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circulation - Page 3

  • Mortalité routière : mai 2022 (02 07 2022)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 21 juin 2022 sur le site de la Sécurité Routière (cliquer ici pour accéder au site de la Sécurité Routière)

     

    https://www.securite-routiere.gouv.fr/actualites-page-1-189/hausse-de-la-mortalite-routiere-en-mai-2022.html

    Hausse de la mortalité routière en mai 2022

    21 Juin 2022

    Les modifications des conditions de trafic à partir du mois de mars 2020 en raison de la crise sanitaire ont conduit l’ONISR à prévoir, pour ses données conjoncturelles 2022, une double comparaison avec les données 2021 mais aussi 2019, année de référence avant la crise sanitaire.

     

    Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 293 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine en mai 2022, contre 216 en mai 2021 (77 tués de plus soit +36 %). Ce chiffre est en hausse de +21 % (+50 tués) par rapport au mois de mai 2019, année de référence.

    Les déplacements du mois de mai 2022 sont en hausse de +10 % en moyenne par rapport à ceux de mai 2021 selon le CEREMA.

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  • Sécurité des cyclistes (08 03 2022)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 4 février 2022 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ22012090S.html

     

    Question orale n° 2090S de M. Stéphane Demilly (sénateur de la Somme)

    Selon les chiffres du ministère de l'intérieur, près de 10 000 accidents impliquant des cyclistes ont lieu chaque année, soit plus d'un accident par heure en moyenne !

     

    Ces statistiques inquiétantes, qui se traduisent trop souvent en drames humains, sont en constante augmentation. Pas moins de 180 cyclistes ont perdu la vie en 2021, soit une hausse de 7 % par rapport à 2018, et de 27 % par rapport à 2010. La région parisienne recense à elle seule un quart des accidents.

     

    Ces chiffres parlent d'eux-mêmes et nous invitent évidemment à réfléchir à nos politiques de prévention, de sensibilisation et de sanction pour protéger la vie des cyclistes. Le mardi matin, lors de mon parcours entre la gare du Nord et le Sénat, je compte le nombre de cyclistes ne respectant pas les feux rouges.

     

    Le plus souvent, les forces de l'ordre constatent de manière désabusée ces nouvelles règles qui se sont imposées de fait dans la société, notamment à Paris. Pourtant, contrairement à une idée reçue, les cyclistes n'ont pas le droit de passer au feu rouge. C'est incroyable de devoir le rappeler !

     

    Certes, il existe quelques exceptions dans le code de la route, qui supposent une signalisation par la présence de panonceaux triangulaires placés sous un feu tricolore, ou encore celle de feux jaunes clignotants symbolisant une silhouette de vélo.

     

    Il conviendrait de supprimer purement et simplement ces règles dérogatoires afin de donner plus de visibilité et de lisibilité – et donc de force – à la réglementation. En présence d'un feu rouge, il est impératif de s'arrêter !

     

    Nous pourrions éviter nombre d'accidents en clarifiant et en faisant respecter les règles basiques de la sécurité routière pour les deux-roues. Cette réclamation vaut aussi – et surtout ! – pour les trottinettes qui se croient dans le far west.

    En matière de sécurité routière, pourriez-vous envisager d'uniformiser la réglementation applicable aux cyclistes pour renforcer de manière effective la sécurité de tous sur les routes ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité publiée dans le JO Sénat du 04/02/2022 p. 1317

     

    Ces mesures ont fait l'objet d'expérimentations favorables. Ce ne sont désormais plus des dérogations, mais des règles de circulation inscrites dans le code de la route. Elles contribuent à la sécurité des cyclistes, notamment du fait de la visibilité réciproque des différents usagers de la route et de la baisse de la vitesse moyenne des véhicules : le respect des dispositions du code de la route s'impose à tous les usagers.

     

    En 2019, environ 70 contraventions relatives au non-port du casque ont été relevées contre près de 210 en 2020. Cette augmentation reflète un contrôle accru des forces de sécurité intérieure. Pour y avoir vécu, je sais que les comportements sont différents dans les pays de culture germanique !

