Extraits (synthèse, introduction, recommandations HAS, discussions) d’une étude publiée le 23 juin 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou au rapport complet pdf)
http://www.inpes.fr/
http://www.inpes.fr/Barometres/Barometre-sante-medecins-generalistes-2009/pdf/accompagnement-alzheimer.pdf
SYNTHESE
L’accompagnement de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en médecine générale en 2009.
En 2009, 92 % des médecins généralistes interrogés déclarent avoir suivi au cours des douze derniers mois au moins un patient atteint de la maladie d’Alzheimer, et 31 % déclarent en avoir accompagné plus de dix. Les médecins hommes, les plus âgés, les médecins exerçant en secteur 1, déclarant vingt actes médicaux ou plus par jour, passant de cinq à sept jours à leur cabinet, ne pratiquant qu’occasionnellement ou jamais un mode d’exercice particulier, mettant en œuvre systématiquement ou souvent des activités éducatives sont plus susceptibles d’avoir suivi au moins un patient atteint de la maladie d’Alzheimer au cours de la dernière année.
Parmi les médecins comptant dans leur patientèle des malades d’Alzheimer, quatre médecins sur cinq (81 %) s’estiment suffisamment formés à la communication avec les familles, 67 % à la communication avec les patients, 60 % à l’annonce du diagnostic et 51 % aux traitements non médicamenteux de la maladie. L’âge, le sexe et le nombre de patients Alzheimer suivis par an influencent significativement la perception des médecins concernant leur niveau de formation. Enfin, 41 % des médecins déclarent connaître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) concernant le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le niveau de formation perçu ainsi que la connaissance des recommandations influencent significativement les pratiques des médecins à l’égard de l’annonce du diagnostic, de l’orientation des patients vers les spécialistes ou les services paramédicaux ou médico-sociaux.
Parmi ces praticiens, 71 % estiment qu’ils annoncent systématiquement le diagnostic à la famille de leurs patients, 8 % à leurs patients ; 32 % déclarent ne jamais annoncer le diagnostic à leurs patients. Les médecins les plus jeunes et ceux qui s’estiment suffisamment formés à différents aspects de l’accompagnement de la maladie d’Alzheimer sont plus susceptibles d’annoncer le diagnostic à leurs patients.
Quatre médecins généralistes sur cinq (81 %) déclarent orienter systématiquement leurs patients atteints de la maladie d’Alzheimer vers un spécialiste, 36 % vers un service d’aide et de soins à domicile et 18 % vers un centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic). Ces deux derniers types de pratiques sont significativement corrélés entre eux.
Un médecin sur cinq (22 %) ayant suivi au cours de la dernière année des malades d’Alzheimer s’estime mal à l’aise avec ces patients. Près de sept généralistes sur dix (68 %) déclarent qu’il est facile de prendre en charge les comorbidités, 55 % qu’il est facile de donner des informations sur les aides sociales disponibles, 52 % qu’il est facile de coordonner les soins et les aides, et 26 % qu’il est facile de prendre en charge les troubles comportementaux.
INTRODUCTION
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