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Dépendance : réflexions (2/4) (17 03 2011)

Texte-Manifeste et rapport de commission publiés en janvier 2011 et octobre 2009 sur le site de la Confédération Française des Retraités (cliquer ici pour accéder au site de la CFR ou aux textes du manifeste et du rapport)

http://www.retraite-cfr.fr/nos-positions/autonomie.html

http://www.retraite-cfr.fr/assets/files/Positions/Perte-Autonomie-MANIFESTE-20-01-11.pdf

http://www.retraite-cfr.fr/assets/files/Positions/2009-09%20CFR%20Rap.%20Commission%20Auton.09%20(J.Colin).pdf

Texte-Manifeste sur la Compensation de la Perte d’Autonomie « La Dépendance » (Janvier 2011) (1/4 et 2/4)

Rapport de la Commission Autonomie de la CFR (octobre 2009) (3/4 et 4/4)

 

Texte-Manifeste sur la Compensation de la Perte d’Autonomie « La Dépendance » (Janvier 2011) (2/4)

…/…

3- MANIFESTE POUR UN DROIT UNIVERSEL À LA COMPENSATION DE LA PERTE D’AUTONOMIE

 

Ce que nous voulons

1- Nous voulons la reconnaissance d’un droit universel au maintien de l’autonomie, indépendamment de l’âge et de l’origine du besoin d’aide et de soin. Concrètement ce nouveau droit a pour but de permettre en complément de l’assurance maladie, la compensation de la perte d’autonomie.

L’universalité de ce droit est un principe fondamental.

Sa mise en œuvre repose sur le principe de solidarité nationale car l’autonomie comme la santé ne sont pas des biens marchands, parce que sa mise en œuvre doit s’appuyer sur un socle de financement public prépondérant mais aussi sur un dispositif de gouvernance renouvelée tant dans l’évaluation des situations, la coordination, que dans ses réponses pour garantir l’égal accès de tous à des prestations de compensation de qualité.

Quant au financement, il appartient aux pouvoirs publics d’en définir les modalités de mise en jeu de la solidarité nationale dans le cadre d’une juste contribution de l’ensemble des revenus et des patrimoines

2- Nous voulons que toute personne en perte d’autonomie puisse garder le libre choix de son lieu de vie et que sa charge financière et celle de sa famille soient indépendantes de ce choix.

3- Nous voulons que puisse être retardée la survenue de la perte d’autonomie par des actions de prévention.

4- Nous voulons un nouveau champ de protection sociale, une opportunité pour la Nation.

 

Ce que nous ne voulons pas

1- Nous ne voulons pas de la stigmatisation du handicap quel que soit l’âge des personnes concernées ainsi que la barrière d’âge.. Cette séparation, unique en Europe, entraîne en effet de profondes inégalités injustifiées dans la réponse à des besoins d’aide et de soin identiques.

2- Nous ne voulons pas les différences de « reste à charge » qui pèsent sur les personnes en perte d’autonomie selon leur âge ainsi que sur leur famille.

3- Nous ne voulons pas l’apologie des prétendues vertus du recours au système d’assurance à caractère commercial et l’obligation de souscrire à une assurance privée individuelle.

4- Nous ne voulons pas la dégradation de notre système de protection sociale, et à ce titre nous refusons une logique qui, au nom de la lutte contre les déficits, conduit à « détricoter » notre pacte social républicain fondé sur la solidarité.

5- Nous ne voulons pas le recours sur succession ou le gage sur patrimoine. Il s’agirait en effet, d’une « double peine » supportée par des personnes déjà fragilisées ; devraient-elles aussi perdre leur capacité à transmettre leur patrimoine ? Faut-il rappeler que le recours sur succession a conduit à l’échec de la Prestation Spécifique Dépendance et n’a fait que renforcer les inégalités par des dispositifs de prise en charge éclatés en prestations mal adaptées.

 

Le combat pour l’autonomie de la personne constitue un levier important de dynamisme pour la société toute entière.

 

Il s’agit de répondre aux besoins actuels de la population, en œuvrant pour la qualité du cadre de vie de tous, en facilitant des liens entre différents professionnels et institutions du secteur professionnel avec celui des aidants familiaux ou de voisinage. Ces objectifs doivent être atteints sans pour autant oblitérer les capacités des générations futures à répondre à leurs besoins. C’est un axe du développement durable.

 

C'est en favorisant l'expression et la prise de parole de tous que l’allongement de la vie s'intègrera dans le paysage des projets économiques, d'urbanisme, d'éducation, d'emploi, de santé publique, de développement local, etc.

 

Répondre aux besoins non couverts ou émergents face aux problématiques des situations de handicap plurielles, s’inscrire dans une politique publique centrée sur l'utilité de vivre ensemble, c’est créer des emplois qui ne risquent pas d’être délocalisés, c’est créer des nouveaux métiers, c’est participer au développement économique, culturel et social de notre pays. …/…

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