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santé des français

  • Santé des Français (06 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 19 mai 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/sante-francais-bonne-ensemble-mais-inegalites.html?xtor=EPR-56.html

    La santé des Français : bonne dans l’ensemble, mais des inégalités

    Le rapport sur l’état de santé de la population en France de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a été publié le 11 mai 2017. Les Français sont globalement en bonne santé (près de 70% s’estiment en bonne santé). L’espérance de vie est élevée (85 ans pour les femmes, 78,9 ans pour les hommes), la mortalité "toutes causes" poursuit sa réduction et la durée de vie des personnes souffrant de maladies chroniques s’améliore.

    Focus sur la mortalité prématurée

    Le rapport note un recul de la mortalité avant 65 ans, dite "prématurée". Les décès prématurés contribuent davantage à la mortalité générale dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) qu’en métropole. Ils touchent plus les hommes que les femmes.

    Les cancers et maladies cardio-vasculaires représentent plus de la moitié de l’ensemble des décès observés en 2013. Le nombre de cancers croît moins vite depuis 2005, du fait du progrès des soins des cancers de la prostate et du sein. La mortalité par accident vasculaire cérébral (AVC) diminue quant à elle depuis les années 2000 mais la proportion de patients n’ayant pas atteint 65 ans est en augmentation.

    Entre 1974 et 2014, la proportion de fumeurs masculins est passée de 59% à 38,8% alors que celle des femmes est stable, autour de 29%. La consommation d’alcool diminue. 18,5% des 18-75 ans en consomment régulièrement. Le rapport remarque une augmentation du nombre d’alcoolisation importante ponctuelle (API).

    L’obésité est en progression. Un adulte sur deux en est surpoids. Un sur six est obèse.

    Inégalités sociales et territoriales de santé

    Les conditions de travail jouent un rôle important sur l’état de santé. Plus de 8 millions de travailleurs sont exposés à un facteur de pénibilité et 12% d’entre eux à un agent cancérogène.

    Les inégalités sociales de santé perdurent. Les personnes à faible revenu ou peu diplômées cumulent davantage de facteurs de risque. Leurs comportements alimentaires, notamment, sont moins favorables pour la santé. Ces inégalités sont présentes à tous les âges.

    Effet du vieillissement, fréquence des troubles mentaux

    Le fait le plus marquant de l’évolution de l’état de santé tient au vieillissement de la population. Il est responsable de l’augmentation du nombre des maladies chroniques et des "polypathologies".

    Les rapporteurs constatent, en s’appuyant sur les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), que cinq des dix pathologies les plus préoccupantes dans le monde relèvent de troubles mentaux. Elles sont responsables de la majorité de la mortalité par suicide et aussi d’incapacités, de handicaps lourds et d’une qualité de vie détériorée pour les personnes atteintes. En 2014, 350 000 patients ont été hospitalisés ou suivis en ambulatoire pour des troubles dépressifs.

    Sur la toile publique

  • bilan santé des Français (15 03 2008)

    L'état de santé de la population en France en 2007  (Etude DREES 02 2008)

    Article signé RG lu le 11 mars 2008 sur le site Agevillage

    L'étude publiée par la DREES sur les données du rapport 2007 de suivi des objectifs de la loi de santé publique fait ressortir un état de santé de la population en France globalement bon, mais une mortalité prématurée qui reste l’une des plus élevées de l’Union européenne et des disparités sensibles qui perdurent tant entre hommes et femmes qu’entre territoires ou catégories sociales.

    L'espérance de vie à 65 ans atteignait 22 ans pour les femmes en 2005 et 17,7 ans pour les hommes (soit en moyenne 1,5 an de plus qu'il y a 10 ans). Si le taux de mortalité français est un des plus faibles d'Europe, la mortalité prématurée est l'une des plus élevées. Il est estimé, notamment en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires, qu'environ un tiers des décès survenant avant l'âge de 65 ans pourraient être évités par une réduction des comportements à risques.

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