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maladie - Page 2

  • Gare aux tiques (14 06 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 15 mai 2018 sur le site de l’ANSES (cliquer ici pour accéder au site de l'ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/avec-le-retour-des-beaux-jours-gare-aux-tiques.html

    Avec le retour des beaux jours, gare aux tiques !

    Le retour des beaux jours est particulièrement propice aux balades en milieux naturels, notamment en forêt et aux activités dans les jardins. Il est important de rappeler les précautions pour limiter le risque de piqûre de tiques qui sont aussi de saison. Particulièrement actives au printemps et à l’automne, les tiques restent le plus important vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses en Europe. Une simple piqûre peut entraîner la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme, principale maladie liée aux tiques en France. Rappel des bons réflexes pour se protéger.

     

    Les tiques sont des acariens que l’on retrouve principalement en forêt et aussi dans les jardins au printemps et en automne. En Europe, elles sont le principal vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses, affectant les animaux et les hommes. En se nourrissant du sang des animaux ou des humains sur lesquels elles se fixent, elles peuvent s’infecter en prélevant des agents pathogènes (bactéries, virus, parasites). Elles transmettent ensuite ces agents pathogènes en se fixant sur d’autres hôtes.

    Vigilance face au risque de la maladie de Lyme

    En France, la principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme, provoquée par une bactérie appartenant au groupe Borrelia burgdorferi. En cas d’infection, quelques jours après la piqûre de tique, un érythème migrant (halo rouge caractéristique sur la peau) apparaît le plus souvent autour du point de piqûre et s’étend de façon circulaire. A ce stade, un traitement antibiotique permet d’enrayer la maladie. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires pouvant être très invalidantes.

    Face à ce risque, quelques réflexes permettent de se protéger :

    • Utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi (l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits).
    • Portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants et de couleur claire (afin de mieux repérer les tiques sur la surface du tissu).
    • Évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés.
    • Inspectez-vous au retour de vos promenades et détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique (n’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit).
    • En cas de piqûre, désinfectez bien la plaie.
    • En cas d’apparition de symptômes inexpliqués ou d’un érythème migrant suite à une piqûre de tique, consultez immédiatement votre médecin.

     

    Une application pour comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques

    Dans le cadre d’un projet de recherche CiTIQUE, les chercheurs de l’Anses, de l’Inra et de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons-Alfort ont développé le site web et l’application smartphone Signalement-Tique en collaboration avec le ministère de la Santé et le CNR Borrelia de Strasbourg.

    Cette application permet aux promeneurs de signaler une piqûre de tique et de recevoir des conseils en cas de piqûres. Grâce à cette application et aux signalements reçus, des cartes de présence de tiques sont élaborées permettant ainsi la mise en place d’actions de prévention ciblées.

    Cette collecte de données permet également, grâce à la mobilisation des citoyens et des chercheurs, l’acquisition de connaissances pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies provoquées par les agents pathogènes transmis par les tiques, notamment dans le cadre du projet de recherche CiTIQUE porté par l’Anses, l’Inra et l’Université de Lorraine.

    L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore.

    Produits répulsifs contre les tiques : privilégier les produits disposant d’une autorisation de mise sur le marché

    Dans le cadre du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies liées aux tiques, l’Anses a évalué l’efficacité des produits biocides répulsifs contre les tiques disponibles sur le marché. En raison de la mise en œuvre progressive du règlement biocides qui régit les produits répulsifs, des produits disponibles sur le marché ne sont pas encore soumis à autorisation de mise sur le marché et n’ont par conséquent pas encore fait l’objet d’une évaluation.

    L’Anses recommande dans ce contexte de privilégier les produits répulsifs disposant d’une autorisation de mise sur le marché, ce qui est indiqué  sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice du produit et garantit, dans les conditions d’emploi préconisées une protection efficace contre les tiques et l’absence d’effets nocifs pour la santé humaine et l’environnement

     

  • Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) (20 10 2017)

    Nous proposons ce mémo publié le 20 janvier 2016 sur le de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1508020/fr/degenerescence-maculaire-liee-a-l-age-prise-en-charge-diagnostique-et-therapeutique.html

    Dégénérescence maculaire liée à l’âge : prise en charge diagnostique et thérapeutique

    La dégénérescence maculaire est la principale cause de malvoyance chez les sujets âgés dans les pays industrialisés. Afin d’optimiser la stratégie diagnostique et d’harmoniser la prise en charge thérapeutique, la HAS a élaboré une recommandation professionnelle sur ce thème. Explications du Dr Joëlle Favre-Bonté, du service des bonnes pratiques professionnelles (Propos recueillis par Arielle Fontaine – HAS).

