Note publiée le 28 octobre 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)
http://www.inpes.fr/.html
À l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC (World Stroke Day) du 29 octobre 2011, le ministère en charge de la santé et l’Inpes s’associent à la Société française neurovasculaire, ainsi qu’aux associations et professionnels de santé partenaires pour diffuser une affiche dans les pharmacies, cafés, hôtels et les restaurants du 31 octobre au 27 novembre. Il s’agit de se mobiliser pour réduire la fréquence et la gravité des séquelles fonctionnelles des AVC qui font 150 000 nouvelles victimes chaque année en France et 60 000 décès. La mortalité diminue de 30 % avec un diagnostic précoce et une prise en charge rapide. Chaque minute compte : composez le 15 sur votre téléphone, même si les symptômes disparaissent.
L’accident vasculaire cérébral est une attaque cérébrale grave et subite qui survient à la suite de l'obstruction ou de la rupture d'un vaisseau qui transporte le sang au cerveau, ce qui entraîne un manque d'oxygène parfois fatal. Chez la majorité des gens, il n'y a pas de signe précurseur d'une crise. Chaque année, près de 150 000 personnes en sont victimes en France et 20 à 30 % ayant fait un AVC décèdent dans les trois premiers mois. Troisième cause de mortalité dans notre pays après les cancers et les infarctus du myocarde, il est la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d'Alzheimer. Faute d'une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. C’est pourquoi l’AVC est une grande urgence médicale. Chaque minute compte.
L’affiche rappelle donc qu’il est important de faire contrôler sa tension artérielle car l’hypertension est un facteur de risque d’attaque cérébrale et qu’en cas de faiblesse brutale ressentie d’un côté du corps, il ne faut pas attendre pour composer le 15 sur votre téléphone, même si les symptômes disparaissent. En effet les conséquences de l’attaque dépendront en partie du temps écoulé avant la prise en charge.
Plus cette dernière se fait rapidement, moins les personnes atteintes risquent d'en garder des séquelles. Le cerveau a, néanmoins, une certaine capacité d'adaptation : certaines cellules nerveuses saines réussissent parfois à prendre la relève des cellules mortes si elles sont stimulées par divers exercices. Ainsi plus de la moitié des personnes garderont des séquelles et environ une sur dix récupèrera complètement.
Le type de séquelles dépend de la région du cerveau atteinte. À la suite d'un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie), une paralysie partielle ou complète de la moitié du corps, ou encore des problèmes de mémoire. Plus la région privée d'oxygène est grande, plus les séquelles risquent d'être graves.
Quelques signes avant-coureurs peuvent nous mettre en garde…
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