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France : portrait social (21 11 2009)

France portrait social - Édition 2009

Extraits des résumés d’un dossier publié le 13 novembre 2009 sur le site de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (cliquer ici pour accéder au dossier complet)

http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FPORSOC09.html

 

Sommaire

Résumé

Comme chaque année, l'Insee propose dans « France, portrait social » le bilan des évolutions économiques et sociales observées au cours de l'année écoulée. Cette édition 2009 apporte un éclairage particulier sur les scolarités des bacheliers « de première génération », c'est-à-dire issus de familles dans lesquelles aucun des parents n'est titulaire de ce diplôme. Elle s'intéresse aussi aux métiers et parcours professionnels des hommes et des femmes et aux évolutions de salaires des seniors. Une vue d'ensemble, composée de chapitres thématiques, fait le portrait de la société française en matière de démographie, éducation, emploi, salaires, revenus, redistribution, conditions de vie et inégalités sociales. Elle est complétée par une trentaine de fiches qui commentent les chiffres essentiels sur des thèmes spécifiques, et intègrent des comparaisons européennes.

 

Présentation Générale

Résumé

La crise économique entraîne une hausse du chômage qui a des conséquences sur les revenus et niveaux de vie des personnes, mais l’ensemble des conséquences sociales de cette crise apparaîtra dans la durée. Sur le marché du travail, il faudra attendre le redémarrage de l’emploi pour que le taux de chômage cesse d'augmenter. Cependant, les systèmes d’assurance chômage et de protection sociale peuvent, au moins pendant un certain temps, jouer le rôle d’amortisseur pour de nombreuses personnes confrontées à une perte de revenu. Il faudra un certain temps au système statistique pour appréhender l’ensemble des conséquences sociales de la crise économique et pour les mesurer avec les enquêtes structurelles. On dispose toutefois de premières indications partielles : le nombre de personnes ayant des découverts bancaires très fréquents ou ayant du mal à boucler leur budget augmente entre le début et le 3e trimestre de l’année 2009.

Vue d'ensemble - Démographie - Hausse de la fécondité en France en 2008

Résumé

En 2008 comme au cours des années précédentes, la croissance de la population tient essentiellement à l’accroissement naturel. Ainsi, le nombre de naissances progresse régulièrement depuis six ou sept ans. Le nombre de femmes d’âge fécond diminue en France régulièrement depuis quinze ans, mais la fécondité est en hausse, notamment chez les femmes de plus de 30 ans. La crise économique actuelle affectera-t-elle le nombre de naissances ? Des études ont montré que la fécondité diminue pendant une période de récession, avec un décalage d’un à deux ans par rapport à l’évolution économique. Les couples repousseraient leurs projets de fécondité à un avenir plus faste. Mais cette baisse serait temporaire et souvent suivie d’une croissance de la fécondité.

Vue d'ensemble - Éducation - La moitié d'une génération accède à l'enseignement supérieur

Résumé

Pour l’année scolaire 2008-2009, les effectifs d’élèves, d’apprentis et d’étudiants en France métropolitaine et dans les Dom s’élèvent à 14,9 millions. C’est donc 23,5 % de la population en France qui est scolarisée. Le nombre d’élèves, d’apprentis et d’étudiants est en recul de 0,2 % par rapport à la rentrée précédente. Cette diminution globale cache toutefois des évolutions contrastées selon les niveaux d’enseignement.

 

Vue d'ensemble - Emploi et chômage - Le marché du travail se retourne en 2008

Résumé

Le retournement de l’activité, qui intervient en France au 2e trimestre 2008, se traduit rapidement par une dégradation du marché du travail. Le dynamisme de l’emploi, qui s’est maintenu jusqu’au 1er trimestre 2008, cède la place à un retournement brutal au 2e trimestre, essentiellement via l’intérim. Au total, plus de 100 000 emplois sont supprimés en 2008, en premier lieu dans les secteurs marchands, beaucoup plus sensibles que les autres à la conjoncture. Au cours du 1er semestre 2009, le recul du marché du travail s’amplifie avec plus de 270 000 destructions d’emploi.

Les perspectives à court terme sont médiocres, l’ajustement à la baisse de l’emploi sur l’activité n’étant pas achevé. Corollaire de cette dégradation, le taux de chômage passe de 7,1 % au 1er trimestre 2008 à 9,1 % au 2e trimestre 2009 en France métropolitaine, après deux années de baisse régulière en 2006 et 2007. Le nombre de chômeurs augmente donc de presque 30 % en un an et demi. Par ailleurs, de nombreuses personnes se retrouvent au chômage partiel. En réaction à la crise économique, et afin de limiter le nombre de licenciements économiques, les modalités d’autorisations du chômage partiel sont assouplies fin 2008. Le recours à ce dispositif s’amplifie début 2009 et 320 000 personnes sont dans une situation de chômage partiel ou technique au 2e trimestre 2009, soit un niveau équivalent à ce qui était observé en 1993.

 

Vue d'ensemble - Salaires - Le salaire réel ralentit nettement en 2008

Résumé

Le pic d’inflation début 2008 et la dégradation du marché du travail sur la fin d’année freinent les salaires réels. Au-delà des indicateurs conjoncturels, les données individuelles issues des déclarations annuelles de données sociales (DADS) remplies par les entreprises permettent d’examiner plus finement les évolutions de l’ensemble des rémunérations du secteur privé et semi-public. Elles fournissent des indications sur l’hétérogénéité des situations des salariés, notamment les distributions de salaires par sexe, âge ou catégorie socioprofessionnelle. Par exemple, en 2007, les 1 % de salariés à temps complet les mieux rémunérés du secteur privé, soit 133 000 personnes, ont disposé, en moyenne, d’un salaire annuel brut de 215 600 euros, soit trois fois plus que le salaire moyen des 10 % de salariés à temps complet les mieux rémunérés, et près de sept fois le salaire moyen de l’ensemble des salariés à temps complet du secteur privé.

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