Les Antennes-relais
Question d'actualité au gouvernement n° 0328G de M. Louis Nègre (sénateur UMP des Alpes-Maritimes)
Madame la secrétaire d'État, vous n'ignorez pas les inquiétudes exprimées par la population concernant les effets sur la santé des installations de téléphonie mobile, qu'il s'agisse des antennes ou des téléphones portables.
Pour débloquer la situation, un premier pas très important a été franchi par le Gouvernement avec la réunion d'une table ronde intitulée « radiofréquences, santé et environnement ».
Parmi les dix orientations retenues à la suite de cette table ronde figure un « suivi raisonné » des seuils d'exposition.
À cet égard, vous avez indiqué que le Gouvernement était prêt à procéder à des modélisations et, le cas échéant, à des « expérimentations des conséquences d'une modification des différents référentiels de seuils […] afin d'en évaluer l'impact sur la couverture du territoire, la qualité du service et le nombre d'antennes ». C'est une première avancée, qui fait bouger les lignes.
Toutefois, je souhaiterais que vous alliez bien au-delà de ces modélisations, en vous engageant fermement à conduire des expérimentations de référentiels de seuils à l'échelon national, en grandeur réelle, sur le terrain. La ville de Cagnes-sur-Mer, dont je suis le maire, se porte volontaire.
Cette démarche aurait un double objectif : maintenir une excellente qualité de service et de couverture sur l'ensemble du territoire et mettre en application le principe « as low as reasonnably achievable », dit principe Alara, expression que l'on peut traduire en français par « aussi faible que raisonnablement possible ». Cela confirmerait la volonté du Gouvernement de s'inscrire dans une perspective d'efficacité, sans doute, mais également de précaution.