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convalescence

  • Chirurgie : programme de récupération améliorée (13 10 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette note de synthèse publiée le 3 octobre 2016 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

     

    http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1763416/fr/programmes-de-recuperation-amelioree-apres-chirurgie-raac.html

    Programmes de récupération améliorée après chirurgie (RAAC)

    Depuis son émergence dans les années 1990 par l’équipe danoise du Pr. Henrik KEHLET, la récupération améliorée après chirurgie  (RAAC)  une approche de prise en charge globale du patient favorisant le rétablissement précoce de ses capacités après la chirurgie.

     La RAAC connaît une évolution croissante de données de la littérature, le développement au sein d’établissements français et à l’inter­national ainsi que l’intérêt croissant des différents acteurs de santé.

    La HAS a décidé d’élaborer un rapport d’orientation sur cette thématique  afin d’aider les professionnels à mettre en place de programmes RAAC et à préparer leurs futures évaluations.

     Le rapport d’orientation reprend les concepts et définitions de la RAAC, les différentes modalités d’organisation en considérant les modèles, expérimentations et outils déjà mis en œuvre. Il apporte des informations sur les points suivants :

    • principes généraux et définition de la RAAC
    • données de la littérature disponibles
    • expériences nationales et internationales
    • mise en place et aspects organisationnels
    • freins et leviers à la mise en place d’un programme RAAC
    • impacts économiques et enjeux

    Le rapport a été complété par un document court, la fiche de synthèse, qui reprend les messages clés et permet aux professionnels de santé, médecins généralistes ou spécialistes, de disposer rapidement d’une vision globale de la démarche.

    Points clés d’un programme RAAC 

    Un programme RAAC s’inscrit dans un projet d’établissement et se base sur un chemin clinique pour l’ensemble des 3 phases avant, pendant et après la chirurgie.

    La mise en place d’un tel programme représente une démarche d’amélioration des pratiques pour toutes les équipes. Celle-ci nécessite une réorganisation des soins et des efforts combinés au sein d’une équipe pluripro­fessionnelle impliquant tous les acteurs autour du patient, équipes hospitalières et de ville.

    Si un programme RAAC peut intégrer jusqu’à une vingtaine de paramètres sur les périodes pré, per et post opératoires, les points clés en sont :

    • Informer le patient et le former à la démarche
    • Anticiper l’organisation des soins et la sortie du patient
    • Réduire les conséquences du stress chirurgical
    • Contrôler la douleur dans toutes les situations
    • Favoriser et stimuler l’autonomie des patients

    Interventions et spécialités concernées par la RAAC 

    Initialement développée pour les interventions lourdes en chirurgies colorectale et digestive, la RAAC s’étend désormais à de nombreuses spécialités. A ce jour sont concernées :

    • La chirurgie digestive (colorectale, hépatique, pancréatique, bariatrique, gastrectomie, etc.)
    • L’urologie (cystectomie, néphrectomie, prostatectomie)
    • La chirurgie cardiovasculaire et thoracique
    • L’orthopédie (prothèses totales de hanche et de genou)
    • La chirurgie du rachis
    • La gynécologie (césarienne, hystérectomie, ovariectomie)

    Expériences françaises

    Plusieurs acteurs (organismes, établissements, sociétés savantes) s’engagent activement au niveau international ou national au développement et à la pratique de la récupération améliorée.

    Bien que l’évolution du secteur très rapide ne permette pas de garantir l’exhaustivité des expériences, il a été recensé, au premier trimestre 2016, plus d’une centaine d’équipes et services français (privé ou public) engagés dans une démarche RAAC.

    Le rapport d’orientation est un état des lieux qui ne peut présager ni d’un jugement de valeur des démarches actuellement engagées, ni de la promotion d’un acteur par rapport aux autres.

    Date de validation : juin 2016