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Economie France : produit intérieur brut (PIB) octobre 2014 (20 11 2014)

Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse publiée sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20141114.html

Au troisième trimestre 2014, le PIB augmente de 0,3 %

Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 3e trimestre 2014

Au troisième trimestre 2014, le PIB en volume* augmente de 0,3 %, après un léger recul au deuxième trimestre (–0,1 %).

Les dépenses de consommation des ménages continuent d’augmenter modérément (+0,2 % après +0,3 %). La dépense de consommation des administrations publiques progresse de 0,8 % ce trimestre (après +0,5 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) recule de nouveau (–0,6 % après –0,8 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) progresse de nouveau : elle contribue à la croissance du PIB pour +0,2 point (après +0,1 point). Les exportations se redressent (+0,5 % après –0,1 %) et les importations accélèrent (+1,1 % après +0,3 %). La contribution du solde extérieur à l’évolution du PIB est négative (–0,2 point après –0,1 point au trimestre précédent), tandis que celle des variations de stocks est positive (+0,3 point après –0,1 point).

La production totale se redresse

 

Après un deuxième trimestre de quasi-stabilité (–0,1 %), la production de biens et services se redresse au troisième trimestre (+0,5 %). La production manufacturière rebondit (+0,5 % après –0,8 %) notamment dans les branches « cokéfaction-raffinage » et « matériels de transport ». La production de services marchands accélère légèrement (+0,5 % après +0,1 %). À l’inverse, l’activité continue de se replier dans la construction (–1,0 % après –1,4 %).

La consommation des ménages ralentit légèrement, tandis que celle des administrations publiques accélère

Au troisième trimestre 2014, les dépenses de consommation des ménages ralentissent légèrement (+0,2 % après +0,3 %). Les dépenses globales d’énergie continuent de progresser, mais à un rythme moins soutenu (+1,2 % après +2,2 %). Les dépenses alimentaires baissent légèrement (–0,3 % après +0,9 %) tandis que les dépenses en « biens fabriqués » se redressent un peu (+0,4 % après –0,2 %) : les dépenses en biens d’équipement continuent d’augmenter de façon soutenue (+3,0 % après +2,8 %) tandis que les dépenses d’habillement diminuent de nouveau (–0,3 % après –2,2 %) ; les achats d’automobiles baissent également (–0,9 % après +0,5 %). Par ailleurs, les dépenses de consommation en services progressent modérément (+0,2 % après +0,1 %).

La consommation des administrations publiques accélère (+0,8 % après +0,5 %), notamment les médicaments et les services de santé.

L’investissement continue de reculer

Au troisième trimestre 2014, la FBCF totale se contracte pour le quatrième trimestre consécutif (–0,6 % après –0,8 %). La FBCF en construction continue de baisser, mais ce recul s’atténue (–1,4 % après –1,7 %). Les investissements en biens manufacturés diminuent de nouveau (–0,2 % après –0,5 %) : le recul des achats de matériels de transport (–1,3 % après –0,4 %) est en partie compensé par la progression de la FBCF en biens d’équipement (+0,6 % après –0,9 %). Les investissements en services marchands progressent modérément (+0,2 %, comme au trimestre précédent). Le repli de l’investissement concerne moins les entreprises (–0,1 % après –0,5 %) que les administrations publiques (–1,2 % après –0,7 %) et les ménages (–1,7 % après –1,9 %).

Les exportations et les importations accélèrent

Au troisième trimestre, les exportations rebondissent légèrement (+0,5 % après –0,1 %). Les exportations de produits manufacturés stagnent (0,0 % après -0,6 %) : si les exportations de matériels de transport se contractent, celles de pharmacie et de produits pétroliers raffinés augmentent fortement. Les importations augmentent à un rythme soutenu (+1,1 % après +0,3 %), notamment en matériels de transport.

Au total, les échanges commerciaux contribuent de nouveau négativement au PIB au troisième trimestre : –0,2 point après –0,1 point.

Les variations de stocks contribuent favorablement à l’activité

Les variations de stocks contribuent favorablement à la croissance de l’activité : +0,3 point après -0,1 point au deuxième trimestre. Les seuls matériels de transport contribuent pour +0,5 point de PIB (après une contribution nulle), faisant ainsi plus que compenser la contribution du solde commercial de ces biens (-0,3 point).

Révisions

 

L’évolution du PIB au deuxième trimestre est légèrement révisée en baisse : elle s’établit à –0,1 %, contre 0,0 % lors de la précédente publication. Les révisions sont principalement imputables à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières, notamment dans la consommation d’énergie. L’acquis de croissance pour l’année 2014 est révisé de +0,1 point, à +0,4 %.

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