     

    Toutes ces mesures doivent permettre une meilleure cohabitation entre les usagers et une amélioration générale de la sécurité sur nos routes.

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  • Circulation inter-files : expérimentation (15 09 2021)

     Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée en aout 2021 sur le site de l’agence pour la sécurité routière (cliquer ici pour accéder au site de l’ASR)

    https://www.securite-routiere.gouv.fr/chacun-son-mode-de-deplacement/dangers-de-la-route-moto/mieux-conduire-moto/circulation-inter-files.html

    À titre expérimental, à partir du 2 août 2021, et pour 3 ans, la circulation inter-files (CIF), qui consiste à circuler entre les files de véhicules à l’arrêt ou roulant à vitesse réduite, dans un trafic dense et congestionné. est de nouveau autorisée pour les deux-roues et trois-roues motorisés, sur les autoroutes et les voies rapides dans 21 départements.

     

    Modalités de l'expérimentation : qui et quand ?

    POUR QUI ?

     

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  • Covid19 : certificat sanitaire européen (22 06 2021)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 16 juin 2021 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/279133-covid-19-un-certificat-sanitaire-europeen-au-1er-juillet-2021.html

    Covid-19 : un certificat sanitaire européen en place au 1er juillet 2021

    Pour permettre la reprise des déplacements dans l'Union européenne (UE), la Commission européenne a proposé la création d'un pass sanitaire européen. L’UE a officiellement adopté le certificat Covid numérique le 14 juin 2021. Ce certificat doit entrer en vigueur dès le 1er juillet 2021 dans tous les États membres.

     

    Doté d'un QR code, le certificat sanitaire européen pourra être contenu dans un smartphone ou sur un document papier

     

    La Commission européenne a dévoilé en mars 2021 un projet de certificat vert numérique. Ce "passeport sanitaire" a pour objectif de faciliter les voyages au sein de l’Union européenne (UE) dans le contexte de la crise sanitaire. Ce dispositif sera aussi ouvert aux quatre pays hors UE, membres de l'espace Schengen : l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

    Fin mai 2021, le Conseil et le Parlement européen ont conlu un accord provisoire sur ce certificat numérique Covid, texte ensuite approuvé par la Commission des libertés civiles le 26  mai. Après le vote du Parlement européen et l'accord du Conseil, le règlement relatif au certificat Covid numérique a été officiellement signé le 14 juin 2021, au terme du processus législatif.

    Ce certificat entrera en application dans tous les États membres à partir du 1er juillet pour une durée de douze mois. Dès à présent, 13 États membres ont déjà commencé à délivrer des certificats Covid numériques de l'UE. Pour les pays ayant besoin d'un délai supplémentaire, il y aura une période d'introduction progressive de six semaines.

     

    Un passeport sanitaire sécurisé

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  • Routes : mortalité 2020 (10 02 2021)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 5 février 2021 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

     

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/278394-baisse-de-la-mortalite-sur-les-routes-de-france-en-2020#xtor=EPR-696.html

     

    Sécurité routière : chute de la mortalité sur les routes de France en 2020

    En 2020, 2 550 personnes sont décédées des suites d’un accident de la route en France métropolitaine, contre 3 244 en 2019. Cette diminution s’explique en grande partie par la mise en place de mesures visant à limiter les déplacements dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

    Publié le 5 février 2021

     

    Entre le 16 mars et la fin avril 2020, le nombre d’accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre a atteint un niveau historiquement bas.

    En 2020, la mortalité routière est en baisse de 21,4% par rapport à 2019.

    Le nombre d’accidents corporels est lui aussi en net recul, avec 44 997 accidents, soit 11 019 de moins qu'en 2019, selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), relayées par un communiqué du ministère de l’intérieur sur les chiffres de la sécurité routière en 2020.  De même, le nombre de personnes blessées est aussi en nette diminution (-20,9% par rapport à 2019).

