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Infections virales hivernales : prévention (07 11 2010)

Note publiée en novembre 2010 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (brochure Equilibres n° 65 novembre 2010) (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/pdf/Lettre65.pdf#thema

http://www.inpes.fr/html

AVEC L’ARRIVÉE DE L’HIVER, LES VIRUS SONT PLUS NOMBREUX À CIRCULER ET CONCERNENT TOUT LE MONDE. L’INPES LANCE UNE CAMPAGNE D’INFORMATION SUR LES GESTES « BARRIÈRE » DESTINÉS À LIMITER LEUR PROPAGATION ET LE DÉVELOPPEMENT DES GASTROENTÉRITES, BRONCHIOLITES, RHUMES, GRIPPES, BRONCHITES ET AUTRES INFECTIONS SAISONNIÈRES RESPIRATOIRES

Grâce aux progrès de l’hygiène et de la médecine, la santé des Français s’est considérablement améliorée au cours du siècle dernier. Plus récemment, notamment avec l’usage des antibiotiques, cette évolution tend à reléguer au second plan les réflexes simples pour limiter la transmission de certaines maladies. Dans le même temps, l’évolution des modes de vie tend à favoriser la dissémination des infections respiratoires : vie en collectivité, atmosphère confinée, utilisation des transports en commun ou voyages plus fréquents, etc.

 

LES VIRUS DE L’HIVER

Ils concernent toute la population française, quelles que soient les tranches d’âge. Selon les années, la grippe saisonnière atteint en moyenne deux millions de personnes ; ses complications, surtout présentes chez les plus de 65 ans et les malades souffrant d’une affection de longue durée, sont néanmoins réduites grâce aux campagnes de vaccination saisonnière.

 

La bronchiolite touche près de 460 000 nourrissons de moins de 2 ans. Sa prévalence augmente régulièrement depuis le début des années 90 en raison, notamment, de l’urbanisation et des modes de garde collectifs.

 

La gastro-entérite – avec les risques de déshydratation qu’elle implique chez les jeunes enfants – dépasse quant à elle régulièrement le seuil épidémique. D’autres infections respiratoires aiguës, comme les rhinopharyngites, les bronchites ou les rhumes, sont aussi très contagieuses.

 

LES GESTES « BARRIÈRE »

 

Trois principaux modes de transmission de ces maladies ont été identifiés : la contamination s’effectue principalement via des gouttelettes chargées de virus qui sont projetées de personne à personne (toux, éternuement et postillons) ; elle est également possible par voie aérienne, surtout en milieu clos ; elle peut aussi avoir lieu par contact (mains, objets, surfaces contaminées, etc.).

 

Des gestes simples, accessibles et peu coûteux sont cependant efficaces pour limiter leur transmission. Tout d’abord, le lavage des mains : essentiel, il doit être fait au savon, pendant 30 secondes, plusieurs fois par jour ; à défaut, un produit hydroalcoolique peut être utilisé.

 

Autre recommandation : se couvrir la bouche lorsque l’on tousse ou que l’on éternue.

Troisième réflexe : jeter son mouchoir immédiatement après usage, puis se laver les mains.

Enfin, porter un masque chirurgical quand on est enrhumé ou grippé, en particulier si l’on s’occupe de jeunes enfants ou de personnes fragiles.

 

L’INPES EN CAMPAGNE

 

Tous ces gestes, à même de prévenir les virus à recrudescence hivernale, font l’objet d’une campagne médias et hors médias mise en oeuvre par l’Inpes à partir du mois de novembre. Celle-ci comprend un spot TV de 30 secondes rappelant, de manière humoristique, l’importance du lavage des mains dans la vie quotidienne. Le spectateur est orienté vers le site Internet de l’Inpes pour les autres conseils.

 

Des outils d’édition complètent le dispositif : affichettes et autocollants sur les gestes « barrière » ; dépliants Limitons les risques d’infection, La bronchiolite et Diarrhée du jeune enfant : évitez la désydratation.

Ils ont été rediffusés, entre autres, auprès des généralistes et des pédiatres, des agences régionales de santé, des conseils généraux, des crèches et des PMI, des CCAS, de la CPAM et de la CAF.

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