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AVC : HAS et rééducation (05 08 2022)

Nous vous proposons aujourd’hui un extrait d’une note de synthèse publiée le 4 juillet 2022 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3150692/fr/reeducation-a-la-phase-chronique-d-un-avc-de-l-adulte-pertinence-indications-et-modalites#xtor=EPR-1-[L'actu%20de%20la%20HAS]-20220722.html

Cliquer ici pour ouvrir le texte (pdf) de la note de synthèse de la HAS :

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-06/_reco_321_synthese_avc_mel_v0.pdf

 

Rééducation à la phase chronique de l’AVC de l’adulte : pertinence, indications et modalités

(Bonnes pratiques, recommandations de la HAS)

 

 

L’essentiel

Rééducation de la fonction motrice

 

Il est nécessaire de proposer un programme de rééducation adapté et suivi, aussi bien pour le membre inférieur que pour le membre supérieur, aux personnes présentant des séquelles d’une paralysie initiale au-delà de six mois après un accident vasculaire cérébral (AVC).

 

Il est recommandé́ que les rééducateurs adaptent leur traitement aux spécificités de la personne concernée en s’appuyant sur les recommandations de pratique clinique et les connaissances médicales avérées.

 

La rééducation motrice de l’AVC est définie comme l’application de méthodes thérapeutiques pratiquées manuellement ou à l’aide d’instruments dont l’objet est la prévention secondaire, la conservation, le rétablissement, l’optimisation ou la suppléance des troubles de la fonction motrice consécutifs à un accident vasculaire cérébral avéré.

 

D’autres méthodes utilisent des technologies spécifiques, informatiques ou électromécaniques, telles la réalité virtuelle, la marche sur tapis roulant, etc.

 

Ces Recommandations de Bonnes Pratiques (RBP) excluent les traitements médicamenteux (hors toxine botulinique), les traitements chirurgicaux, les agents physiques de pratique exclusivement médicale (stimulations transmagnétiques corticales simples [TMS] ou répétitives [rTMS] comprises).

 

Selon leur expérience et les moyens disponibles, les rééducateurs composent les programmes en "mixant" différentes approches thérapeutiques. Dans la plupart des cas, il n’a pas été possible de recommander une posologie d’application des méthodes identifiées.

 

Rééducation des fonctions cognitives

 

À la phase chronique de l’AVC, un grand nombre de patients présentent des troubles cognitifs. Ces troubles peuvent concerner les fonctions attentionnelles, mnésiques, exécutives et langagières notamment, retentissant alors sur les capacités fonctionnelles des personnes atteintes.

 

Ils peuvent de plus être associés à d’autres déficiences (motrices, sensitives, etc.), à des troubles psycho-affectifs, à de la fatigue ou encore à une conscience partielle des troubles qui vont rendre la prise en charge rééducative plus délicate.

 

Après une évaluation cognitive détaillée, il est nécessaire de proposer aux patients concernés par des troubles cognitifs une prise en charge rééducative adaptée et suivie.

 

Tout comme pour la fonction motrice, il est recommandé que les rééducateurs adaptent leur traitement aux spécificités de la personne concernée par des troubles cognitifs en s’appuyant sur les recommandations de pratique clinique et les connaissances médicales avérées.

 

Une définition communément acceptée de la rééducation cognitive est « toute stratégie ou technique d’intervention qui permet aux patients et à leur famille de vivre avec, de gérer, de contourner, de réduire ou de surmonter les déficits cognitifs précipités par une lésion du cerveau ». Quels que soient le type d’intervention et la ou les fonctions cognitives concernées, l’objectif est de parvenir à des changements qui soient pertinents pour la vie quotidienne des patients. Cette rééducation cognitive englobe les aspects de psycho-éducation, l’entraînement cognitif visant à améliorer la fonction, et l’apprentissage de l’utilisation d’aides et de stratégies dans un but de compensation.

 

Ce travail exclut les traitements médicamenteux ainsi que l’éducation thérapeutique. Dans ce travail, nous avons conservé les études pertinentes incluant au minimum 50 % de patients AVC, ainsi que celles mélangeant les phases subaiguës et chroniques de l’AVC, si une analyse en sous-groupe était réalisée ou si les patients inclus étaient majoritairement à la phase chronique de l’AVC – les grades des recommandations concernées ont été pondérés en conséquence. La durée de rééducation recommandée pour les différentes fonctions cognitives n’a pas pu être déterminée en raison du manque d’informations dans la littérature existante.

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