    Diminution du trafic routier : Depuis 1924, jamais la mortalité routière n'a atteint un niveau aussi peu élevé

    La baisse du nombre de morts sur les routes en 2020 par rapport à 2019 est de l’ordre de 700 morts. Sur la même période, le nombre de blessés est passé de 70 490 à 55 754. Selon la Déléguée interministérielle à la sécurité routière : "le caractère exceptionnel de cette baisse est à relativiser en raison du contexte de crise sanitaire ayant entraîné des mesures de restrictions de déplacements qui ont eu des effets massifs sur le trafic routier". Ce constat met en évidence la corrélation entre la baisse du trafic routier et la mortalité routière. 

    Le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) confirme cette analyse. Il estime que le trafic routier a ralenti de 75% au mois d’avril 2020, en période de confinement, par rapport aux premiers mois de 2020, hors confinement. D'autre part, entre le 16 mars et la fin avril 2020, le nombre d’accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre a atteint un niveau historiquement bas.

    La mortalité routière en outre-mer 

    La mortalité sur les routes d'outre-mer diminue globalement de 8,7%, soit une baisse moins importante qu’en métropole (-21,4%).

    Baisse de la mortalité pour tous les modes de transport

    Selon, l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) , les transports routiers motorisés ont connu une baisse importante de la mortalité :

    • 1 243 décès d’automobilistes, soit 379 tués de moins (-23 %) qu’en 2019 ;
    • 577 décès de conducteurs de deux-roues motorisées, soit 36 décès de moins de cyclomotoristes et 136 tués motocyclistes en moins (au facteur du confinement s’ajoute le facteur climatique des périodes hors confinement, pluvieuses et donc peu propices à la pratique du deux-roues) ;
    • 57 personnes tuées au volant de véhicules utilitaires, soit 41 décès en moins (toutefois, cette baisse concerne les usagers non-professionnels).

    Les usagers de modes de déplacements dits "doux" enregistrent des baisses moins significatives :

    • la mortalité des piétons baisse moins que la moyenne, avec 389 personnes tuées, soit 94 tués de moins (l’Observatoire avance l’hypothèse que la réduction des déplacements lors des périodes de confinement a entraîné un accroissement des déplacements dans les périodes hors confinement) ;
    • 174 cyclistes sont décédés en 2020, soit 13 de moins que l’année précédente traduisant selon l'ONISR un fort développement de la pratique du vélo, en particulier hors agglomération.

    Seule la mortalité des chauffeurs de poids lourds n’a pas diminué en 2020. Ils sont 35 à avoir perdu la vie, soit autant qu'en 2019.

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  • Feux tricolores « comportementaux » (02 02 2021)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 21 janvier 2021 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2020/qSEQ201118778.html

     

    Question écrite n° 18778 de M. Jean Louis Masson (sénateur de la Moselle)

    Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le fait que pour lutter contre les excès de vitesse, certaines communes ont installé des feux de circulation tricolore dits "comportementaux", qui ont pour principe de passer au rouge ou au vert, en fonction de la vitesse des véhicules en approche. Or le Gouvernement estime que ces feux sont illégaux et pour cela, il se fonde sur l'arrêté du 24 novembre 1967.

     

    Cette interprétation et pour le moins curieuse puisque ces feux ne peuvent pas être regardés comme "signifiant une prescription" (la limitation de vitesse est en effet, indiquée aux automobilistes par un panneau), ni comme "donnant une information". Par ailleurs, il ne s'agit pas de « feux de signalisation » car ces feux n'ont pas pour objet de signaler quoi que ce soit mais de sanctionner l'attitude de l'usager, par rapport à ce qui a déjà été signalé. Enfin, il n'est écrit nulle part dans l'arrêté de 1967, que les feux réglant la circulation des véhicules doivent nécessairement se limiter à régler "l'organisation de la circulation et la gestion des conflits de circulation entre les véhicules et les piétons aux intersections".

     

    Plutôt que d'envisager d'autoriser les communes à installer des radars, conduisant à des pénalités financières pour excès de vitesse, ce qui peut conduire à des abus, il lui demande s'il ne serait pas préférable de réviser la position de son ministère, au sujet des feux dits "comportementaux".

     

    Réponse du Ministère de l'intérieur publiée dans le JO Sénat du 21/01/2021 - page 432

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