel de 100 000 hectares, la France se place au troisième rang des surfaces forestières européennes. Avec 32% du territoire métropolitain couvert, la forêt française est comparable à celle de l’Allemagne et bien supérieure aux 13% du Royaume-Uni.

    Seuls 9% des peuplements forestiers sont constitués d’une seule espèce contre une moyenne de 32% en Europe. En France, la forêt est majoritairement constituée de feuillus, contrairement aux autres grands pays forestiers qui comprennent en moyenne 57% de résineux.

    Détenus à 75% par des entités privées, les espaces forestiers sont morcelés : deux tiers des propriétaires privés possèdent moins d’un hectare.

    Difficultés économiques dans certaines branches

    Globalement, la filière forêt-bois éprouve des difficultés à retrouver son niveau d’activité de 2007. Les industries de sciage, de panneaux à base de bois et pâtes et de l’ameublement sont particulièrement concernées. Des perspectives existent pour les produits de construction en bois, qui pourraient profiter d’innovations technologiques récentes.

    En revanche, les "déchets bois" qui alimentent la filière bois-énergie (avec les granulés), sont en progression avec une consommation de granulés multipliée par 2,7 depuis 2007.

    De même, la branche "sylviculture et exploitation forestière" se porte bien. Elle emploie près de 30 000 personnes. La part du bois-énergie commercialisé destiné au chauffage passe de 7% de la récolte totale de bois en 2007, à 19% en 2014. Si l’on y ajoute le bois auto-consommé (consommé par le producteur), le bois énergie consume 50% de l’ensemble du bois coupé en 2014.

    Le prix des terres forestières augmente régulièrement sous l’effet du développement de la croissante verte qui transforme la forêt en un investissement patrimonial.

    Le CGDD rappelle qu’à l’heure de la transition énergétique, les forêts sont un atout pour l’environnement : elles captent 1,25 milliards de tonnes de carbone par an.

    Sur la toile publique

  • Charbon, Forêts : chiffres 2011-2015 (09 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 31 janvier 2018 dans la Brochure Savoirs pour l’Action d’Avril 2018 du Commissariat général au Développement Durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2764/1415/bilan-physique-monetaire-charbon-2011-2015.html

     

    https://webmail1e.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94173&check=&SORTBY=1.html

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab/2018/datalab-32-comptes-foret-2017-2014-mars2018-b.pdf

    Empreinte Matières

    L'empreinte matières est un indicateur qui permet de rendre compte de l’ensemble des matières premières utilisées pour satisfaire la consommation finale d’un pays. 

    Les résultats reflètent l'impact réel de l'utilisation des ressources, tant celles extraites du territoire national que celles mobilisées indirectement hors de nos frontières pour produire et transporter les produits importés. Avec 13,2 tonnes par habitant en 2014, l'empreinte matières de la France est composée de 44% de minéraux non métalliques, 28% de biomasse essentiellement agricole,  21% de combustibles fossiles, 7% de minerais métalliques. La moyenne européenne est de 14,2 tonnes par habitant.

    Les comptes de la forêt : un outil de suivi de la forêt française

    Les comptes de la forêt sont un outil européen décliné en France pour répondre aux besoins spécifiques nationaux et notamment fournir des bilans comptables et économiques. Ils permettent de situer la France en termes de ressource forestière et d’économie liée à la forêt et aux filières qui en découlent. L’important travail de mise en cohérence et de structuration de l’information permet également aux décideurs publics de disposer d’un outil de suivi annuel et transversal sur la forêt et la filière bois.

    Zoom sur : La dynamique forestière en Europe

    La compilation par Eurostat des comptes de la forêt souligne la place de la France parmi les grands pays forestiers européens avec la Suède, l’Allemagne, la Finlande et la Pologne. En 2013, la France se place au troisième rang des surfaces forestières (11 % des surfaces totales et 10 % des forêts de production) et du stock de bois sur pied (11 %) de l’Union européenne.

     

    Si les forêts françaises sont davantage dédiées à la production du bois que la moyenne européenne des forêts (à 95 % en France contre 80 % en moyenne en Europe), le taux de prélèvement y est en revanche plus faible (56 % de la production biologique nette contre 72 % en moyenne européenne).

     

    Le poids de la branche sylviculture/exploitation forestière dans l’économie nationale est faible : 0,15 % du PIB en France en 2014. Si ce chiffre est comparable à celui de l’Allemagne (0,13 %), il est nettement inférieur à celui de la Suède (0,89 %) ou de la Finlande (1,61 %).

