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Politique de la Famille (16 07 2021)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 22 juin 2021 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/dossier/20143-la-politique-de-la-famille#xtor=EPR-696.html

La politique de la famille

La France enregistrait en 2017, juste après l’Irlande, le meilleur taux de fécondité par femme de l'Union européenne (1,88 enfant par femme). La pandémie de Covid-19 a toutefois eu un impact sur les naissances. Si la France enregistre une fécondité plus élevée que ses voisins n’est-ce pas, en partie, grâce à sa politique familiale ?

Certes, depuis 2017, le taux de natalité diminue de manière continue : en 2017, on enregistrait une baisse de 2,1% des naissances par rapport à 2016, et particulièrement chez les femmes de 25 à 34 ans qui sont pourtant les plus fécondes. En 2019, le nombre de naissance a baissé de 0,7% par rapport à 2018. L’âge moyen à la maternité atteint 30,6 ans contre 29,8 il y a 10 ans.

Plus récemment, la pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur le nombre de naissances comme le montre le bilan démographique 2020 de l'Insee. Ainsi, en décembre 2020, soit neuf mois après le début de la pandémie, il y a eu 7% de nouveau-nés de moins qu’en décembre 2019. Néanmoins, il est encore trop tôt pour évaluer l'impact sur le long terme de la pandémie sur les naissances.

Alors que la question démographique était absente des préoccupations de la plupart des pays européens, la France s’est distinguée, dans le première moitié du XXe siècle, en mettant en place une politique volontariste à l’égard des familles. Dans les années 1930, une véritable politique de la famille a été mise en œuvre avec trois objectifs principaux : favoriser le renouvellement des générations, assurer l’équité entre les familles et les personnes sans enfants mais aussi perpétuer un modèle familial fondé sur le mariage.

Aujourd'hui, l’État, qui est devenu un arbitre accompagnant les évolutions de l’institution familiale, doit répondre à de nouveaux défis démographiques et à une nouvelle définition de la conjugalité et de la parentalité qui modifie le modèle familial français. À cet égard d'ailleurs, le projet de loi relatif à la bioéthique en débat au Parlement prévoit notamment d'élargir la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules.

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