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projets - Page 6

  • Economie sobre en carbone : 2020-2050 (1/3) ( 15 11 2011)

    Début des Extraits (résumé, sommaire, conclusion) d’un rapport (Christian de Perthuis, Johanne Buba, Aurélien Million, Pascale Scapecchi, Olivier Teissier, Elise Martinez et Dominique Auverlot) publié le 7 novembre 2011 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/trajectoires-2020-2050-vers-une-economie-sobre-en-carbone-rapport.html

     

    Trajectoires 2020-2050 vers une économie sobre en carbone

     

    NDLR : nous vous proposons sur 3 jours des extraits significatifs d’un rapport long et riche qui porte sur un enjeu majeur de notre siècle : économie et effet de serre

    Résumé (1/3 et 2/3)

    Sommaire (3/3)

    Conclusion (3/3)

     

     

    Résumé (1/3)

    Les informations en provenance de la communauté scientifique appellent à un changement rapide de trajectoires des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde pour éviter un réchauffement moyen de la planète supérieur à 2°C : d’après les scénarios du Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC), une division par deux des émissions mondiales à l’horizon 2050, soit une réduction de 80 à 95 % au sein des pays développés. Les travaux du Comité ont exploré les meilleures voies pour y contribuer en France.

    Les orientations à prendre doivent tenir compte d’une double donne. D’une part, les négociations internationales menées dans le cadre des Nations Unies, malgré des avancées techniques, ont peu de chance d’aboutir à échéance rapide à un accord international ambitieux. D’autre part, l’économie n’a pas connu de reprise forte à la suite de la violente récession de 2008-2009, alors même que la situation financière des États s’est affaiblie et qu’un doute s’est installé à l’égard des dettes souveraines au sein de la zone Euro.

    Dans un tel contexte, les travaux du Comité ont suivi un fil conducteur : rechercher les voies d’une politique climatique qui conjugue ambition élevée sous l’angle de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et impacts positifs sur la croissance économique, la compétitivité industrielle et l’emploi. Une action ambitieuse face au changement climatique pourra contribuer au redressement de notre économie et à la constitution de nouveaux avantages comparatifs dans la compétition internationale si deux conditions sont réunies :

    - intégrer beaucoup plus directement que par le passé la politique climatique à une stratégie conjuguant politique de développement des filières industrielles, effort de recherche et développement et diffusion de l’innovation au sein du tissu économique ;

    - crédibiliser les instruments de l’action publique en construisant une gouvernance qui rende prévisibles à long terme les objectifs fixés aux agents économiques et les incitations économiques qui les aideront à les atteindre, notamment grâce à une généralisation de la tarification du carbone dans l’économie. Ces orientations d’ensemble se déclinent suivant quatre axes : l’analyse du contexte européen, la construction de trajectoires sectorielles françaises, le diagnostic des scénarios envisageables et l’identification des instruments à mettre en place.

     

    1. Le contexte européen

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  • transports et developpement durable (09 04 2011)

    Transports et développement durable : brèves n°9

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 40 (1er février 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département

    Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=305.html

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/Panorama_TransportN_40-010211.pdf

    1) Le ministère québécois des transports étudie l’idée d’un monorail rapide permettant de relier Québec à Montréal en une heure environ, avec des rames circulant à 250 km/h.

     

    Ce projet est évalué à trois milliards de dollars canadiens (2,2 milliards d’euros), alors qu’une ligne à grande vitesse aurait un coût trois fois plus élevé.

    En effet :

    - le monorail nécessite peu d’infrastructures au sol, pas de construction de viaducs et les structures métalliques sont construites en usine par des procédés robotisés ;

    - la ligne passant au centre d’une autoroute ou au dessus d’une ligne de chemin de fer, aucune expropriation ou acquisition de terrains n’est nécessaire.

    Les navettes d’une longueur de 18 mètres permettraient le transport d’une soixantaine de passagers.

    Afin de parer aux aléas neigeux, le rail suspendu serait couvert.

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  • Transports et développement durable n°7 (09 02 2011)

    Transports et développement durable n°7

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 38 (3 décembre 2010) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/N_38-031210.pdf

    1) Dans le cadre des économies budgétaires, le gouvernement autrichien envisage l’instauration d’une taxe sur les billets d’avion.

     

    Créée sur le modèle allemand, cette taxe sera de l’ordre de 8 euros par ticket pour les vols intra-européens et jusqu’à 40 euros pour les vols extra-européens. Le gouvernement estime que cette taxe

    rapportera 60 millions d’euros en 2011, puis 90 millions d’euros par an jusqu’en 2014.

     

    Les compagnies aériennes opérant à Vienne, notamment Lufthansa, Austrian Airlines et Fly Niky ont vivement protesté. Elles craignent un report des passagers sur l’aéroport de Bratislava, d’autant que les vols en transit ne seraient pas affectés par cette taxe.

     

     

    2) La crise économique a entraîné d’importantes pertes de revenus pour les aéroports, du fait de la baisse importante du nombre de vols. Outre les outils technologiques mis en place (sites Web dynamiques, agence de voyages en ligne, informations relatives aux vols, estimation du temps de trajet jusqu’à l’aéroport en fonction de la congestion routière, enregistrement à partir d’un téléphone

    portable…), les aéroports ont innové dans d’autres secteurs :

     

    -       Ainsi, l’aéroport de Singapour propose de se baigner dans la piscine située sur le toit de l’hôtel de l’aéroport, de visionner un nouveau film ou de visiter l’un des jardins thématiques de l’aéroport.

    -       Celui de Séoul offre à ses visiteurs de jouer au golf ou de s’entraîner à frapper des balles.

    -       Montréal présente l’Aérogalerie, hall avec des expositions.

    -       A Amsterdam, l’aéroport dispose d’une bibliothèque de 1 200 livres écrits dans une vingtaine de langues.

    -       Munich propose un minigolf, une salle de cinéma et des activités thématiques d’une heure portant sur l’aviation pour les enfants.

    -       Quant à Paris, une centaine de bornes PlayStation offrant 16 jeux accessibles gratuitement ont été installées.

  • transports et développement durable (n° 6) (09 01 2011)

    Transports et développement durable : brèves n°6

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 37 (octobre 2010) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_37-051010.pdf

    1) Après l’annonce du siège debout par Ryanair, les compagnies aériennes étudient un modèle intermédiaire pour les vols « low cost ». La société italienne Aviointeriors a dévoilé lors d’une conférence sur le transport aérien en septembre le « SkyRider », siège avec dossier quasi vertical (position assise équivalente à celle d’un passager de scooter), permettant d’augmenter le nombre de passagers en classe économique. La place pour les jambes sera de 58,5 centimètres, contre 79 centimètres sur la majorité des avions.

    Ces sièges contiennent un espace de stockage pour un bagage ainsi qu’un crochet pour les vestes.

    Du fait de son confort limité, ce modèle est plutôt conçu pour les compagnies « low cost » et les concepteurs précisent que ce siège est supportable pour les vols de moins de 3 heures. Ryanair et EasyJet pourraient être intéressées.

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