Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tiques

  • Tiques et fièvre hémorragique de Crimée-Congo (29 08 2023)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 1er juin 2023 sur le site de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/fievre-hemorragique-crimee-congo-une-emergence-en-france-possible.html

     

    Fièvre hémorragique de Crimée-Congo : une émergence en France est possible

    La tique Hyalomma, présente dans le Sud de la France depuis plusieurs années, pourrait étendre son implantation dans l’hexagone à la faveur du dérèglement climatique. Cette tique peut notamment transmettre la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC). Aucun cas autochtone n’a été détecté chez l’humain en France, mais des cas sont enregistrés chaque année en Espagne. Dans son expertise scientifique, l’Anses confirme le risque d’émergence et appelle à mettre en place une surveillance de ces tiques à l’échelle nationale.

    Une tique porteuse du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo 

     

    Lire la suite

  • Encéphalite à Tiques (05 08 2023)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 7 juillet 2022 sur le site Vaccination info-service (cliquer ici pour accéder au site Vaccination info-service)

    https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Encephalite-a-tiques.html

    ENCÉPHALITE À TIQUES

    Mis à jour le 07.07.2022

    De 5 000 à 13 000 cas d’encéphalite à tiques sont rapportés chaque année dans le monde.
    Très rare en France, l’encéphalite à tiques sévit actuellement de l’Europe de l’Est, au nord du Japon et de la Chine.

    L’encéphalite à tiques est due à un virus (arbovirus) transmis à l’homme par la piqûre d’une tique infectée, essentiellement du printemps à l’automne. Après une incubation d’une à deux semaines, la maladie débute brutalement comme une grippe, avec de la fièvre, des maux de tête et des frissons.

    tique.jpg

    Ensuite apparaissent, chez 20 à 30% des malades, des symptômes dus à une atteinte du cerveau (encéphalite) : prostration (état d'abattement profond) ou agitation, somnolence, délire, troubles du tonus des muscles, pertes d’équilibre, avec 2 à 3% de décès et des séquelles (paralysies) dans 10 à 20% des cas.

    Il n’existe aucun médicament antiviral spécifique contre cette maladie. Le traitement vise uniquement à soulager les symptômes. La convalescence de la maladie est longue, des séquelles neurologiques ou psychiatriques pouvant persister après la guérison.

    L'encéphalite à tiques est une maladie à déclaration obligatoire en France.

    LE VACCIN CONTRE L'ENCÉPHALITE À TIQUES

    Lire la suite

  • Tiques : attention dans les jardins (12 05 2021)

    Tiques : attention dans les jardins

     

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 27 avril 2021 sur le site de l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

    (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

     

    https://www.anses.fr/fr/content/attention-aux-tiques-y-compris-dans-les-jardins.html

     

    Attention aux tiques, y compris dans les jardins

    Particulièrement actives au printemps et à l’automne, les tiques sont les principaux vecteurs d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses en Europe. Chez l’Homme, elles transmettent notamment la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme. Les piqûres peuvent avoir lieu en forêt mais aussi dans les jardins. Le nouveau programme de recherche participative à Nancy, intitulé TIQUoJARDIN, vise à mieux connaître le risque lié aux tiques des jardins et les agents pathogènes qu’elles véhiculent.

     

    Lire la suite

  • Tiques, maladie de Lyme : application smartphone (29 07 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 18 juillet 2017 sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/une-application-smartphone-pour-pr%C3%A9venir-la-maladie-de-lyme-et-les-autres-maladies.html

    Une application smartphone pour prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques

    Signalement-Tique ! Cette application est disponible dès maintenant par téléchargement gratuit pour les smartphones iOS et Android. L’Inra et l’Anses, avec le ministère des Solidarités et de la Santé, font appel aux volontaires qui souhaitent participer aux recherches pour la lutte contre les tiques et les maladies qu’elles transmettent. 

    Comment ? En permettant une collecte d’informations sans précédent : déclarer sa piqûre ou celle de son animal domestique, la géolocaliser, transmettre une photo et même envoyer les tiques aux équipes scientifiques... Les citoyens et les chercheurs se mobilisent ensemble pour collecter des données indispensables à l’acquisition des connaissances, pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques. 

