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  • Prix anti-Nobel (IG Nobel) 1991-2017 (08 07 2018)

    Nous soumettons à la curiosité amusée de nos lecteurs des extraits (un nouveau, cumulé chaque dimanche) du palmarès remarquable des Prix IG Nobel (ou anti-Nobel) décernés chaque année sous le patronage de la revue Annals of Improbable Research (cliquer ici pour accéder au site Improbable Research), et également classés sur le site Wikipedia

    http://improbable.com/

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig_Nobel

    Prix décernés en 2014

    Biologie : à Vlastimil Hart, Petra Nováková, Erich Pascal Malkemper, Sabine Begall, Vladimír Hanzal, Miloš Ježek, Tomáš Kušta, Veronika Němcová, Jana Adámková, Kateřina Benediktová, Jaroslav Červený et Hynek Burda, (République tchèque, Allemagne, Zambie) pour avoir collecté des données précises montrant que quand les chiens défèquent et urinent, ils préfèrent aligner leur corps le long de l’axe du champ magnétique terrestre Nord-Sud.

     

    Santé publique : à Jaroslav Flegr, Jan Havlíček and Jitka Hanušova-Lindova et David Hanauer, Naren Ramakrishnan, Lisa Seyfried  (République tchèque, Japon, Chine et Inde) pour leurs enquêtes visant à déterminer s’il est mentalement dangereux pour un être humain de posséder un chat.

    Psychologie : à Peter K. Jonason, Amy Jones et Minna Lyons (Australie, Royaume-Uni, USA) pour avoir démontré que les gens qui se lèvent tard sont, en moyenne, plus narcissiques, plus manipulateurs, et plus psychopathes que les personnes qui se lèvent tôt.

    Neurosciences : à Jiangang Liu, Jun Li, Lu Feng, Ling Li, Jie Tian et Kang Lee (Chine et Canada) pour avoir essayé de comprendre ce qui se passe dans le cerveau des gens qui voient le visage de Jésus dans un morceau de pain grillé.

    Physique : à Kiyoshi Mabuchi, Kensei Tanaka, Daichi Uchijima et Rina Sakai (Japon) pour avoir mesuré la quantité de frottement entre une chaussure et une peau de banane, et entre une peau de banane et le sol, quand une personne marche sur une peau de banane posée sur le sol.

     

    Prix décernés en 2013

    Santé Publique : à une équipe thaïlandaise pour son rapport sur " la gestion  chirurgicale d'une épidémie d'amputation de pénis au Siam ». Les auteurs déconseillent l'application de leur technique quand le pénis a été partiellement mangé par un canard.

    Archéologie : à des chercheurs canadiens qui ont étudié la dissolution des os dans un système digestif humain, en étudiant minutieusement leurs excréments après avoir avalé une musaraigne bouillie sans la mâcher.

    Ingénierie de sécurité : à un américain qui a créé une invention pour piéger les terroristes dans les avions, au moyen d'un système électromécanique qui piège les terroristes et les éjecte de l'appareil en vol.

    Probabilité : à une équipe anglaise qui a démontré que plus une vache reste couchée, plus la probabilité qu'elle se relève augmente. De plus, ils ont démontré que lorsqu'une vache était debout, il est presque impossible de prédire facilement le moment où elle allait se coucher.

    Paix : au président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko pour avoir rendu illégal l'action d'applaudir et à la police du pays pour avoir arrêté un unimanchiste, l'accusant d'avoir applaudi.

    Chimie : à une équipe japonaise ayant découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer est plus compliqué que les scientifiques ne le pensaient.

    Physique : à une équipe de  chercheurs  italiens,  françaisrusses,  suisses  et  britanniques, qui ont montré que certaines personnes seraient physiquement capables de courir sur la surface d’un étang si celui-ci était sur la Lune.

    Biologie et Astronomie : à une équipe de scientifiques de Suède, d'Afrique du Sud, d'Allemagne, d'Australie et du Royaume-Uni pour avoir montré que les scarabées bousiers, quand ils sont perdus, retrouvent leur chemin en regardant la Voie lactée.

