Chimiothérapie en hospitalisation à domicile : une pratique à développer
ORGANISATION DES SOINS
La chimiothérapie en hospitalisation à domicile (HAD) est une pratique encore peu développée. Pourtant, il serait essentiel qu’elle se répande. En effet, les patients sont nombreux à la plébisciter et cette pratique permet aussi de désaturer les plateaux techniques. La HAS a édité des recommandations en santé publique sur ce sujet en janvier 2015.
La chimiothérapie anticancéreuse est le plus souvent réalisée dans les pôles d’hospitalisation de jour (HDJ) des établissements de santé. Mais l’augmentation de l’incidence des cancers et leur chronicisation accroissent les besoins. Aussi, le transfert d’une partie des activités de chimiothérapie au domicile semble pertinent.
Une activité appréciée par les patients mais trop peu répandue
En 2014, la chimiothérapie en hospitalisation à domicile (HAD) a été peu développée, voire totalement absente dans certaines régions.
Peu d’études fiables permettent de mesurer la satisfaction des patients par mode de prise en charge. Toutefois, la majorité des structures d'HAD interrogées par les experts de la HAS lors d’enquêtes de terrain ont souligné la satisfaction et le confort des patients. Ceci est d’autant plus vrai que la population est fragile – personnes âgées, enfants, personnes atteintes de cancers métastasiques – ou que les injections de chimiothérapie sont fréquentes.
Les chimiothérapies sont réalisées dans les mêmes conditions de qualité et de sécurité qu’en HDJ, notamment pour la préparation des solutions médicamenteuses.
Le point sur certaines des recommandations :