Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Prix anti-Nobel (IG Nobel) 1991-2014 (13 05 2018)

    Nous soumettons à la curiosité amusée de nos lecteurs des extraits (un nouveau, cumulé chaque dimanche) du palmarès remarquable des Prix IG Nobel (ou anti-Nobel) décernés chaque année sous le patronage de la revue Annals of Improbable Research (cliquer ici pour accéder au site Improbable Research), et également classés sur le site Wikipedia

    http://improbable.com/

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig_Nobel

    Prix décernés en 2013

    Probabilité : à une équipe anglaise qui a démontré que plus une vache reste couchée, plus la probabilité qu'elle se relève augmente. De plus, ils ont démontré que lorsqu'une vache était debout, il est presque impossible de prédire facilement le moment où elle allait se coucher.

     

    Paix : au président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko pour avoir rendu illégal l'action d'applaudir et à la police du pays pour avoir arrêté un unimanchiste, l'accusant d'avoir applaudi.

    Chimie : à une équipe japonaise ayant découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer est plus compliqué que les scientifiques ne le pensaient.

    Physique : à une équipe de  chercheurs  italiens,  françaisrusses,  suisses  et  britanniques, qui ont montré que certaines personnes seraient physiquement capables de courir sur la surface d’un étang si celui-ci était sur la Lune.

    Biologie et Astronomie : à une équipe de scientifiques de Suède, d'Afrique du Sud, d'Allemagne, d'Australie et du Royaume-Uni pour avoir montré que les scarabées bousiers, quand ils sont perdus, retrouvent leur chemin en regardant la Voie lactée.

    Psychologie : Au Laboratoire inter-universitaire de psychologie (Lip) de Grenoble  pour son étude intitulée Beauty is in the eye of the beer holder (« La beauté est dans les yeux du buveur de bière»), qui démontre que « les gens qui croient être saouls croient aussi être séduisants ».

    Prix décernés en 2012

    Médecine : à Emmanuel Ben-Soussan et Michel Antonietti, pour avoir expliqué aux médecins qui pratiquent des coloscopies comment minimiser le risque d'explosion de leurs patients.

    Anatomie : à Frans de Waal et Jennifer Pokorny, pour avoir découvert que les chimpanzés peuvent identifier d'autres chimpanzés individuellement en voyant l'image de leurs postérieurs.

    Dynamique des fluides : à Rouslan Krechetnikov et Hans Mayer, pour leur étude de la dynamique des ballottements des liquides, afin de comprendre ce qui se passe quand une personne marche en portant une tasse de café.

    Physique : à Joseph Keller, Raymond Goldstein, Patrick Warren et Robin Ball, pour le calcul de l'équilibre des forces qui façonnent et déplacent les cheveux dans une queue de cheval humaine.

    Littérature : au Government Accountability Office (GAO) des États-Unis, pour son rapport sur les rapports au sujet des rapports recommandant la préparation d'un rapport sur le rapport au sujet des rapports sur les rapports.

    Chimie : à Johan Pettersson pour avoir expliqué pourquoi dans certaines maisons de la ville d'Anderslöv, en Suède, les cheveux des gens sont devenus verts.

    Neuroscience : à Craig Bennett, Abigail Baird, Michael Miller et George Wolford, pour avoir démontré que les chercheurs sur le cerveau, en utilisant des instruments complexes et des statistiques simples, peuvent voir une activité cérébrale significative n'importe où — même chez des saumons morts.

    Acoustique : à Kazutaka Kurihara et Koji Tsukada pour la création du « SpeechJammer » — une machine qui perturbe la parole d'une personne, en lui faisant entendre ses propres mots avec un très léger retard.

    Paix : à la Société SKN pour sa conversion de vieilles munitions russes en diamants.

    Psychologie : à Anita Eerland, Rolf Zwaan et Tulio Guadalupe pour leur étude montrant que le fait de se pencher vers la gauche fait apparaître plus petite la tour Eiffel.

  • Rappel de produits (mise à jour du 11 mai 2018) (12 05 2018)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

     

    09/05/2018 - Avis de rappel de Chlorella raw powder bio superfood
    Présence de sulfites non mentionnés sur l'étiquetage.
    Nom du produit :
     Chlorella raw powder bio superfood

    Marque : Purasana

    Référence : Chlorella raw powder bio superfood

    Lot : OCH-DF-160330/10

     

    09/05/2018 - Avis de rappel de pâtisserie de marque LOTTE
    Présence d'amandes due à une contamination croisée. L'allergène amandes n'est pas mentionné sur l'étiquetage

    Nom du produit : Lotte Choco Pie    Marque : Lotte

    Référence : Choco Pie

    Lot :  THT 19-12-2018 - DDM : 19/12/2018  

    Commentaire : Pour les personnes allergiques aux amandes, ne pas consommer le produit et se retourner vers le point de vente afin de connaître les modalités de retour.

