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Accidents de la vie courante (2/4) (19 11 2013)

 

Nous proposons ces quatre prochains jours des Extraits d’une étude de Messieurs J-B Richard, B. Thélot et Fr. Beck (INVS et INPES) publiée en novembre 2013 (revue Equilibre n° 98) sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou pour accéder au texte intégral pdf de l’Etude)

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/detaildoc.asp?numfiche=1437.html

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1437.pdf

Sommaire

Introduction (suite et fin)

Extraits du texte

Discussion

 

…/…

Pour les seuls enfants (moins de 18 ans), on a estimé qu’ils avaient provoqué 725 000 décès en 2004, dont un quart (185 000) par accident de la circulation, et trois quarts (540 000) par AcVC, dont principalement les noyades (près d’une fois sur cinq), les brûlures (10 %), les chutes et les empoisonnements (près de 5 % chacun). Certes, ce sont les pays à faible ou moyen revenu qui sont les plus touchés, les taux de décès y étant près de quatre fois plus élevés que dans les pays à revenu élevé, mais ces derniers sont loin d’avoir éliminé ce qui apparaît comme un problème majeur de santé publique. Dans les 27 pays de l’Union européenne, ce sont en effet plus de 120000 décès qui sont dus aux AcVC chaque année, et plusieurs dizaines de milliers aux accidents de la circulation. En France, près de 20 000 personnes perdent la vie chaque année par AcVC (dont 250 enfants de moins de 15 ans), plus de 4 000 par accident de la circulation (dont plus d’une centaine d’enfants de moins de 15 ans), et plus d’un millier par accident du travail. Les accidents entraînent environ 5 millions de recours aux urgences et des centaines de milliers d’hospitalisations chaque année. Ce sont les AcVC qui sont les plus nombreux parmi l’ensemble des accidents. Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, il apparaît que de nombreux décès pourraient encore être évités avec des mesures adaptées de prévention, de réglementation, de formation.

 

Quel que soit le type d’accident, il est clair que leur prévention passe par une meilleure connaissance des causes et facteurs de risque de leur survenue. Le Baromètre santé fait partie des enquêtes en population générale qui contribuent de longue date à cette connaissance, sur tous les types d’accidents, à côté d’autres sources de données, qui diffèrent selon la catégorie d’accident : données d’accidentologie routière, système multisource sur les accidents du travail, enquêtes thématiques ou générales sur les accidents de la vie courante.

 

Résultats (Extraits) :

 

Focus : lieux de survenue des accidents des 55-85 ans

Au-delà de 55 ans, la moitié des accidents (hors accidents du travail) surviennent à l’intérieur du domicile, que ce soit celui de l’individu ou celui d’un proche. Le second lieu de survenue des accidents est la voie publique (route, rue, trottoirs, parkings, etc.), où plus d’un quart des traumatismes non intentionnels ont lieu (26,3 %). Viennent ensuite les accidents survenus dans la nature (plage, mer, montagne, etc.), ou dans un lieu public et de loisir. La répartition des lieux de survenue d’accidents ne semble pas évoluer avec l’âge et ne diffère pas selon le sexe, même si ceux qui se produisent sur un terrain de sport ne concernent presque que les hommes (4,8 % contre 0,7 % des femmes)

 

Evolution par rapport à 2005

 

Parmi les 15-75 ans, le nombre moyen d’accidents par victime était égal à 1,3 en 2010, identique à celui de 2005. Cependant, la fréquence des accidents déclarés au cours des 12 derniers mois, de même qu’au cours des 3 derniers, semblait en légère hausse par rapport à 2005. Celle-ci, visible aussi bien chez les hommes que chez les femmes, apparaît essentiellement due à l’augmentation des accidents de la vie courante (qu’il s’agisse d’accidents de sport ou non), passés de 5,0 % à 7,5 % entre 2005 et 2010. La fréquence des accidents au cours de l’année est ainsi passée de 8,9 % en 2005 à 10,4 % en 2010. Parallèlement, la proportion de ces accidents ayant entraîné une limitation sévère apparaît plus faible en 2010 (33,5 %) qu’en 2005 (43,4 %)…./…

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