Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société, cadre de vie - Page 403

  • Pauvreté, insertion sociale : accès aux droits (13 04 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 6 mars 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ15030469G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 0469G de Mme Aline Archimbaud (sénateur de Seine-Saint-Denis)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ15030469G.html

     

    Mesdames, messieurs les ministres, vous avez présenté mardi la feuille de route du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, pauvreté qui malheureusement continue à s'intensifier dans notre pays.

     
    Le Gouvernement engage de réelles avancées, et je m'en félicite : il s'agit, par exemple, de l'élargissement du champ de la « Garantie jeunes », du renforcement de l'accompagnement, de la mise en place de la prime d'activité, à condition que celle-ci soit aussi accessible aux jeunes. Il a également tout notre soutien pour la généralisation du tiers payant.

     
    Par ailleurs, un simulateur des droits sera prochainement disponible. Ce dispositif peut certes permettre à des personnes ayant accès à des moyens informatiques de se renseigner sur leurs droits, mais il est largement insuffisant pour diminuer l'extrême complexité des démarches administratives, pour simplifier l'extraordinaire parcours du combattant que doit accomplir celui qui veut faire valoir ses droits et qui explique les taux impressionnants et persistants de non-recours à certains dispositifs. Ainsi, en 2011, 35 % des personnes éligibles au RSA-socle n'en bénéficiaient pas, et, en 2013, 20 % des personnes légalement éligibles à la CMU complémentaire, soit près d'un million de personnes, n'avaient pas ouvert leurs droits !

     
    J'ai remis il y a un an et demi à M. Jean-Marc Ayrault un rapport comportant des propositions simples pour lutter contre le non-recours aux droits et préconisant notamment un choc de simplification. Je ne comprends pas pourquoi ces propositions ont été si peu prises en compte par le Gouvernement depuis lors.

     
    Je ne peux imaginer que l'État table sur un non-recours aux prestations prévues par la loi pour faire des économies. Il est impossible de penser que l'on spécule sur le fait que beaucoup, découragés, perdus dans les méandres administratifs, renoncent à accéder à leurs droits. 

    Cela a fait « économiser » plus de 6 milliards d'euros au budget de l'État, mais ce serait une grave erreur de penser que ces non-dépenses sont de véritables économies, car les dégâts sanitaires, sociaux engendrent des dépenses bien plus importantes et le non-accès aux droits suscite une désespérance qui brouille les repères républicains et favorise la montée des extrémismes. 

    Pourquoi ne mettez-vous pas en place dès maintenant des mesures de simplification drastiques pour l'accès aux droits sociaux ? Pourquoi, par exemple, refuser de rendre automatique l'attribution de la CMU complémentaire aux bénéficiaires du RSA-socle, alors que les plafonds sont strictement les mêmes pour les deux dispositifs ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargé de la famille, des personnes âgées et de l'autonomie

    publiée dans le JO Sénat du 06/03/2015 p. 2339

    Lire la suite

  • Collège : projet de réforme 2016 (11 04 2015)

    Note d’information publiée le 12 mars 2015 sur le site Vie Publique (cliquer ici pour accéder au site Vie Publique)

     

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/college-reforme-annoncee-pour-rentree-2016.html?xtor=EPR-56?html

    Collège : la réforme annoncée pour la rentrée 2016

    La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a présenté les grands axes de réforme du collège le 11 mars 2015. Les mesures annoncées doivent entrer en vigueur à la rentrée scolaire de 2016 :

    ·         une deuxième langue vivante sera enseignée à tous les collégiens dès la classe de 5e.

    ·         un accompagnement personnalisé sera mis en place (pour apprendre à prendre des notes, à apprendre une leçon, à faire des révisions, à comprendre un texte, à rédiger, etc.). En classe de 6e, les élèves auront trois heures d’accompagnement personnalisé par semaine, afin de faciliter la transition entre l’école et le collège. En 5e, 4e et 3e, les élèves auront au minimum une heure d’accompagnement personnalisé.

    ·         un nouveau "socle commun de connaissances et de compétences" et les nouveaux programmes qui en découlent (en français, mathématiques, histoire) seront appliqués. Le projet de nouveau socle, visé par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) le 12 mars 2015, sera soumis aux enseignants du 8 avril au 22 mai 2015.

    ·         des enseignements pratiques pluridisciplinaires permettront aux élèves de 5e, 4e et 3e de réaliser des projets collectifs concrets. Il s’agit de développer l’expression orale, l’esprit créatif et la participation des collégiens. Ces projets devront s’inscrire dans l’un des huit thèmes de travail définis (développement durable ; sciences et société ; information, communication,citoyenneté ; monde économique et professionnel ; culture et création artistiques ; etc.).

    ·         l’emploi du temps des collégiens sera construit autour d’une pause méridienne d’une heure et demie.

     

    La réforme annoncée prolonge la refondation de l’école de la République engagée par la loi du 8 juillet 2013 dans les écoles maternelles et les écoles primaires. Avant sa mise en oeuvre, une concertation est ouverte avec les personnels de l’Éducation nationale pour la définition des grilles horaires. L’ensemble sera soumis au Conseil supérieur de l’éducation en avril prochain.

