Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 septembre 2013 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130204447.html
Question écrite n° 04447 de M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP)
M. Christian Cambon attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation d'engorgement et de saturation des services des urgences hospitalières. En 15 ans, le nombre de patients a doublé, passant de 7 à 16 millions par an et un lit sur cinq a été supprimé. Le manque de lits, de médecins urgentistes et d'infirmiers ne permet pas de répondre à la demande. Le vieillissement de la population et la précarisation des malades qui préfèrent se rendre aux urgences plutôt que chez leur généraliste contribuent à la saturation des services d'urgence. 90 % des patients viennent aux urgences pour des soins psychiatriques, d'urgences sociales, dentaires et gériatriques.
Face à ces problèmes, il faudrait davantage développer les services d'accueil médical initial (SAMI). Ainsi, dans le Val-de-Marne, dix maisons médicales de garde, dénommées SAMI, permettent aux patients de bénéficier de soins et de désencombrer les urgences hospitalières de toutes les consultations d'urgence qui peuvent parfaitement être prises en charge par le médecin de garde du SAMI. Le soir de 20h à 24h, les samedis après-midi, les dimanches et jour fériés, les médecins assurent leur garde dans les SAMI réduisant ainsi le temps d'attente des urgences relevant d'une vraie prise en charge hospitalière. Face à ces difficultés, le SAMI est une structure qui apporte des éléments positifs pour réduire cette situation d'engorgement des urgences.
Il souhaite savoir quelles sont les mesures envisagées pour redonner aux services des urgences les moyens d'accueillir dignement les patients victimes d'urgences vitales. Ne faut-il pas notamment assurer une meilleure information des patients sur le fonctionnement du SAMI ?
Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 05/09/2013 - p. 2555