    Quelles sont les spécificités de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ?

     

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  • Tiques, maladie de Lyme : application smartphone (29 07 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 18 juillet 2017 sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/une-application-smartphone-pour-pr%C3%A9venir-la-maladie-de-lyme-et-les-autres-maladies.html

    Une application smartphone pour prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques

    Signalement-Tique ! Cette application est disponible dès maintenant par téléchargement gratuit pour les smartphones iOS et Android. L’Inra et l’Anses, avec le ministère des Solidarités et de la Santé, font appel aux volontaires qui souhaitent participer aux recherches pour la lutte contre les tiques et les maladies qu’elles transmettent. 

    Comment ? En permettant une collecte d’informations sans précédent : déclarer sa piqûre ou celle de son animal domestique, la géolocaliser, transmettre une photo et même envoyer les tiques aux équipes scientifiques... Les citoyens et les chercheurs se mobilisent ensemble pour collecter des données indispensables à l’acquisition des connaissances, pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques. 

    Les tiques sont le premier vecteur de maladies animales dans le monde, le deuxième pour les maladies humaines après le moustique. Chez l’homme, elles transmettent notamment les bactéries responsables de la maladie de Lyme, provoquant environ 27 000 nouveaux cas par an en France.

    Depuis les années 2000, l’Anses, l’Inra et l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort mènent des travaux de recherche sur les tiques, au sein du Laboratoire de Santé animale de Maisons-Alfort de l’Anses et du Laboratoire Tous Chercheurs du Centre Inra Grand Est Nancy. Cette recherche, allie études fondamentales et recherche participative impliquant les citoyens. Les études développées permettent de mieux connaître les agents pathogènes transmissibles par les tiques et donc de mieux les combattre. 

     

    Dans le cadre d’un projet appelé CITIQUE, les chercheurs ont développé avec les partenaires scientifiques, notamment le centre national d’expertise des vecteurs et le centre national de référence de Borrélia, ainsi que le ministère des Solidarités et de la Santé, un site web et une application smartphone appelés Signalement-Tique. L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore. 

     

    Avec l’appli Signalement-Tique, un outil pratique et interactif, les promeneurs peuvent disposer d’informations sur la prévention ou comment enlever une tique où qu’ils soient. Elle permettra de fournir des cartes de présence de tiques qui serviront aux actions de prévention. 

     

    Grâce à l’appli Signalement-Tique, une collecte de données sans précédent attendue

    Les données collectées serviront à l’avancée des connaissances scientifiques nécessaires pour mieux comprendre et donc mieux prévenir les maladies transmissibles par les tiques, notamment par la mise au point de modèles d’estimation des risques. Les citoyens participants au projet joueront un rôle décisif et permettront d’apporter des éléments de réponse à de nombreuses questions : peut-on se faire piquer en hiver et en été alors que les périodes propices sont le printemps et l’automne ? Y a-t-il des heures où les tiques sont plus actives et piquent davantage ? Est-ce qu’on se fait plutôt piquer dans les forêts, dans les parcs urbains ou dans nos jardins ? Quels sont les agents pathogènes les plus présents chez les tiques ? Dans quelles régions ? Les utilisateurs auront ainsi accès à des informations pratiques et à des conseils sur la conduite à tenir lors d’une piqûre de tique.

     

    L’appli Signalement-Tique, c’est permettre aux citoyens d’être mieux informés des risques de contamination par les tiques, tout en les impliquant activement dans la recherche.

     

    EN SAVOIR PLUS

  • ALD : durée de prise en charge 100% (27 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 20 avril 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11605?xtor=EPR-100.html

    Affections de longue durée (ALD) : modification des durées de prise en charge à 100 %

    Les durées d'exonération du ticket modérateur pour certaines affections de longue durée (ALD) sont modifiées à la hausse depuis le 6 avril 2017. Tel est l'objet d'un décret publié au Journal officiel du 5 avril 2017.

    Les patients reconnus atteints d'une affection de longue durée par le service du contrôle médical de l'Assurance maladie, sur demande de leur médecin traitant, bénéficient de l'exonération du ticket modérateur (tiers payant) pour les soins liés au traitement de leur maladie. Concrètement, il s'agit des patients pris en charge à100 % en raison d'une maladie reconnue comme ALD.