    Les tiques sont le premier vecteur de maladies animales dans le monde, le deuxième pour les maladies humaines après le moustique. Chez l’homme, elles transmettent notamment les bactéries responsables de la maladie de Lyme, provoquant environ 27 000 nouveaux cas par an en France.

    Depuis les années 2000, l’Anses, l’Inra et l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort mènent des travaux de recherche sur les tiques, au sein du Laboratoire de Santé animale de Maisons-Alfort de l’Anses et du Laboratoire Tous Chercheurs du Centre Inra Grand Est Nancy. Cette recherche, allie études fondamentales et recherche participative impliquant les citoyens. Les études développées permettent de mieux connaître les agents pathogènes transmissibles par les tiques et donc de mieux les combattre. 

     

    Dans le cadre d’un projet appelé CITIQUE, les chercheurs ont développé avec les partenaires scientifiques, notamment le centre national d’expertise des vecteurs et le centre national de référence de Borrélia, ainsi que le ministère des Solidarités et de la Santé, un site web et une application smartphone appelés Signalement-Tique. L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore. 

     

    Avec l’appli Signalement-Tique, un outil pratique et interactif, les promeneurs peuvent disposer d’informations sur la prévention ou comment enlever une tique où qu’ils soient. Elle permettra de fournir des cartes de présence de tiques qui serviront aux actions de prévention. 

     

    Grâce à l’appli Signalement-Tique, une collecte de données sans précédent attendue

    Les données collectées serviront à l’avancée des connaissances scientifiques nécessaires pour mieux comprendre et donc mieux prévenir les maladies transmissibles par les tiques, notamment par la mise au point de modèles d’estimation des risques. Les citoyens participants au projet joueront un rôle décisif et permettront d’apporter des éléments de réponse à de nombreuses questions : peut-on se faire piquer en hiver et en été alors que les périodes propices sont le printemps et l’automne ? Y a-t-il des heures où les tiques sont plus actives et piquent davantage ? Est-ce qu’on se fait plutôt piquer dans les forêts, dans les parcs urbains ou dans nos jardins ? Quels sont les agents pathogènes les plus présents chez les tiques ? Dans quelles régions ? Les utilisateurs auront ainsi accès à des informations pratiques et à des conseils sur la conduite à tenir lors d’une piqûre de tique.

     

    L’appli Signalement-Tique, c’est permettre aux citoyens d’être mieux informés des risques de contamination par les tiques, tout en les impliquant activement dans la recherche.

     

    EN SAVOIR PLUS

  • tiques et maladies (25 09 2010)

    (ndlr du blog : rien n'empêche les promeneurs de se procurer une pince à tiques (en pharmacie) pour enlever précocément les tiques éventuelles)

    Extraits d’un article de Mme Sylvie Rinaudo, docteur ingénieur, publié le 26 aout 2010 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder au site du Monde)

    http://www.lemonde.fr/.html

    L’été et les vacances nous confrontent massivement aux attaquants minuscules que sont les insectes et les arachnides piqueurs. Parmi les arachnides, les tiques, qui prospèrent aux dépens des animaux à sang chaud, dont fait partie l’homme.

    Les tiques attendent sur un brin d’herbe qu’un jarret ou un mollet passe à proximité pour s’y agripper, et repèrent leurs proies à la chaleur dégagée, et à l’odeur…./…

    Lors de leur repas sanguin, elles sont susceptibles de transmettre des maladies à leur hôte, dont la plus connue sous nos climats est la maladie (borréliose) de Lyme.

    Qu’arrive-t-il aux personnes contaminées ? Si elles développent un érythème autour de la piqûre, et consultent un médecin, elles seront vraisemblablement diagnostiquées porteuses de la maladie de Lyme, et bénéficieront d'un traitement antibiotique. Cependant, on sait statistiquement qu’environ la moitié des personnes infectées par cette maladie ne développent pas ce signe d’alerte pathognomique.

    La maladie peut alors persister et se disséminer dans l’organisme. Elle affectionne particulièrement les articulations et le système nerveux, mais l’ensemble du corps est potentiellement parasitable. Si la notion de piqûre de tique est présente, le médecin peut avoir recours à un sérodiagnostic, qui mettra en évidence un éventuel contact avec l’agent infectieux de la maladie de Lyme.

    Lire la suite