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Energie : consommation 2020 (05 03 2022)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 4 février 2022 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/283601-bilan-energetique-2020-une-baisse-historique-de-la-consommation.html

 

Crise sanitaire : une baisse historique de la consommation énergétique en 2020

La consommation énergétique de la France diminue fortement en 2020 et atteint un niveau qui n’avait plus été observé depuis la fin des années 1980, selon le ministère de la transition écologique. Cette baisse est dûe essentiellement à la crise sanitaire, mais aussi à des températures hivernales plus douces par rapport à l'année passée.  (Publié le 4 février 2022)

 

La production d'énergie primaire enregistre une baisse inédite due au recul de la production nucléaire (-11,3%), qui représente les trois quart de la production primaire nationale 

 

Le bilan énergétique 2020 établi par les services statistiques du ministère de la transition écologique souligne les effets de la crise sanitaire sur la consommation et la production d’énergie en France.

 

La consommation française impactée par la crise sanitaire

 

En 2020, la consommation d’énergie primaire (c'est-à-dire l'énergie contenue dans les ressources tirées de la nature comme le gaz ou le pétrole) baisse de 9,8% par rapport à 2019, davantage que la consommation mondiale (-4% selon les derniers chiffres de l'Agence internationale de l'énergie).

Avec les températures hivernales exceptionnellement douces de l'année 2020, les besoins en chauffage ont été moins importants qu'en 2019. Corrigée des variations climatiques, cette baisse est un peu moins marquée (-8,2%). Au-delà de l'effet du climat, la chute de la consommation est surtout liée à la crise sanitaire. Les mesures de confinement et les restrictions de déplacement ont fortement réduit la demande en énergie.

La consommation d'énergie finale (c'est-à-dire l'énergie consommée par les usagers) baisse dans les transports (-15,3%), dans l'industrie (-5,2%) et le tertiaire (-3,4%). À l'inverse, elle augmente dans le résidentiel (+3%) du fait de la présence accrue des ménages à leur domicile durant la crise sanitaire.

La facture moyenne d’énergie des ménages s’élève à 2 690 euros en 2020, dont 1 590 euros pour l’énergie du logement et 1 100 euros pour les carburants. Cette facture diminue de 14% par rapport à 2019 en raison de la baisse des prix des carburants et de l'effondrement des volumes consommés par les Français.

Les ménages ont payé l'énergie en moyenne 5% moins cher en 2020. Malgré tout, cette dépense pèse davantage sur le budget des ménages que par le passé. Depuis 1990, le prix de l'énergie augmente de 2,6% en moyenne par an. 

 

Recul de la production nucléaire

 

La production d'énergie primaire enregistre également une baisse inédite depuis cinquante ans (-8,5% en 2020 par rapport à 2019). Celle-ci est due au recul de la production nucléaire (-11,3%), qui représente les trois quarts de la production primaire nationale.

La crise sanitaire a engendré une chute de la demande en électricité et une moindre sollicitation des centrales nucléaires. L'allongement des délais de maintenance de certains réacteurs à la suite des mesures de confinement, et la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2020, ont également réduit la capacité du parc.

À l'inverse, la production d'énergie renouvelable augmente (+12,3%) grâce à la production éolienne (+14,4%), hydraulique (+11,8%) et photovoltaïque (+9,6%). Seule la production de biomasse diminue (-5%), ainsi que celle des biocarburants (-6,9%). 

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