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Urgences hospitalières en 2023 (03 08 2024)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 18 juillet 2024 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/294916-urgences-hospitalieres-des-progres-malgre-un-manque-de-personnel.html

Urgences hospitalières en 2023 : des progrès malgré un manque récurrent de personnel

Publié le 18 juillet 2024

En 2023, la France comptait 719 points d’accueil des urgences, situés majoritairement dans des établissements de santé publics. 68,7% des points d’accueil sont des urgences générales, 16,6% des urgences pédiatriques et 14,7% des urgences adultes couplées à un point d’accueil pédiatrique.

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié, le 11 juillet 2024, une étude sur les urgences hospitalières en 2023. Elle s’appuie sur une enquête menée le 13 juin 2023 dans les services des urgences des hôpitaux et cliniques de France (hors urgences spécialisées – dentaires, psychiatriques, ophtalmologiques…). L’enquête précédente remonte à 2013.

Des difficultés persistantes

719 points d'accueil des urgences ont été recensés dans 612 établissements. Les 715 points d’accueil qui ont répondu à l’enquête ont enregistré 58 379 passages en 24 heures, contre 51 765 en 2013 (+13%). 20,6% d’entre eux (les plus petits) ont reçu 40 patients ou moins et 19,4% d'entre eux plus de 120 patients.

Face à l’affluence croissante, certains de ces services souffrent :

  • d’un manque de personnel. La semaine suivant l’enquête, 19% d’entre eux n’ont pas pu remplir leur planning à cause de l’absence imprévue d’un médecin ;
  • d’espaces insuffisants pour prendre en charge les patients ;
  • de longs délais pour trouver des lits d’hospitalisation après les urgences (lits d’aval).

Ces difficultés peuvent perturber le fonctionnement des services. De mi-mars à mi-juin 2023 :

Néanmoins, en dix ans :

  • la première évaluation des patients par un poste d’accueil et d’orientation (PAO) s’est généralisée passant de 74% à 95% ;
  • le nombre de gestionnaires de lits, chargés de rechercher des lits d’aval, a augmenté : 56% des urgences disposent de ces personnels dans l’établissement, contre 22% en 2013 ;
  • l’équipement en imagerie s’est amélioré. 97% des urgences disposent d’un  scanner dans l’établissement (contre 92% en 2013) et 81% d’un appareil d’IRM (68% en 2013).

Des organisations diverses pour des prises en charge spécifiques

Le rapport constate que :

  • la présence d’un gériatre aux urgences est rare mais 54% des points d’accueil non pédiatriques peuvent recourir à une équipe mobile gériatrique et 76% à un gériatre de l’établissement ;
  • 37% des urgences pédiatriques orientent les enfants venus pour un motif traumatologique vers une filière spécifique du point d’accueil adultes. 91% des urgences générales prennent en charge les enfants pour tout motif ;
  • 26% des urgences générales et adultes disposent dans l’établissement d’une unité neuro-vasculaire (UNV) permettant de traiter les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et 40% peuvent réaliser une thrombolyse (traitement de référence de l’AVC) avant transfert vers un établissement doté d’une UNV. 66% des points d’accueil peuvent prendre en charge les traumatisés sévères.

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