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En mars 2014, le prix du pétrole et des matières premières importées décroît
En mars, le prix du pétrole baisse (-2,0 %), pour s’établir à 77,9 € par baril de Brent. Les prix en euros des matières premières importées hors énergie décroissent également (-0,5 %), en raison de la diminution des prix des matières premières industrielles (-2,7 %) et minérales (–3,4 %).
Baisse du prix du pétrole en euros
En mars, le prix du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) en dollars diminue (-0,7 % après +1,0 %), du fait d’une offre plus importante, provenant notamment des pays de l’Opep. En euros, la baisse du prix du Brent est plus marquée (–2,0 % après +0,6 %), l’euro s’est de nouveau apprécié par rapport au dollar en mars (+1,2 %).
Les prix des matières premières industrielles diminuent
En mars, les prix en euros des matières premières industrielles baissent de nouveau (-2,7 % après -2,0 % en février). Les prix des matières premières agro-industrielles diminuent, quoique moins fortement (-0,9 % après –2,3 %), notamment les prix des bois de conifères sciés (–1,6 % après -2,8 %).
Les prix des matières premières minérales diminuent également (-3,4 % après -1,9 %), du fait de la baisse renouvelée des prix du minerai de fer (-9,0 % après –5,6 %), en raison d’une demande d’acier moins élevée en Chine. Dans l’ensemble, les prix des métaux non ferreux baissent (-2,2 % après -1,3 %), excepté le nickel (+9,0 % après +0,5 %), les opérateurs de marché craignant des ruptures d’approvisionnement en cas d’intensification des tensions entre les économies occidentales et Moscou. La Russie et l’Ukraine représentent en effet 17 % de la production mondiale de nickel raffiné. Ce recul est en partie compensé par l’augmentation des prix des métaux précieux (+0,9 % après +2,7 %) notamment ceux du palladium (+5,1 % après -1,2 %) dont la Russie est le premier producteur mondial. Les prix du platine rebondissent (+1,7 % après -1,2 %).
Les prix des matières premières alimentaires augmentent
En mars, les prix en euros des matières premières alimentaires augmentent de nouveau (+2,6 % après +3,7 %). Les prix de l’arabica ralentissent légèrement (+21,3 % après +30,0 %), les précipitations annoncées pour les jours à venir jouant à la baisse sur les marchés. Les prix de la viande bovine croissent nettement (+8,4 % après -4,3 %), car les périodes de sécheresse ont affecté les cheptels aux États-Unis et en Australie, troisième fournisseur mondial.