     

    Liste des rappels des 30 jours précédents

     

    Lire la suite

  • Burnout, repérage et prise en charge (11 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 22 mai 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2754961/fr/burnout-reperage-et-prise-en-charge.html

    Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, peut toucher toutes les professions. Il frappe autant les femmes que les hommes. Il est en 2e position dans les affections d’origine professionnelle. (Explications de Karine Petitprez*, du service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS, recueillies par Arielle Fontaine – HAS)

    La HAS a publié une fiche mémo sur le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout, quels sont les objectifs de celle-ci ?

    Ces recommandations visent à définir le syndrome d’épuisement professionnel de façon à améliorer son repérage, sa prise en charge et l’accompagnement des personnes lors de leur retour à l'activité professionnelle. Ce travail se limite au volet clinique du thème : l’action sur le milieu et sur l’organisation du travail est exclue du champ de ces recommandations.

     

    Comment peut-on définir le burnout ?

    Le burnout – ou syndrome d’épuisement professionnel – désigne un état d’ « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ». Il se caractérise par un processus de dégradation du rapport subjectif au travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burnout ne parvient plus à faire face.

    Le syndrome recouvre trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail (déshumanisation, indifférence) et la diminution de l’accomplissement personnel au travail et de l’efficacité professionnelle.

     

    Quelle démarche diagnostique adopter face à une victime de ce syndrome ?

    Le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas une maladie caractérisée. Une démarche diagnostique est donc nécessaire : elle vise à évaluer la sévérité du trouble et ses liens avec les conditions de travail. Elle a aussi pour but de caractériser le syndrome en repérant d’éventuels états sous-jacents (trouble de l’adaptation, trouble anxieux, trouble dépressif ou état de stress post-traumatique). L’analyse des conditions de travail est réalisée, en priorité, avec le médecin du travail ou le centre de consultation de pathologie professionnelle (notamment pour les personnes ne disposant pas de médecin du travail).

    Lors de cette démarche diagnostique, il est essentiel d’évaluer le risque suicidaire.

     

    Quelles sont les manifestations cliniques du burnout ?

     

    Lire la suite

  • Téléphone : numéros surtaxés (10 05 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170700591.html

    Question écrite n° 00591 de Mme Colette Mélot (sénatrice de Seine-et-Marne)

    Mme Colette Mélot attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la multiplication des numéros spéciaux surtaxés pour les usagers du service public, parfois reconnaissables par le début du numéro 0825 et par une annonce sonore.

     
    En effet, de plus en plus d'administrations et d'organismes sociaux se dotent de numéros surtaxés, ce qui alourdit considérablement la facture téléphonique des usagers du service public. 

    Ces numéros spéciaux aux coûts très importants ont tendance à se multiplier. C'est notamment le cas pour Pôle emploi, les caisses d'allocations familiales, l'assurance maladie, l'assurance vieillesse, ou les services fiscaux. On peut y ajouter les centres hospitaliers. Joindre un malade peut, en effet, être facturé.

     
    Pour les usagers, cela peut faire plusieurs euros par an, entre les différents services publics et le temps des appels. Et cette situation concerne des milliers de nos concitoyens et souvent les plus démunis qui doivent souvent renouveler leur appel pour obtenir une aide. La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation encadre pourtant ces surtaxes téléphoniques. 

    Aussi, elle lui demande d'agir pour faire en sorte que ces numéros des administrations et des organismes sociaux, remplissant un rôle de service public, redeviennent gratuits.

     

    Réponse du Ministère de l'action et des comptes publics publiée dans le JO Sénat du 05/04/2018 p.1608

     

    Lire la suite

  • Charbon, Forêts : chiffres 2011-2015 (09 05 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 31 janvier 2018 dans la Brochure Savoirs pour l’Action d’Avril 2018 du Commissariat général au Développement Durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2764/1415/bilan-physique-monetaire-charbon-2011-2015.html

     

    https://webmail1e.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94173&check=&SORTBY=1.html

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab/2018/datalab-32-comptes-foret-2017-2014-mars2018-b.pdf

    Empreinte Matières

    L'empreinte matières est un indicateur qui permet de rendre compte de l’ensemble des matières premières utilisées pour satisfaire la consommation finale d’un pays. 