    Ainsi, par exemple :

    • pour les personnes atteintes d'un diabète de types 1 ou 2, l'exonération initiale est accordée pour une durée de 10 ans, renouvelable (contre 5 ans auparavant) ;
    • pour les personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral, l'exonération initiale est accordée pour une période de 3 ans (contre 2 ans auparavant), renouvelable par période de 10 ans, en cas de déficit neurologique entraînant une incapacité justifiant une rééducation prolongée, etc.

    Les patients dont la prise en charge a débuté avant le 6 avril 2017 au titre d'une ALD figurant sur la liste établie par la haute autorité de santé (HAS) restent soumis, pour la période d'exonération en cours, à la durée en vigueur avant le 6 avril 2017.

    Le décret précise en outre que les patients bénéficiaires d'une prise en charge au titre d'une hypertension artérielle sévère avant le 27 juin 2011 (date à laquelle l'hypertension artérielle sévère a été retirée de la liste des ALD) bénéficient, à l'expiration de la période d'exonération initiale de 5 ans, du renouvellement de cette exonération pour une durée de 10 ans, elle-même renouvelable.

      Rappel :

    Une affection de longue durée est une affection dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse.

    Textes de référence

    Et aussi sur service-public.fr

    Pour en savoir plus

  • Maladie de Lyme : diagnostic (31 05 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 11 mai 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170425685.html

    Question écrite n° 25685 de M. Claude Kern (sénateur du Bas-Rhin)

    Claude Kern attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet du diagnostic de la maladie de Lyme. Cette maladie, qui peut générer de graves conséquences neurologiques ou articulaires, touche presque l'ensemble de notre territoire et est transmise par les tiques. L'existence des tiques sur un territoire est accrue par la présence de sangliers ou encore de cervidés comme dans l'Est de la France.

     
    Souvent, la maladie de Lyme est détectée par la présence d'érythèmes migrants au cours de la phase primaire de la maladie. En l'absence de ces plaques rouges, une série de tests est nécessaire.

     
    Un premier test dit « ELISA » est réalisé à partir d'un échantillon sanguin et recherche des anticorps spécifiques. Un second test dit « Western blot » se base davantage sur une recherche qualitative. Pourtant, plusieurs études ont montré que le test « ELISA » ne permettait pas de détecter tous les cas de maladie de Lyme. Le test « Western blot » fait également débat dans le monde médical. Afin de pallier les faux-positifs et les faux-négatifs, plusieurs associations préconisent la recherche de l'ADN spécifique de Borrelia burgdorferi avec une technique moléculaire dite « PCR » (Polymerase Chain Reaction).

     
    Aussi, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur ce sujet et les moyens qui sont mis en œuvre pour lutter contre cette maladie.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 11/05/2017 p. 1715

     

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  • Maladie de Lyme : prise en charge (09 11 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 6 octobre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160823040.html

     

    Question écrite n° 23040 de M. Jean-Marie Morisset (sénateur des Deux-Sèvres)

    Jean-Marie Morisset attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la reconnaissance et la prise en charge de la maladie de Lyme. La maladie de Lyme ou borréliose de Lyme touche de plus en plus de Français. On estime que 27 000 personnes sont concernées chaque année par cette maladie qui est lourde de conséquences pour les malades : perte de force, problèmes articulaires, cutanés, neurologiques. Sans traitement, l'infection entraîne divers troubles pathologiques (dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires) qui peuvent être confondus avec d'autres pathologies. De plus, les tests sérologiques commercialisés manquent de précision. Or, si elle n'est pas traitée à temps, cette maladie devient une maladie chronique que l'on ne sait pas encore guérir et qui n'est pas reconnue comme telle par certains médecins et la Sécurité sociale, ce qui entraîne un véritable parcours du combattant et une errance diagnostique pour les malades.

     

    Fin juin 2016, un plan d'action national contre la maladie de Lyme a été annoncé pour septembre afin de renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l'ensemble des parties prenantes dans ce combat.

     

    Si les professionnels de santé se réjouissent de cette avancée, ils considèrent que des progrès doivent encore être faits. Premièrement, pour arrêter les poursuites contre les médecins qui, afin de répondre au caractère chronique de la maladie, ont dépassé la durée de traitement imposée par les autorités sanitaires. Deuxièmement, pour permettre aux patients d'accéder au statut de l'affection longue durée (ALD), afin de bénéficier d'une meilleure prise en charge avec un remboursement à 100 % des traitements. Troisièmement, pour mobiliser des financements publics supplémentaires fléchés vers la recherche et le recrutement de personnel.

     

    Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser le calendrier de mise en œuvre des principales mesures du plan d'action national contre la maladie de Lyme et de lui indiquer les suites qui seront données aux propositions des professionnels de santé.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 06/10/2016 p. 4284

     

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