    Psychologie : Au Laboratoire inter-universitaire de psychologie (Lip) de Grenoble  pour son étude intitulée Beauty is in the eye of the beer holder (« La beauté est dans les yeux du buveur de bière»), qui démontre que « les gens qui croient être saouls croient aussi être séduisants ».

  • Rappel de produits (mise à jour du 6 juillet 2018) (07 07 2018)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

     

    06/07/2018 - Avis de rappel de Wrap bacon crudités MONOPRIX.

    Nom du produit : Le Wrap bacon crudités

    Marque : Monoprix – Le Wrap

    Référence : Gamme Food to Go   EAN Produit : 3350033515604 Lot : DLC au 08/07/2018

    Risque : Allergène.Suite à une inversion d’étiquette, certains wraps au saumon fumé sont emballés dans des wraps bacon crudités. Après comparaison des listes d’ingrédients, la présence de poisson ne figure pas sur la liste d’ingrédients.

    Consigne : Il est demandé aux personnes présentant une allergie à ces ingrédients de ne pas consommer le produit et de retourner au point de vente afin de connaître les modalités de retour.

     

     

    02/07/2018 - Avis de rappel des guirlandes électriques de marque DUPI
    Nom du produit : GUIRLANDE LUMINEUSE - 10 mètres DUPI - EAN : 8421790004313 et GUIRLANDE LUMINEUSE - 20 mètres DUPI -  EAN : 8421790004320

    Marque : DUPI         Référence : D2D-10

    Risque : Surchauffe du produit pouvant occasionner un incendie.

    Commentaire : Les détenteurs de ce produit sont invités à ne plus l’utiliser et à le ramener en magasin. Pour toute information complémentaire : un numéro est mis à disposition par le distributeur MGR26 : 01 41 94 19 40



    02/07/2018 - Avis de rappel d’un tapis puzzle de marque PREMAMAN
    Risque d'étouffement dû à la présence de petits éléments pouvant être ingérés ou inhalés
    Nom du produit : Tapis puzzle

    Marque : PREMAMAN        Référence : 0PDE3GOPDE3F

    Risque : Risque d'étouffement dû à la présence de petits éléments pouvant être ingérés ou inhalés.
    Mesure prise par le professionnel : Retrait et rappel des produits. Le professionnel demande de ne plus utiliser les produits et de les rapporter au point de vente en vue du remboursement.



    29/06/2018 - Avis de rappel de produits de noix de coco râpée des marques LECLERC, CORA, AUCHAN et SYSTEME U

    Nom du produit : NOIX DE COCO RAPEE origine Indonésie
    Marque : TABLIER BLANC (Leclerc) + CORA + AUCHAN + SYSTEME U
    Référence : SACHET DE 125G       Lot : F044
    Risque : Présence de salmonella weltevreden.

    Marque

    Type

    N° de lot

    Code barres

    DDM

    CORA

    Sachet de 125 g

    F044

    3257983844306

    25/01/2019

    AUCHAN

    Sachet de 125 g

    F044

    3596710366248

    25/01/2019

    MARQUE REPERE LECLERC (Tablier blanc)

    Sachet de 125 g

    F044

    3564700463030

    25/01/2019

    SYSTEME U

    Sachet de 125 g

    F044

    3256225731909

    25/01/2019

    Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre dans les quarante-huit heures qui suivent la consommation des produits contaminés. Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. Les personnes qui auraient consommé le produit mentionné ci-dessus et qui présenteraient ces symptômes, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation.

    Recommandations : Si vous avez acheté ce produit, il vous est demandé de ne pas le consommer, et de le rapporter à l’accueil du magasin pour remboursement ou échange.

