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retraiteshospitaliers64 - Page 513

  • Assurance-vie : héritiers réservataires (10 06 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 12 mai 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151018027.html

    Question écrite n° 18027 de M. Claude Malhuret (sénateur de l’Allier)

    Claude Malhuret attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur les droits des héritiers réservataires. L'assurance vie se dénoue, en cas de décès, au profit des bénéficiaires désignés par le souscripteur. Il arrive de plus en plus fréquemment que celui-ci désigne pour bénéficiaire, par exemple, son conjoint, excluant les descendants de tout droit sur le capital.

     

    Pour se protéger contre cette exclusion, les héritiers réservataires disposent de l'article L. 132-13 du code des assurances qui leur permet d'agir sur le fondement des primes manifestement exagérées, sauf que les juges, à défaut de pouvoir s'appuyer sur une définition précise de la notion de primes exagérées, ont mis en avant le concept d'inutilité du contrat pour le souscripteur au jour du versement de chacune des primes pour fonder l'exagération et obtenir la réintégration de tout ou partie des primes dans la masse successorale sur laquelle s'exercent les droits des héritiers réservataires.

     

    Compte tenu de la nature du contrat d'assurance vie, devenu support d'une épargne de précaution en vue de financer des dépenses de fin de vie, les contrats d'assurance, sauf à la rigueur s'ils ont été souscrits dans la proximité de survenance de la mort, sont d'une parfaite et réelle utilité. On constate en conséquence que rares sont les décisions de justice permettant aux héritiers réservataires de retrouver leurs droits sur le capital. Ils sont exclus du bénéfice du contrat, sans pouvoir véritablement se défendre. La réserve héréditaire est de droit bafouée et contournée.

     

    Quelle position envisage de prendre le Gouvernement pour assurer la défense de la réserve héréditaire ? Ne conviendrait-il, comme cela a été fait en Belgique, de supprimer ou de modifier l'article L. 132-13 du code des assurances en ce qu'il fait du capital un bien non rapportable ?

     

    Réponse du Ministère de la justice publiée dans le JO Sénat du 12/05/2016 p. 2026

     

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  • Testament : limites de la liberté de rédaction (09 06 2016)

    Note d’information publiée le 12 mai 2016 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10604?xtor=EPR-100.html

    Testament : la liberté de rédaction n'est pas absolue

    La liberté de tester ne permet pas d'imposer n'importe quoi à ses héritiers. Dans une décision du 13  avril  2016, la Cour de cassation a considéré comme non valable une clause par laquelle le testateur imposait à ses héritiers de partager à l'amiable.

    Dans son testament en effet, le défunt qui laissait deux enfants, avait disposé que le partage de ses biens devrait avoir lieu à l'amiable. Il était aussi prévu que tout recours au tribunal aurait pour effet de réduire la part de l'héritier ayant saisi le tribunal, à la réserve héréditaire sur les biens de la succession, c'est-à-dire un tiers au lieu de la moitié.

    Du fait de la mésentente entre les deux frères, plus de vingt ans après le décès de leur parent, les biens immobiliers étaient toujours en indivision. Le partage s'avérant impossible, l'un des enfants avait néanmoins saisi la justice. L'autre demandait l'application du testament et la réduction de la part de son frère.

    La justice a considéré qu'une telle clause était de nature à interdire la fin de l'indivision en cas de refus d'un héritier de procéder à un partage amiable. En conséquence, elle a déclaré cette clause non valable.

    voir aussi sur service-public.fr

  • Elevage français : crise (08 06 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 mai 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160119809.html

    Question écrite n° 19809 de M. Pascal Allizard (sénateur du Calvados - Les Républicains)

    Pascal Allizard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la situation de l'élevage.

     
    Il rappelle que la crise agricole a particulièrement touché le secteur de l'élevage, notamment dans les régions comme la Normandie.

     
    Les producteurs bovins, porcins ou laitiers sont confrontés à des nombreuses difficultés : charges élevées, normes contraignantes et surtout une baisse des prix qui met en péril de nombreuses exploitations.

     
    Ils sont contraints de s'endetter pour maintenir leur activité et finissent par ne plus pouvoir rembourser leurs dettes. C'est ainsi toute l'économie de certains territoires dépendant des productions animales qui se trouve en danger.

     
    A la suite de la mobilisation du monde agricole, le Gouvernement a mis en place durant l'été 2015 un plan d'urgence en faveur des éleveurs français en difficulté qui vise en particulier : le report du paiement du solde d'impôt sur le revenu ; la prise en charge de cotisations sociales ; la restructuration de l'endettement pouvant aller jusqu'à une année blanche en termes de remboursements bancaires ; la garantie des prêts aux éleveurs par la banque publique d'investissement (Bpifrance).

