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Prix médicaments (2000-2010) (3/3) (04 08 2012)

Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note de Mme Typhaine Auray, de la division des Prix à la Consommation de l’INSEE, publiée le 18 juillet 2012 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l‘INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1408.html

.../...

Encadrés

IPC, IPCH, deux indices fondés, l’un sur les prix bruts et l’autre sur les prix nets

L’Insee élabore deux indices de prix à la consommation : l’indice des prix à la consommation (IPC) est l’indice national et l’indice des prix harmonisé (IPCH) est la composante française de l’indice des prix européen. Dans l’IPC, on s’intéresse au « prix brut » qui correspond au prix que paierait le consommateur en l’absence de remboursements de sécurité sociale. En revanche, dans l’IPCH, l’approche retenue est celle du « prix net ». C’est le prix qui reste à la charge du consommateur, déductions faites des remboursements de sécurité sociale (hors remboursements des mutuelles).

Les indices de prix à la consommation sont en principe cohérents avec les concepts de comptabilité nationale. Cependant, les logiques d’interprétation sont différentes dans le cas des produits donnant lieu à remboursement de sécurité sociale. En comptabilité nationale, la consommation effective du ménage est une consommation brute. Le concept de prix de consommation en comptabilité nationale est donc en ligne avec celui de prix brut évoqué dans ce texte. La consommation effective est la somme d’une dépense de consommation du ménage (la partie non remboursée) et d’une dépense de consommation des administrations publiques (le remboursement). Dans ce cadre, une baisse d’un taux de remboursement est sans incidence sur le prix du médicament consommé : elle s’interprète comme un transfert de volume de dépense de consommation des administrations publiques vers les ménages.

 

 

Procédure de fixation des prix des médicaments remboursables

L’article L. 162-16-4 du code de la sécurité sociale stipule :

« La fixation de ce prix tient compte principalement de l’amélioration du service médical rendu apportée par le médicament, le cas échéant des résultats de l’évaluation médico-économique, des prix des médicaments à même visée thérapeutique, des volumes de vente prévus ou constatés ainsi que des conditions prévisibles et réelles d’utilisation du médicament. »

 

Principales mesures en matière de politique de remboursement des médicaments

 

Baisse taux de remboursement

Déremboursement total

Tarif Forfaitaire de Responsabilité

Autres mesures

2001

de 65 % à 35 % pour 148 puis 125 médicaments

     

2002

     

accord conventionnel avec les médecins, incitation à la prescription en génériques

2003

baisse du taux de remboursement de 65 % à 35 % pour 617 médicaments

84 médicaments «anciens»

première vague de TFR pour 71 groupes génériques

 

2004

de 65 % à 35 % pour les médicaments homéopathiques

     

2006

création du taux de remboursement de 15 % pour les veinotoniques

282 spécialités disponibles sans prescription

   

2008

mise en place de la franchise médicale (0,50€ par boîte)

Veinotoniques

 

200 médicaments d’automédication en libre accès

2010

de 35 % à 15 % pour 150 médicaments

     

 

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