     

    28/06/2018 - Avis de rappel de la salade boulgour, quinoa, poulet rôti et tomate Chef Select to go

    Nom du produit : salade Boulgour, quinoa, poulet rôti et tomate Chef Select to go

    Marque : CEHF SELECT TO GO  Référence : 250 g

    Lot : K5P - DLC au 01/07/2018K6P - DLC au 02/07/2018EAN : 40882321

    Risque : Allergène - Oeuf non déclaré sur l'étiquetage

    Commentaire

    Il est donc recommandé aux personnes allergiques aux oeufs qui détiendraient des produits appartenant aux lots décrits ci-dessus de ne pas les consommer et les rapporter au point de vente où ils seront remboursés.

    28/06/2018 - Avis de rappel des crèmes CAROLIGHT LIGHTENING BEAUTY CREAM INTENSIVE CARE et huiles éclaircissantes CAROLIGHT HUILE ECLAIRCISSANTE LIGHTENING OIL de marque ANGEL COSMETICS

    Nom des produits : CAROLIGHT LIGHTENING BEAUTY CREAM INTENSIVE CARE et CAROLIGHT HUILE ECLAIRCISSANTE LIGHTENING OIL

    Marque : ANGEL COSMETICS

    Risque : Risque de lésions cutanées dues à la présence de composés interdits.

    Commentaire : Les clients sont priés de ne plus utiliser ces produits et de les ramener en magasin contre remboursement.

     

    Liste des rappels des 30 jours précédents

     

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  • Retraites : minima de pensions et plafonnements (06 07 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 4 juin 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)  

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/reforme-retraites-cor-fait-point-minima-pension-plafonnements.html?xtor=EPR-56.html

    Réforme des retraites : le Cor fait le point sur les minima de pension et les plafonnements

    Dans le cadre de la préparation de son rapport annuel sur le système de retraite, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a examiné, au cours de sa réunion du 24 mai 2018, les mécanismes de redistribution du système de retraite, en particulier les dispositifs de minima de pension et de minimum vieillesse, ainsi que le plafonnement des assiettes de cotisation.

    Minima de pension et de vieillesse : quelles évolutions sont possibles ?

    En 2016, 16% des retraités du régime général perçoivent un minimum de pension (soit 4,9 millions de retraités). Dans les régimes de la fonction publique, le minimum garanti en 2016 est versé à 5,4% des nouveaux retraités de la fonction publique de l’État et à 19,6% des nouveaux retraités de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL). 15% des nouveaux retraités de la Mutualité sociale agricole (MSA) ont bénéficié de la pension minimale de référence.

    Le minimum vieillesse (ou allocation de solidarité aux personnes âgées) relève de l’aide sociale. Il est attribué à l’âge de 65 ans, sous condition de ressources en fonction de la situation conjugale, après prise en compte des droits à la retraite. Il a concerné 552 600 personnes en 2016.

    La France présente un taux de pauvreté des séniors (plus de 65 ans) parmi les plus faibles d’Europe (8,2% contre 14,6% dans l’Union européenne en 2016).

    Le Cor étudie deux scénarios d’évolution de ces deux mécanismes dans la perspective d’une réforme du mode de calcul des pensions (passage à un système unique à points) : conserver deux dispositifs distincts ou s’orienter vers un dispositif unique de minimum.

    Le plafonnement comme outil de redistribution

    Le système de retraite se caractérise par des plafonds multiples, divers selon les régimes. Les taux, assiettes et plafonds de cotisation diffèrent selon le statut de l’assuré (salarié du secteur privé ou de la fonction publique). Pour un certain nombre de régimes, les cotisations et/ou les prestations sont en outre plafonnées.

    La mise en place d’un système universel devrait nécessairement conduire à questionner cette situation. Toutefois, selon le Cor, l’application du principe “un euro cotisé ouvre les mêmes droits” n’implique pas une unification des plafonds pour l’ensemble des régimes.

    Le Cor s’interroge sur l’impact des mécanismes de plafonnement des assiettes de cotisations et de prestations sur les mécanismes redistributifs en faveur des assurés aux revenus les plus modestes.