    Les résultats reflètent l'impact réel de l'utilisation des ressources, tant celles extraites du territoire national que celles mobilisées indirectement hors de nos frontières pour produire et transporter les produits importés. Avec 13,2 tonnes par habitant en 2014, l'empreinte matières de la France est composée de 44% de minéraux non métalliques, 28% de biomasse essentiellement agricole,  21% de combustibles fossiles, 7% de minerais métalliques. La moyenne européenne est de 14,2 tonnes par habitant.

    Les comptes de la forêt : un outil de suivi de la forêt française

    Les comptes de la forêt sont un outil européen décliné en France pour répondre aux besoins spécifiques nationaux et notamment fournir des bilans comptables et économiques. Ils permettent de situer la France en termes de ressource forestière et d’économie liée à la forêt et aux filières qui en découlent. L’important travail de mise en cohérence et de structuration de l’information permet également aux décideurs publics de disposer d’un outil de suivi annuel et transversal sur la forêt et la filière bois.

    Zoom sur : La dynamique forestière en Europe

    La compilation par Eurostat des comptes de la forêt souligne la place de la France parmi les grands pays forestiers européens avec la Suède, l’Allemagne, la Finlande et la Pologne. En 2013, la France se place au troisième rang des surfaces forestières (11 % des surfaces totales et 10 % des forêts de production) et du stock de bois sur pied (11 %) de l’Union européenne.

     

    Si les forêts françaises sont davantage dédiées à la production du bois que la moyenne européenne des forêts (à 95 % en France contre 80 % en moyenne en Europe), le taux de prélèvement y est en revanche plus faible (56 % de la production biologique nette contre 72 % en moyenne européenne).

     

    Le poids de la branche sylviculture/exploitation forestière dans l’économie nationale est faible : 0,15 % du PIB en France en 2014. Si ce chiffre est comparable à celui de l’Allemagne (0,13 %), il est nettement inférieur à celui de la Suède (0,89 %) ou de la Finlande (1,61 %).

     

    La forêt française présente un fort potentiel, mais les difficultés observées sur le plan économique peuvent être liées à certaines de ses caractéristiques :

    • la forêt française est beaucoup plus hétérogène en matière d’essences que celle des pays voisins : seuls 9 % des peuplements forestiers sont mono-spécifiques contre 32 % à l’échelle européenne (Forest Europe 2015) ;
    • la forêt française est majoritairement constituée de feuillus, a contrario des autres grands pays forestiers européens (qui comprennent 57 % de résineux en moyenne), ce qui ne semble pas correspondre à la demande de l’économie (part des résineux dans la récolte : 37 % en France contre 68 % en moyenne dans l’Union européenne) ;

    • la forêt française, détenue à 75 % par des entités privées, est aussi très morcelée : deux tiers des propriétaires privés possèdent moins d’un hectare (Maaf & IGN, 2015).

     

  • Sédentarité et santé (08 05 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 19 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180102915.html

    Question écrite n° 02915 de M. Jean-Pierre Decool (sénateur du Nord)

    Jean-Pierre Decool attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé à propos des effets sur la santé de la non activité physique. L'observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité révèle qu'une sédentarité de 3 heures par jour est déjà responsable de 3,8 % des décès. Ces chiffres sont confirmés par d'autres études et témoignages selon lesquels, la sédentarité est reconnue à partir de 7 heures en position assise dans la journée et que pour en compenser les effets, il faudrait de 1H30 à 2 heures d'activités pas jour. La situation assise est donc synonyme d'accélérateur d'augmentation de la mortalité.

     

    Or, d'autres études révèlent l'aggravation du phénomène de sédentarisation auprès des adolescents. Selon l'organisation mondiale de la santé, seul un tiers des adolescents de 11 à 17 ans pratique une heure par jour d'activité physique. Le phénomène est identique pour les adultes de plus de 65 ans vers lesquels il est conseillé de passer une heure par jour d'activités physiques. 

    Il lui demande si face, à l'aggravation de ce phénomène qui deviendrait selon certains scientifiques, un facteur de risque collectif dépassant le tabagisme, il ne serait pas opportun de sensibiliser la population par une campagne publique. 

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 19/04/2018 p. 1963

     

    Lire la suite