     
    Aujourd'hui, alors que l'administration ploie sous les demandes d'aide, les prix repartent à la baisse dans certains secteurs de l'élevage.

     
    Par conséquent, il lui demande comment il compte renforcer la prise en charge des demandes d'aide et assurer pour l'avenir aux éleveurs des revenus décents.

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 26/05/2016 p. 2202

     

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  • Maisons de services : portail internet (07 06 2016)

    Nous proposons aujourd’hui une note d’information publiée le 19 avril 2016 sur le site Service-Public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10554?xtor=EPR-100.html

    Maisons de services au public : un portail pour trouver celles qui sont près de chez vous

    Publié le 19 avril 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    Généralement situées en zones rurales ou de montagne, 454 maisons de services au public accompagnent aujourd'hui les usagers dans leurs démarches : emploi, famille, santé, retraite, énergie, logement... Le nouveau portail des maisons de services au public permet notamment de trouver celle qui est près de chez vous en indiquant votre code postal ou en vous géolocalisant.

    Le portail www.maisondeservicesaupublic.fr indique les coordonnées de ces maisons, leurs horaires d'ouverture et les services disponibles dans chacune.

    Une fois sur place, vous êtes accueilli par un agent qui vous accompagne de différentes manières :

    • information sur vos droits (allocations, législation du travail etc.) ;
    • aide pour suivre vos paiements et vos remboursements, pour demander une attestation de carte vitale, faire une simulation de revenu de solidarité active (RSA), demander l'aide personnalisée au logement (APL), remplir les formulaires de la Caisse d'allocation familiale ou faire une déclaration sociale ;
    • accompagnement et prise de rendez-vous à la Caisse d'allocations familiales, la Caisse primaire d'Assurance maladie, la Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Assurance Retraite), La Poste et GRDF.

    Le gouvernement prévoit l'ouverture de 500 autres maisons de services au public d'ici 2017.

    Pour en savoir plus

     

    Portail : www.maisondeservicesaupublic.fr

  • Revenus fonciers : seuil du micro-foncier (06 06 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 mai 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151219097.html

     

    Question écrite n° 19097 de Mme Catherine Di Folco (sénateur du Rhône)

     

    Mme Catherine Di Folco attire l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur le seuil d'imposition du micro-foncier.

     
    L'article 32 du code général des impôts prévoit un régime d'imposition simplifié des revenus fonciers, le « micro-foncier ». Si les revenus bruts fonciers annuels n'excèdent pas 15 000 €, ce régime s'applique automatiquement et permet de bénéficier d'obligations déclaratives allégées. Le revenu imposable correspondant est fixé à une somme égale au montant de ce revenu brut diminué d'un abattement de 30 %. Le régime du micro-foncier cesse de produire ses effets dès lors que le revenu brut foncier excède 15 000 € ou lorsque des clauses d'exclusion apparaissent. Ce seuil n'a pas été réévalué depuis 2001.

     
    Au regard de ces éléments, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il envisage de relever ce seuil.

     

    Réponse du Ministère des finances et des comptes publics publiée dans le JO Sénat du 26/05/2016 p. 2227

     

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  • Vigicrues : risques d’inondations (05 06 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette information publiée le 2 juin 2016 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10654

    Lien avec le site VIGICRUES :

    http://www.vigicrues.gouv.fr/

    Vigicrues : informations en ligne sur les risques d'inondation

    Publié le 02 juin 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    Alors qu'une partie de la France connaît de très fortes précipitations et que certains départements ont été placés en vigilance rouge pour cause d'inondations, le dispositif « Vigicrues » vous informe en ligne sur les risques de crues concernant les différents tronçons de cours d'eau en France.

    Par ailleurs, « Vigicrues » émet régulièrement des bulletins d'information précisant :

    • l'état maximal de vigilance sur la France ;
    • les faits nouveaux ;
    • la qualification de la situation ;
    • la liste des tronçons de cours d'eau en vigilance crue orange ou rouge ;
    • un commentaire général sur la situation nationale du moment ;
    • l'évolution prévue ;
    • la situation hydrologique détaillée ;
    • les conséquences possibles ;
    • les conseils de comportement.

      À noter :

    il est notamment demandé de suivre les consignes de sécurité des pouvoirs publics, d'éviter tout déplacement, de se tenir informé de l'évolution de la situation et de veiller à la protection des biens pouvant être inondés ou emportés.

    Et aussi sur service-public.fr