Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 10 janvier 2024 sur le site Santé publique du ministère chargé de la santé (cliquer ici pour accéder au site Santé publique du ministère chargé de la santé)
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Infections respiratoires aiguës : Semaine 01 (1er au 7 janvier 2024).
Publication : 10 janvier 2024
Tendances de la semaine Infections respiratoires aiguës (IRA). Activité stable en médecine de ville. Indicateurs en diminution à l'hôpital, excepté une hausse chez les 65 ans et plus.
Grippe. Augmentation de la circulation des virus grippaux dans l'Hexagone avec 11 régions en épidémie et 2 régions toujours en phase pré-épidémique. Passage en phase épidémique des Pays de la Loire, en pré-épidémie de la Martinique et en post-épidémie de Mayotte.
Bronchiolite. Poursuite de l'épidémie dans 8 régions de l'Hexagone. Diminution de l'activité syndromique en ville et à l'hôpital chez les enfants de moins de deux ans. Quatre régions d'outre-mer toujours en épidémie.
COVID-19. Diminution de l’ensemble des indicateurs avec toutefois une circulation toujours active du SARS-CoV-2.
Point de situation
En semaine 01 (S01), les indicateurs des infections respiratoires aiguës étaient stables en médecine de ville. Ils étaient en diminution à l’hôpital excepté chez les 65 ans et plus. Pour cette deuxième semaine des vacances scolaires, l’activité grippale progressait dans l’Hexagone en ville et était stable à l’hôpital. L'épidémie de bronchiolite se poursuivait dans une partie de l'Hexagone avec toutefois une diminution des indicateurs syndromiques en ville et à l’hôpital. L’ensemble des indicateurs COVID-19 était en diminution malgré une circulation du SARS-CoV-2 toujours active. La circulation des virus respiratoires restait à un niveau élevé à l’hôpital, avec une très nette progression de la détection des virus grippaux. Dans ce contexte et en complément de la vaccination contre la grippe et la COVID-19, l’adoption systématique des gestes barrières par tous reste essentielle notamment le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux fréquentés et en présence de personnes à risque, le lavage des mains et l’aération régulière des lieux clos.
La circulation des virus grippaux s’est intensifiée en S01 (semaine n° 1) avec une nette augmentation des taux de positivité en ville et à l’hôpital. Selon les données SOS Médecins, l’activité en médecine de ville était en augmentation. A l’hôpital, les indicateurs aux urgences étaient en baisse excepté la part des cas hospitalisés pour grippe parmi l’ensemble des hospitalisations qui restait stable. Dans l'Hexagone, l’épidémie continuait de progresser avec le passage des Pays de la Loire en épidémie. Onze régions étaient en épidémie et deux toujours en phase pré-épidémique. Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guyane et la Guadeloupe étaient en épidémie, la Martinique passait en phase préépidémique et Mayotte en phase post–épidémique.
L'épidémie de bronchiolite se poursuivait dans huit régions de l’Hexagone. Cinq régions étaient en phase post-épidémique : quatre régions depuis S01 (Centre-Val de Loire, Île-de-France, Normandie et Pays de la Loire) et la Bretagne depuis S52. Les passages aux urgences et les hospitalisations après passage pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans étaient en diminution pour la cinquième semaine consécutive. Il était observé une diminution des actes médicaux SOS Médecins après une stabilisation en S52. Le taux de positivité pour le VRS se stabilisait en ville et diminuait à l’hôpital. Dans les départements et régions d’outre-mer, quatre régions (Guadeloupe, Martinique, Mayotte et Guyane) restaient en épidémie.
Concernant la COVID-19, les indicateurs syndromiques continuaient de baisser en ville et à l'hôpital dans toutes les classes d’âge. Le taux de positivité était en diminution en ville et à l'hôpital. Les indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale étaient également en diminution dans toutes les classes d'âge. Dans les eaux usées, la détection du SARSCoV-2 était en forte diminution cette semaine.
Dans les établissements médico-sociaux (EMS), les épisodes de cas groupés d’IRA étaient très majoritairement dus à la COVID-19, mais la part des épisodes liés à la grippe était en augmentation depuis la semaine 51. Le nombre d’épisodes semblait diminuer depuis S50 mais restait à un niveau élevé. Une attention particulière est portée à cette population du fait de l’impact potentiel des IRA en termes de sévérité dans cette population vulnérable.
A l’issue de la semaine 01, la couverture vaccinale COVID-19 de la campagne d’automne 2023 pour les personnes âgées de 65 ans et plus est de 29,0% (21,2% des 65-69 ans, 26,7% des 70-74 ans, 34,5% des 75-79 ans et 34,9% des 80 ans et plus). Depuis le 17 octobre 2023, 30,0% des vaccinations contre la COVID-19 ont été réalisées en même temps qu’un vaccin contre la grippe chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
Dans ce contexte, l’adoption systématique des gestes barrières en complément de la vaccination demeure un moyen efficace pour se prémunir des infections respiratoires et de leurs complications en limitant le risque de transmission de ces virus à l’entourage : le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux fréquentés et en présence de personnes vulnérables, le lavage des mains et l’aération régulière des lieux clos.