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Plan Antibiotiques : évaluation (2/2) (25 02 2011)

Plan Antibiotiques : évaluation (2/2)

Suite et fin de la synthèse du rapport du Haut Comité de la Santé Publique publié en février 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au texte complet du rapport)

http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=194&ar=a&menu=09.html

http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110204_pnpeantibio.pdf

Évaluation du 2e PLAN 2007-2010 pour préserver l’efficacité des Antibiotiques (février 2011)

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Recommandation 1 : un 3ème plan qui combine sécurité sanitaire et santé publique

Les cas de résistance les plus difficiles sont repérés et traités à l’hôpital. Ils doivent donc faire l’objet d’une attention privilégiée. Cependant, préserver l’efficacité des antibiotiques demande avant tout de promouvoir le bon usage de ces médicaments qui, dans leur grande majorité, sont prescrits par les médecins généralistes en ambulatoire.

Recommandation 2 : un 3ème plan resserré

Le 3ème plan devrait se focaliser sur quelques thèmes fédérateurs et donc, sur la base des principes précédents, ne retenir qu’un nombre limité de priorités, avec pour chacune, quelques actions soigneusement définies et précisément décrites pour lesquelles les relais opérationnels et les moyens de mise en œuvre ont été identifiés et sont disponibles.

Recommandation 3 : compléter le système d’information actuel pour en faire un véritable outil d’évaluation du bon usage

Un travail important a été réalisé en matière de recueil d’informations. Un certain nombre d’améliorations sont néanmoins souhaitables pour disposer d’une meilleure information sur l’évolution des résistances en ville et sur les disparités régionales mais aussi pour rendre l’organisation de la surveillance plus efficiente et permettre un véritable suivi et pilotage du plan. Le développement de systèmes d’information au service des professionnels est une autre ligne d’amélioration souhaitable.

Recommandation 4 : maintenir des actions coordonnées sur les prescripteurs et les consommateurs pour changer les comportements en prenant appui sur les sciences humaines et sociales, les recherches en gestion et sur les services de santé

Le développement des recherches en sciences humaines et sociales, en gestion et sur les services de santé est à encourager pour identifier des actions efficaces et que les acteurs de terrain s’approprieront. De même, promouvoir ces axes pour la recherche émergente en médecine générale constitue une piste prometteuse.

Recommandation 5 : identifier les éléments structurant le système de santé français qu’il serait pertinent d’ « actionner »

1 La politique du médicament : Il est souhaitable qu’une approche dynamique des instruments de la politique du médicament soit adoptée. Il s’agit, en particulier, de la réglementation pharmaceutique, des systèmes d’alerte et de surveillance des effets indésirables, du recoupement des données de l'Assurance Maladie et des processus existants en cas de volume de prescription d’un médicament supérieur aux volumes attendus lors de son admission au remboursement, mais aussi des mesures de soutien à la recherche pharmaceutique (actions européennes concertées). Une coordination étroite des diverses organisations compétentes pour le bon usage des antibiotiques est à encourager.

2 La formation médicale : En matière de formation initiale, les actions devraient s’inscrire dans un objectif de formation plus général à la prescription et à la non prescription des médicaments. Pour assurer l’efficacité d’actions de formation postuniversitaire, la DGS devrait tenir compte des déterminants du choix des professionnels. Elle pourrait aussi prioriser des actions en s’appuyant sur la fédération française d’infectiologie, les sociétés scientifiques de médecine générale et les associations de formation professionnelles libérales, notamment généralistes.

3 – la régionalisation de la politique et du système de santé : Les agences régionales de santé (ARS), devraient gérer la mise en œuvre des actions prévues dans le cadre du 3ème plan. Du fait des variations régionales, tant en termes de consommation d’antibiotiques que de résistance, il serait approprié que chaque ARS établisse un programme de travail cohérent avec le plan national, mais adapté à la situation régionale. Cette structuration permettrait également d’organiser, de façon mutualisée, la réponse de proximité aux prescripteurs, les besoins d’expertise, de veille épidémiologique et de coordination. Cette délégation aux ARS devrait évidemment s’accompagner d’un pilotage étroit par la DGS

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