    Sur la toile publique

  • Soins infirmiers : pratique avancée (05 07 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180203178.html

    Question écrite n° 03178 de M. Rachel Mazuir (sénateur de l’Ain

    Rachel Mazuir appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les attentes des infirmiers relatives à l'application de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, qui crée « l'infirmier de pratique avancée » au niveau master. 

    L'article 119 de ce texte a en effet officialisé la notion de pratique avancée en soins infirmiers. Ce nouveau statut, déjà en pratique au Canada ou aux États-Unis, confère aux infirmiers diplômés et ayant suivi une formation spécifique de nouvelles missions et un haut niveau de compétence pour une expertise clinique poussée.

     

    L'objectif est à la fois de répondre à une demande croissante d'accès aux soins, dans un contexte de démographie médicale en tension. Il s'agit également, pour les professionnels, de se voir proposer des carrières diversifiées et de nouvelles évolutions.

     
    Des décrets d'application, attendus depuis plus d'un an, doivent notamment préciser les missions de ces professionnels en ambulatoire et à l'hôpital, ainsi que la durée d'exercice minimale pour l'accès à la pratique avancée.

     
    Il souhaite donc savoir si le Gouvernement entend prochainement publier ces décrets afin que la centaine de personnes déjà formées puissent exercer dans les établissements de santé.

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 26/04/2018 - page 2081

    Sur les bases définies par l'article 119 de la loi de modernisation de notre système de santé, le développement de la pratique avancée permettra à des professionnels de santé non médicaux de se voir confier des responsabilités élargies par rapport à leur métier socle.

     

    Le Premier ministre comme la ministre des solidarités et de la santé ont récemment exprimé, notamment lors de la présentation du plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires le 13 octobre 2017, leurs importantes attentes vis-à-vis de cette évolution de la pratique soignante et de la prise en charge des patients.

     

    Par conséquent, des travaux ont été lancés par la direction générale de l'offre de soins pour construire le modèle de la pratique avancée, en premier lieu dans le champ infirmier avec comme objectif l'entrée en formation des premiers professionnels concernés dès la rentrée universitaire 2018. Les textes réglementaires d'application, en particulier un décret en Conseil d'État définissant les conditions d'exercice et les règles relatives à la pratique avancée infirmière, sont en cours d'élaboration. Leur publication au Journal officiel est prévue pour la fin du 1er semestre 2018.

     

    S'agissant des professionnels infirmiers ayant auparavant obtenu un diplôme universitaire dit « de pratique avancée », un dispositif spécifique de reconnaissance sera mis en place. Ces professionnels pourront exercer en tant qu'infirmier en pratique avancée après obtention de leur équivalence de diplôme

  • Mission Patrimoine : appel à financement (04 07 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 5 juin 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/mission-patrimoine-loto-pour-financer-restauration-monuments-peril.html?xtor=EPR-56.html

    Mission Patrimoine : un loto pour financer la restauration de monuments en péril

    En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern la mission d’identifier les monuments en péril. Une première liste des sites à restaurer a été rendue publique le 31 mai 2018. Pour financer la restauration de ces biens patrimoniaux, l’État va faire appel à la Française des jeux et la Fondation du patrimoine organisera une campagne de dons.

    2000 monuments en péril

    En concertation avec la Fondation du patrimoine et le Ministère de la culture, la Mission de Stéphane Bern a identifié 2 000 monuments en péril : 251 sont jugés prioritaires, 18 projets (un par région) sont considérés comme "emblématiques".

    La maison de Pierre Loti à Rochefort, l’Hôtel de Polignac à Condom (Gers), l’église Notre-Dame de la Celle-Guénad (Indre-et-Loire), la maison d’Aimé Césaire à Fort de France, la Villa Viardot à Bougival (Yvelines) figurent parmi ces lieux emblématiques.

    Les 18 sites, classés prioritaires en raison de l’étendue de leur dégradation, vont bénéficier de financements innovants.

