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Economie mondiale : conjoncture mars 2013 (2/4) (27 03 2013)

Nous publions en 4 volets (les 26, 27, 28 et 29 mars) des Extraits (Résumé et vue d’ensemble) d’une note de conjoncture publiée le mars 2013 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=vueensemble.htm

Note de conjoncture, mars 2013 : Éclaircie mondiale, l’Europe encore dans l'ombre

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Vue d'ensemble

Les échanges mondiaux ont gagné en vigueur fin 2012...

Les échanges mondiaux, atones au troisième trimestre 2012, se sont nettement redressés en fin d’année (+0,9 %, après +0,2 %). Cette amélioration globale masque toutefois des dynamiques très différentes entre les pays émergents et les pays avancés (cf. graphique 1).

... mais les économies avancées n’en ont pas bénéficié

 

 

En effet, le regain d’activité dans les économies émergentes, notamment en Chine, a stimulé les échanges. Mais, en revanche, les importations et les exportations des économies avancées ont nettement reculé fin 2012. Dans ces pays, l’activité s’est repliée (-0,2 % après +0,3 %), pénalisée également par un mouvement de déstockage particulièrement marqué aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Italie.

Trou d’air aux États-Unis

Aux États-Unis, l’activité a calé au quatrième trimestre 2012 (0,0 % après +0,8 %). La consommation privée et l’investissement ont été dynamiques, mais les dépenses publiques de défense ont fortement chuté et les importations se sont repliées (-1,1 %).

Le Japon touché par les tensions avec la Chine

Au Japon, l’activité a continué d’être pénalisée par les tensions géopolitiques avec la Chine : malgré le rebond des échanges en Asie, les exportations japonaises se sont de nouveau fortement repliées (-3,7 % après -5,1 %) et l’activité est restée stable (0,0 % après -1,0 %).

Chute de l’activité

Dans la zone euro, le repli de l’activité au quatrième trimestre 2012 a été plus marqué que dans les autres pays avancés : -0,6 % après -0,1 % au troisième trimestre 2012. En particulier, la production manufacturière, stable au troisième trimestre, s’est fortement repliée fin 2012 dans les plus grandes économies de la zone euro.

L’activité allemande a décroché

En Allemagne, notamment, l’activité (-0,6 % après +0,2 %) a pâti de la chute des exportations et du repli de l’investissement en biens d’équipement, pour le cinquième trimestre consécutif. Dès lors, les importations allemandes ont reculé, contribuant à freiner les échanges au sein de la zone euro.  

Espagne et Italie ont replongé

En Espagne et en Italie, le repli de l’activité a également été très marqué (respectivement -0,8 % et -0,9 %). La demande intérieure a continué de reculer et, contrairement aux trimestres précédents, les échanges extérieurs n’ont pas soutenu l’activité.

La consommation a résisté mais l’investissement et les exportations ont reculé

L’activité s’est également repliée en France, avec une intensité toutefois moindre que dans les autres grands pays européens (-0,3 % après +0,2 %). Entraînées par la faiblesse des échanges dans les pays avancés, les exportations ont reculé (-0,6 % après +0,7 %). Les entreprises ont également diminué leurs investissements (-1,2 % après -0,8 %), tout comme les ménages (-0,8 % après -0,1 %). En revanche, la consommation des ménages a continué de résister (+0,2 % après +0,3 %). Les dépenses des ménages en produits manufacturés ont légèrement progressé, notamment grâce au dynamisme des achats d’automobiles en décembre 2012, avant le durcissement du malus sur les émissions de CO2, tandis que les dépenses dans les services sont restées robustes (+0,3 % après +0,2 %).

Fort repli de la production manufacturière

L’activité a été en outre limitée par un nouveau mouvement de déstockage et, dès lors, la production manufacturière s’est fortement repliée en France fin 2012 (-2,3 % après +0,9 %). Ce repli a eu des effets d’entraînement défavorables dans les services, mais ceux-ci ont globalement résisté grâce au dynamisme de la dépense des ménages. En revanche, l’activité dans la construction s’est repliée (-0,8 % après 0,0 %), à la fois dans le bâtiment et dans les travaux publics.

(à suivre demain)

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