     

    La forêt française présente un fort potentiel, mais les difficultés observées sur le plan économique peuvent être liées à certaines de ses caractéristiques :

    • la forêt française est beaucoup plus hétérogène en matière d’essences que celle des pays voisins : seuls 9 % des peuplements forestiers sont mono-spécifiques contre 32 % à l’échelle européenne (Forest Europe 2015) ;
    • la forêt française est majoritairement constituée de feuillus, a contrario des autres grands pays forestiers européens (qui comprennent 57 % de résineux en moyenne), ce qui ne semble pas correspondre à la demande de l’économie (part des résineux dans la récolte : 37 % en France contre 68 % en moyenne dans l’Union européenne) ;

    • la forêt française, détenue à 75 % par des entités privées, est aussi très morcelée : deux tiers des propriétaires privés possèdent moins d’un hectare (Maaf & IGN, 2015).

     

  • Filière Bois : difficultés (22 04 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 février 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ141113898.html

     

     

    Question écrite n° 13898 de M. Yannick Vaugrenard (Loire-Atlantique - SOC)

     

    M. Yannick Vaugrenard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les difficultés posées par l'exportation massive de grumes, et plus particulièrement en direction des pays émergents comme la Chine. 
    Selon les chiffres de la Fédération nationale du bois (FNB), en 2013, un million de mètre cube de grumes ont été exportés, principalement en Chine, soit le double du volume exporté en 2012.

     

    Les professionnels du bois sont donc fortement inquiets de ce phénomène qui risque de déstabiliser durablement les scieries présentes en France ainsi que les territoires liés à cette activité économique. Cette filière bois est une source d'emplois et de dynamisme incontestable pour les territoires, et notamment les territoires ruraux. Les professionnels vivent d'autant plus difficilement cette situation que ce sont des petites entreprises, employant quelques dizaines de salariés. 450 000 emplois directs et indirects sont concernés, dont 50 000 emplois directs dans les scieries.

     
    Stopper ces exportations massives est donc une nécessité, tant pour l'avenir de la filière bois que pour la pérennité de cette ressource. 


    Il lui demande donc d'étudier les diverses possibilités permettant d'arrêter ces exportations massives de grumes.

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 251

     

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  • Forêt française : avenir (26 04 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 19 avril 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder su site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120322773.html

    Question écrite n° 22773 de M. Yann Gaillard (Aube - UMP) publiée dans le JO Sénat du 01/03/2012 - page 543

    M. Yann Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le constat qu'il est contraint de faire : la forêt française s'appauvrit. Au début des années 1990, la production de plants forestiers destinés au reboisement s'élevait à 110 millions/an ; à la fin des années 2000, ce chiffre est tombé à 28 millions : en 15 ans, il a été divisé par quatre ! Par comparaison, l'Allemagne plante 300 millions de plants/an, la Suède : 345, la Pologne et la Turquie : 1 milliard chacune.

     La suppression en l'an 2000 du Fonds forestier national, qui représentait un budget de l'ordre de 100 M€/an, a stoppé la dynamique de reboisement. Avec les tempêtes de 1999, le reboisement s'est également effacé devant la régénération naturelle. Aujourd'hui, on renouvelle de l'ordre de 50 000 ha/an moitié par plantation moitié par régénération naturelle assistée (dont il conviendrait de vérifier qu'elle conduit effectivement à des peuplements matures de qualité).

    Le constat s'impose : on ne prépare pas ainsi la forêt qu'appellent les objectifs du Grenelle de l'environnement (bois dans la construction, biomasse énergie en substitution des carburants fossiles), on ne prépare pas non plus une forêt capable de résister au changement climatique.

    Sur la base d'une forêt productive de 10 Mha, les professionnels estiment qu'il conviendrait d'engager un effort de renouvellement sur 80 ans, soit 125 000 ha par an. Il convient donc d'accroître la surface en plantation ou régénération naturelle d'un total de 75 000 ha/an pour porter le renouvellement de la forêt à ce chiffre de 125 000 ha/an.

    C'est dans cet objectif que l'interprofession nationale France Bois Forêt propose d'organiser un retour à la filière forêt bois d'une partie des fonds apportés par la mise aux enchères des quotas carbone à partir de 2013.

    Aussi, il lui demande quelles sont les suites que le Gouvernement entend réserver à ce très intéressant projet.

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire publiée dans le JO Sénat du 19/04/2012 - page 966

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