    Jeu à gratter, Super loto et campagne de dons au profit de la Fondation du patrimoine

    La loi de finances rectificative du 23 décembre 2017 avait déjà prévu l’attribution à la Fondation du patrimoine d’une part des recettes de certains jeux organisés par la Française des jeux.

    Dès le 3 septembre 2018, la Française des jeux va lancer, pour une durée de 4 à 6 mois, un jeu de grattage "Mission patrimoine" avec l’édition de 12 millions de tickets. Le ticket sera vendu 15 € et le gain maximum proposé pourra atteindre 1,5 million d’euros. Sur chaque ticket vendu, 1,52  sera reversé à la Fondation du patrimoine.

    En complément du jeu de grattage, un Super loto "Mission patrimoine" aura lieu le 14 septembre à la veille des Journées du patrimoine, avec un jackpot de 13 millions d’euros.

    Au total, ces deux opérations devraient rapporter entre 15 et 20 millions d’euros à la Fondation du patrimoine.

    Parallèlement, la Fondation du patrimoine lance une campagne nationale "Ensemble, sauvons notre patrimoine" pour mobiliser le financement participatif et le mécénat des entreprises.

    Sur la toile publique

  • Taxe d’habitation : suppression (03 07 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 7 juin 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ171001718.html

    Question écrite n° 01718 de Mme Nelly Tocqueville (sénatrice de Seine-Maritime)

    Mme Nelly Tocqueville attire l'attention de M. le ministre de l'action et des comptes publics concernant les choix du Gouvernement dans le cadre du projet de suppression de la taxe d'habitation. 

    À partir de 2018, les foyers dont le revenu fiscal de référence sera inférieur à 27 000 euros pour un célibataire, 43 000 euros pour un couple sans enfant et 49 000 euros pour un couple avec enfant verront leur taxe d'habitation diminuer de 30 %. Cette baisse se poursuivra au même rythme en 2019 et 2020.

     
    Cette mesure inquiète particulièrement les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) qui perçoivent cet impôt. Cela entraînera un coût de plus de 10 milliards d'euros pour le budget de la Nation, afin d'exonérer 80 % des ménages.

     
    Cette suppression vient contrevenir au principe de libre administration des collectivités, et notamment à leur autonomie fiscale. Aussi ces dernières s'interrogent sur la manière dont sera compensée cette recette dans les budgets locaux.

     
    Plusieurs choix sont possibles. Cela peut passer par la mise en place d'une dotation nouvelle qui se basera sur le produit de l'année précédente, produit indexé sur l'évolution des bases locatives. Cette solution est sans doute la plus défavorable. Cela peut aussi se faire via une allocation versée par l'État pour compenser les mesures d'exonération de la taxe d'habitation décidées par lui-même. Dans ce cas, ce dernier doit s'engager durablement à compenser le produit qu'auraient perçu les collectivités sans cette exonération.


    Quelle que soit la solution retenue, les élus s'inquiètent de la prise en compte des nouvelles bases créées suite aux nouvelles constructions. Ils sont aussi dans l'attente de savoir comment seront prises en compte les variations des taux votés localement d'ici à 2020.

     
    Enfin, de nombreuses communes ont mis en place des outils pour lutter contre les logements vacants en les assujettissant à la taxe d'habitation au-delà de 2 années sans locataire. Cela permet d'améliorer l'habitat vieillissant de certains centres-villes. Avec cette réforme, elle se demande siun propriétaire-bailleur avec de faibles revenus sera exonéré de cette taxe d'habitation sur les logements vacants. Cela donnerait un mauvais signal pour les politiques d'incitation à l'amélioration de l'habitat.

     
    Les élus locaux sont en attente de réponses claires pour envisager une élaboration plus sereine de leurs budgets 2018. Elle s'interroge sur les choix du Gouvernement en la matière tant sur le choix de la compensation que sur les mesures qui l'accompagneront. 

     

    Réponse du Ministère de l'action et des comptes publics publiée dans le JO Sénat du 07/06/2018 p. 2821

     

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