  • Prix de l’essence (10 04 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 2 avril 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114549.html

    Question écrite n° 14549 de Mme Patricia Schillinger (sénateur du Haut-Rhin)

     

    Mme Patricia Schillinger attire l'attention de M. le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur la baisse des prix à la pompe. Le prix à la pompe n'a baissé que de 17 % alors que celui du baril de pétrole a chuté de 50 %.

     

    La baisse des cours du pétrole n'est pas correctement répercutée à la pompe et elle ne profite pas assez aux consommateurs. Par ailleurs, le prix de l'essence devrait être le même partout, afin d'éviter les longs trajets effectués par certains pour se rendre à la pompe la moins chère, ce qui constitue un gaspillage. De plus, rendre le prix de l'essence identique sur tout le territoire permettrait de rendre à nouveau rentables certaines pompes qui ont disparu, ce qui créerait des emplois et recréerait un peu d'activité dans certaines zones économiques délaissées.

     

    Par conséquent, elle lui demande de veiller à ce que les grandes compagnies pétrolières répercutent scrupuleusement la baisse des cours du pétrole au même rythme qu'elles avaient augmenté le prix de l'essence entre 2009 et 2012 et s'il entend prendre des mesures pour mettre sur tout le territoire un prix unique.

     

    Réponse du Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique publiée dans le JO Sénat du 02/04/2015 p. 758

     

    Lire la suite

  • Assurances et Cancer : anciens malades, droit à l’oubli (09 04 2015)

    Nous proposons cette note d’information publiée le 26 mars 2015 sur le site SERVICE PUBLIC (cliquer ici pour accéder au site Service Public)

    http://www.service-public.fr/actualites/007690.html?xtor=EPR-140.html

    Convention Aeras* : Anciens malades du cancer et « droit à l’oubli » : bientôt un accès plus facile au crédit

    Publié le 26.03.2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Les représentants des sociétés et mutuelles d’assurance ont cosigné, mardi 24 mars 2015, un protocole d’accord concernant le droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer qui souhaiteraient contracter un crédit.

    Les dispositions contenues dans cet accord impliquent :

    ·         un droit à l’oubli pour les cancers survenus avant l’âge de 15 ans, 5 ans après la date de fin du traitement (sans déclaration spécifique à effectuer auprès de l’assureur),

    ·         un droit à l’oubli pour toutes les pathologies cancéreuses 15 ans après la date de fin du traitement (sans déclaration spécifique à effectuer auprès de l’assureur),

    ·         une grille de référence permettant d’assurer au tarif normal des personnes ayant contracté certains cancers dès lors que la date de fin du protocole thérapeutique a cessé depuis un certain nombre d’années inférieur à 15 ans.

    Ces dispositions doivent être intégrées dans un délai de trois mois à la convention Aeras (Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l’assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs. Cette convention a pour objet de faciliter l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème grave de santé.

    * convention Aeras (Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé)

     

    Autres notes relatives à ce thème Sur Service-public.fr

    Qu’est-ce que la convention Aeras pour un crédit à la consommation ?

     

    Qu’est-ce que la convention Aeras pour un crédit immobilier ?

  • Psychotropes : surconsommation (08 04 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 mars 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140511655.html

     

    Question écrite n° 11655 de M. Jean-François Husson (sénateur de Meurthe-et-Moselle)

     

    M. Jean-François Husson attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet de la surconsommation préoccupante de psychotropes.

     
    Un rapport a récemment été publié par les professeurs Bernard Begaud et Dominique Costagliola, qui met en lumière les abus en matière de prescriptions médicamenteuses en France. Il apparaît clairement que parmi les médicaments surconsommés, les psychotropes occupent une place importante. Les taux de consommation sont particulièrement significatifs : la France serait ainsi en première position en Europe, avec des taux pouvant varier du simple au triple par rapport à d'autres pays (comme le Royaume-Uni par exemple).

     
    Il semble donc nécessaire d'agir afin d'éviter une surconsommation de psychotropes, nuisible pour la santé des consommateurs. Ce type de médicament a des effets secondaires non négligeables et crée des phénomènes de dépendance très préoccupants. Une meilleure formation et information des professionnels de santé et des patients serait donc utile face à ce problème de santé publique.

     
    Par conséquent, il lui demande quelles suites elle entend donner à ce rapport, et quelle action elle entend mener face à la surconsommation des psychotropes. 

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée dans le JO Sénat du 05/03/2015 p. 485

    Lire la suite

  • Risques technologiques : financement des plans de prévention (06 04 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 mars 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

     

    http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ141214289.html

     

    Question écrite n° 14289 de Mme Agnès Canayer (sénateur de Seine-Maritime)

     

    Mme Agnès Canayer attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur le financement du plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Instauré par la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, dite « loi Bachelot », à la suite de l'accident AZF, le plan de prévention des risques technologiques doit permettre la coexistence de sites industriels à haut risque, sites soumis au régime de l'autorisation avec servitudes, correspondant au régime européen « Seveso seuil haut », avec les riverains en mettant en place des mesures de prévention pour la maîtrise des risques. 

    Les PPRT ont été peu à peu élaborés, et près de 95 % des PPRT seront mis en place d'ici à 2015. 
    Cependant, des questions demeurent, notamment en ce qui concerne le financement des travaux et la répartition de la participation des acteurs à ce financement. 

    Aussi, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement sur ce sujet afin de rassurer les riverains. 

    Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie publiée dans le JO Sénat du 05/03/2015 p. 494

     

    Lire la suite